On s'etait dit : "Peut-etre que c'est mieux. On n'est pas forcement heureux a deux. Separons-nous, oublions si l'on peut. Ca va etre dur pendant un mois ou deux."
Un mois ou deux ou bien peut-etre plus, Reapprendre a vivre seul et tenir, Rompre les liens serres par l'habitude Tout en attendant les moments, les pires.
Oh ces nuits, ces nuits de solitude, Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps Qui passe et se bouscule, Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps,
Le matin que l'on a vu arriver, Se lever sans reflechir, s'habiller, Sortir dans la rue, rencontrer des gens, Sourir et oublier jusqu'au moment...
Oh ces nuits, ces nuits de solitude, Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps Qui passe et se bouscule, Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps,
Se rencontrer par hasard et jouer, Parler sans rien dire mais se regarder Et puis ces heures devant le telephone, La tete dans les mains en attendant qu'ca sonne
Et ces nuits, ces nuits de solitude, Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps Qui passe et se bouscule, Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps,
Ces nuits de solitude, Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps Qui passe et se bouscule, Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps.
C'etait un jour bizarre, Un jour sans soleil et sans vent. Il faisait doux, Juste doux. Dans une rue banale, Une fille pas mal Qui est passee, c'est tout Et c'est tout.
On a croise nos pas Et croise nos regards, Comme des gens qui se regardent Sans honte et sans espoir. Ses jambes, ses genoux, Sa taille et son sourire Et un parfum si doux Saisi juste avant de partir.
C'etait un jour bizarre, Un jour sans soleil et sans vent. Il faisait doux, Juste doux. Dans une rue banale, Une fille pas mal Qui est passee, c'est tout Et c'est tout.
Je me suis retourne Pour voir ou elle allait. Je suis sur qu'elle savait que, de loin, je la regardais. Ses cheveux fous, ses hanches, Ses epaules et son cou, Comment lui dire "Attends" sans qu'elle me prenne pour un fou ?
C'etait un jour bizarre, Un jour sans soleil et sans vent. Il faisait doux, Juste doux. Dans une rue banale, Une fille pas mal Qui est passee, c'est tout Et c'est tout.
J'avais lu les revues, écouté mes amis. J'étais convaincu, ça ne pouvait plus durer. La vie vidait ce qu'on nous faisait avaler. J'ai fait comme tout le monde et j'ai quitté Paris. Là-bas, on m'a présenté les moutons un par un. Entre nous, tu sais, ça n'accrochait pas très bien. J'ai tenu deux mois au régime végétarien Et puis je me suis préparé un beau matin.
Back to the city again : Retremper mes racines dans le goudron, Retrouver le coca et les néons, Les filles pleines de sun qui sentent bon. Back to the city again : Respirer le métro à plein poumons, Reparler de rien, mais avec le ton, Me gaver de ketchup et de béton.
A la gare, déjà, je respirais bien mieux. Je retrouvais les peaux blanches, le rimmel aux yeux, Le bruit, les pubs, la pub, les bombes anti-sueur, Tous ces gens pressés qui ne sont jamais à l'heure, Les coiffeuses et les vendeuses des magasins. Tu te crois à Hollywood en achetant ton pain Et toutes ces super Marylin secrétaires, La ville des lumières et des Folies Bergères.
Back to the city again : Retremper mes racines dans le goudron, Retrouver le coca et les néons, Les filles pleines de sun qui sentent bon. Back to the city again : Respirer le métro à plein poumons, Reparler de rien, mais avec le ton, Me gaver de ketchup et de béton.
Et les folk-songs back to the roots à la terre, Ça va bien cinq minutes en prenant un verre. Tout le monde chantait et tapait des mains ensemble. Moi, je m'endormais en rêvant de Mick Jagger. Je me suis considéré irrécupérable, Au retour à l'authentique bien incapable. J'étais honteux mais mon Dieu que c'était bon Quand j'ai rebranché ma guitare, l'ampli à fond.
Back to the city again : Retremper mes racines dans le goudron, Retrouver le coca et les néons, Les filles pleines de sun qui sentent bon. Back to the city again : Respirer le métro à plein poumons, Reparler de rien, mais avec le ton, Me gaver de ketchup et de béton.
Et meme si le temps presse Meme s'il est un peu court Si les annees qu'on me laisse Ne sont que minutes et jours
Et meme si l'on m'arrete Ou s'il faut briser des murs En soufflant dans les trompettes Ou a force de murmures J'irai au bout de mes reves Tout au bout de mes reves Ou la raison s'acheve Tout au bout de mes reves
Et meme s'il faut partir Changer de terre et de trace S'il faut chercher dans l'exil L'empreinte de mon espace
Et meme si les tempetes Les dieux mauvais, les courants Nous feront courber la tete Plier les genoux sous le vent J'irai au bout de mes reves Tout au bout de mes reves Ou la raison s'acheve Tout au bout de mes reves
Et meme si tu me laisses Au creux d'un mauvais detour En ces instants ou l'on teste La force de nos amours
Je garderai la blessure Au fond de moi tout au fond Mais au dessus je te jure Que j'effacerai ton nom
Elle avait les yeux clairs et la robe en velours A cote de sa mere et la famille autour Elle pose un peu discrete au doux soleil de la fin du jour La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir Le bonheur en personne et la douceur d'un soir Elle aimait la musique surtout Schuman et puis Mozart
Comme toi, comme toi comme toi ..... Comme toi, comme toi comme toi..... Comme toi que je regarde tout bas Comme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi....
Elle allait a l'ecole au village d'en bas Elle apprenait les livres elle apprenait les lois Elle chantait les grenouilles et les princesses dorment au bois Elle aimait sa poupee elle aimait ses amies Surtout Ruth et Anna et surtout Jeremy Et ils se mariraient un jour peut etre a Varsovie
Comme toi comme toi comme toi.... Comme toi, comme toi comme toi.... Comme toi que je regarde tout bas COmme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi....
Elle s'apellait Sarah elle n'avait pas 8 ans Sa vie c'etait douceur, reves et nuages blancs Mais d'autres gens en avaient decide autrement Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton age C'etait une petite fille sans histoire et tres sage Mais elle n'est pas nee comme toi ici et maintenant
Comme toi comme toi comme toi.... Comme toi comme toi comme toi... Comme toi que je regarde tout bas COmme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi....
En donnees corrigees des variations saisonnieres Elle est beaucoup, beaucoup pour moi Elle me colle cinq sur cinq sur l'echelle de Richter Et me bouleverse de haut en bas Elle a des tas de circuits sur son petit computer Qui me branchent a chaque fois Elle est tout tout toutes mes chaines Elle est tout tout toutes mes lois Elle est tout tout toutes mes chaines Et ces mots-la sont pour elle et moi
Elle est tout tout toutes mes chaines Elle est tout tout toutes mes lois Elle est tout tout toutes mes chaines Et je me fous si un plus un font trois
Au tout dernier sondage sur mon echantillonnage Elle a une cote en bois Elle a des pourcentages pur sang pour son age C'est du tout tout premier choix Jamais en ballotage toujours en avantage Et je lui donne toujours ma voix
En donnees corrigees des variations saisonnieres Elle est beaucoup, beaucoup pour moi Elle me retrouve meme la ou je m'y perds Ou je me plonge, ou je me noie Tout ce qui est utile pour elle est tutelle Le feeling c'est sa foi
Hey bonsoir Mr. Blues, bonsoir Mr. Cafard Bonsoir vielle compagne Mrs. araignee noire J'vous avais pas sonne, j'prefere pas trop vous voir Mais puisque vous etes la, vous pouvez vous asseoir On va se faire une fete rien qu'entre vous et moi Nous arranger la tete les grands dans les petits plats
Puisque mes sentiments sont en panne de moteur Puisque je ne sais plus ou, pourquoi, a quelle heure Moi, j'ai quelques amis qui me laissent jamais tomber En liquide, en pilule, en poudre, en comprime Les seuls a pouvoir encore me faire ressentir Des morceaux d'emotion, des bouffees de plaisir Une rose pour la vie Une rouge pour l'amour Une noire pour la nuit Et une bleue pour le jour Une jaune pour etre speed Une mauve pour etre cool Orange pour le rire Et marron pour les moules Une blanche pour etre bien Une verte pour la route Et Jeanine, Jeanine, Jeanine pour eviter le pire
Quand les fetes de la chandeleur sont bien terminees Qu'il ne reste plus un roi, plus une reine a tirer Quand j'ai tout a l'envers, que j'tiens plus la route Quand il n'y a plus de mystere et plus l'ombre d'un doute J'ai toute une panoplie rangee dans un placard Superinsecticide special anti-cafard
Ne laissez pas vos sens dans les mains du hasard Au gre de vos amours, des retours, des departs Quand p'tit papa Noel pas descendu du ciel Quand seul dans ton dodo, plus de petit cadeau Decide donc toi-meme d'etre bien, d'etre mal Le bonheur en couleur securite sociale Une rose pour la vie Une rouge pour l'amour Une noire pour la nuit Et une bleue pour le jour Une jaune pour etre speed Une mauve pour etre cool Orange pour le rire Et marron pour les moules Une blanche pour etre bien Une verte pour la route Et Jeanine, Jeanine, Jeanine pour eviter le pire
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'acheve La plainte douloureuse d'un chien qui aboie Le silence inquietant qui precede les reves Quand le monde disparu l'on est face a soi
Les frissons ou l'amour et l'automne s'emmelent Le noir ou s'engloutissent notre foi, nos lois Cette inquietude sourde aui coule en nos veines Qui nous saisit meme apres les plus grandes joies
Ces visages oublies qui reviennent a la charge Ces etreintes qu'en reve on peut vivre cent fois Ce raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermees que l'on n'a pas su dire Ces regards insistants que l'on n'a pas compris Ces appels evidents, ces lueurs tardives Ces morsures aux regrets qui se livrent a la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquees Ces ambitions passees mais auxquelles on repense Comme un vieux coffre plein de vieux jouets casses
Ces liens que l'on secrete et qui joignent les etres Ces desirs evades qui nous feront aimer Ces raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous aui nous font veiller tard
J'ai trop saigne sur les Gibson J'ai trop rode dans les Tobacco road Y'a plus que les caisses qui me resonnent Et quand je me casse, je voyage toujours en fraude
Des champs de coton dans ma memoire Trois notes de blues c'est un peu d'amour noir Quand je suis trop court, quand je suis trop tard C'est un recours pour une autre histoire Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne, sonne, sonne Quand elle guide mes pas Quand elle ne triche pas
J'ai plus d'amour, j'ai pas le temps J'ai plus d'humour, j'sais plus d'ou vient le vent J'ai plus qu'un clou, une etincelle Des trucs en plomb qui me brisent les ailes
Un peu de swing, un peu du King Pas mal de feeling et de decibels C'est pas l'usine, c'est pas la mine Mais ca suffit pour se faire la belle Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne, sonne, sonne Quand elle ne triche pas Quand elle guide mes pas
Ca a ete tres long mais il y est arrive Il fait le compte de ce qu'il y a laisse Beaucoup plus que des plumes, des morceaux entiers Et certains disent meme un peu d'identite
Pourtant, elle est en lui cette force immobile Qui le pousse en avant, l'empeche de dormir Toujours vers l'effort a cote des plaisirs Jusqu'a l'obseder par cet unique mobile
Pour etre le premier Pour arriver la-haut, tout au bout de l'echelle Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel Pour etre le premier Pour gouter le vertige des hautes altitudes Le gout particulier des grandes solitudes Pour etre le premier
Elle etait innocence, douceur et jolie De ces amours immenses ou l'on blottit sa vie Mais d'une ame trop simple pour comprendre un peu Que l'on puisse desirer mieux que d'etre heureux
On dit qu'il a la chance mais qu'il n'a plus d'amis Mais moi je sais qu'au moins, il est bien avec lui Comme s'il avait le choix ou cette liberte Quand on a cette voix qui vous dit d'avancer
Je n'ai pas merite de jouer du rock'n'roll Mes ghettos mes idees ne sont pas homologues J'ai pas le bon blouson j'ai pas les bonnes bottes Et en haut de mon bras je n'ai rien fait tatouer. J'ai donne aux cures du sauvetage collectif J'ai joue les memes notes swingue les memes riffs Peu a peu j'ai compris les donnees du debat Que rien ne bouge et l'egalite par le bas. Et tant pis si la foule gronde Si je ne tourne pas dans la ronde Papa quand je serai grand je sais que je veux faire Je veux etre minoritaire. J'ai pas peur J'ai mon temps mes heures Un cerveau un ventre et un c?ur Et le droit a l'erreur. J'ai pas la fascination des petites tueurs Miniloubarrivistes ou grands rastallumes Les rats de la misere et ses perpetueurs Qui jouent tellement bien le role qu'on leur fait jouer Je ne sais pas encore d'ou viendra la lumiere Les solutions magiques plus douces et plus belles Je ne suis pas certain qu'elle sortira des computers Mais je suis sur qu'elle ne viendra jamais des poubelles. J'en pendu mon cerveau aux potences du ciel Je l'ai pendu si haut et je reve quand meme J'ai vendu mes oreilles aux silences des hommes Jusqu'au fond du sommeil je les entend qui sonnent J'ai jete leurs prieres et leurs plaintes sans larmes Et je me suis reforge de nouvelles armes Pour ne plus m'attendrir pour ne plus en souffrir Pour entendre et sentir avant de reflechir.
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'acheve La plainte douloureuse d'un chien qui aboie Le silence inquietant qui precede les reves Quand le monde disparu l'on est face a soi
Les frissons ou l'amour et l'automne s'emmelent Le noir ou s'engloutissent notre foi, nos lois Cette inquietude sourde aui coule en nos veines Qui nous saisit meme apres les plus grandes joies
Ces visages oublies qui reviennent a la charge Ces etreintes qu'en reve on peut vivre cent fois Ce raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermees que l'on n'a pas su dire Ces regards insistants que l'on n'a pas compris Ces appels evidents, ces lueurs tardives Ces morsures aux regrets qui se livrent a la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquees Ces ambitions passees mais auxquelles on repense Comme un vieux coffre plein de vieux jouets casses
Ces liens que l'on secrete et qui joignent les etres Ces desirs evades qui nous feront aimer Ces raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous aui nous font veiller tard