Disc 1 | ||||||
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1. |
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Tu parles, parles, c'est facile, m?me sans y penser
Les mots, les mots sont immobiles, tri?s, rang?s, class?s Laisse aller, laisse-les jouer Se cogner, te s?duire "Sensualiser", te bouger Quand ?a veut plus rien dire Swinguer les mots, les mots, sans ?a On va les r?tr?cir Swinguer les mots, ne surtout pas Toujours les r?fl?chir Les mots, l'?mo, l'?motion vient Les mots font l'?motion Co?te que co?te, ?coute-les bien Rythmer nos d?raisons Les sons, les sons, laissons-les rire Faut pas les ?couter Juste pour ?viter le pire On va les d?cha?ner A quoi tu sers ? Pourquoi t'es l? ? Qu'est-ce que t'esp?res ? A quoi tu crois ? Y'en a qui meurent, qui prient pour un morceau de terre Y'en a qui risquent leur vie pour passer la fronti?re Y'en a qui bronzent et d'autres s'font la peau plus claire Certains s'effraient au fond quand d'autres font des affaires Mais y a toujours la lune qui s'm?fie du soleil Et quand tout ?a changera, c'est pas demain la veille Certains smatchent ou labourent, d'autres soignent ou bien peignent C'est ? toi, c'est ton tour, qu'est-ce que t'as dans les veines ? A quoi tu sers ? Pourquoi t'es fait ? Terminus Terre, un seul ticket Y'en a qui grimpent en l'air pour un peu plus d'silence Y'en a qui vivent sous terre o? ?a hurle, o? ?a danse Y'en a qui pointent des comptes quand d'autres comptent les points Y'en a qui l?vent des croix pour ceux qui n'y croient pas Y'en a qui pincent des cordes, y'en a qui frappent des peaux Certains "import exportent" ou bien se jouent des mots Y'en a qui s'font des billes quand d'autres tombent les filles Certains ne donnent qu'aux hommes, mais d'autres n'aiment personne Mais y a toujours la lune qui s'm?fie du soleil Et quand tout ?a changera, c'est pas demain la veille Y'en a qui courent une vie pour gagner deux dixi?mes A pr?sent, c'est ton tour, qu'est-ce que tu nous am?nes ? A quoi tu sers ? Pourquoi t'es fait ? T'as la lumi?re, et puis apr?s ? |
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2. |
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C'etait un cordonnier, sans rien d'particulier
Dans un village dont le nom m'a echappe Qui faisait des souliers si jolis, si legers Que nos vies semblaient un peu moins lourdes a porter Il y mettait du temps, du talent et du cœur Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures Et loin des beaux discours, des grandes theories A sa tache chaque jour, on pouvait dire de lui Il changeait la vie C'etait un professeur, un simple professeur Qui pensait que savoir etait un grand tresor Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir Que l'ecole et le droit qu'a chacun de s'instruire Il y mettait du temps, du talent et du cœur Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures Et loin des beaux discours, des grandes theories A sa tache chaque jour, on pouvait dire de lui Il changeait la vie C'etait un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme Malhabile et reveur, un peu loupe en somme Se croyait inutile, banni des autres hommes Il pleurait sur son saxophone Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur Les reves de sa vie, les prisons de son cœur Et loin des beaux discours, des grandes theories Inspire jour apres jour de son souffle et de ses cris Il changeait la vie |
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Il faudra que tu sois douce,
Et solitaire aussi, Il te faudra gagner pouce à pouce Les oublis de la vie. Oh, tu seras jamais la reine du bal, Vers qui se tourne les yeux éblouis. Pour que tu sois belle, il faudra que tu le deviennes, Puisque tu n'es pas née jolie. Il faudra que tu apprennes A perdre, à encaisser, Tout ce que le sort ne t'a pas donné, Tu le prendras toi-même. Oh, rien ne sera jamais facile, Il y aura des moments maudits, Oui, mais chaque victoire ne sera que la tienne, Et toi seule en sera le prix. C'est ta chance, Le cadeau de ta naissance, Y'a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance Qui te lance et te soutient. C'est ta chance, ton appétit, ton essence, La blessure où tu viendras puiser la force et l'impertinence Qui t'avance un peu plus loin. Toi, t'es pas très catholique, Et t'a une drôle de peau, Chez toi, les fées soi-disant magiques Ont loupé ton berceau. Oh, tu sreas sûrement jamais notaire, Pas de privilèges hérités. Et si t'a pas les papiers pour être fonctionnaire, Tout seule apprend à fonctionner. C'est ta chance, ta force, ta dissonance, faudra remplacer tous les "pas de chance" par de l'intelligence, C'est ta chance, pas le choix, C'est ta chance, ta source, ta dissidence, Toujours prouver deux fois plus que les autres assoupis d'évidence, ta puissance naîtra là. C'est ta chance, Le cadeau de ta naissance, Y'a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance Qui te lance et te soutient. C'est ta chance, ton appétit, ton essence, La blessure où tu viendras puiser la force et l'impertinence |
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6. |
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Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne Au-dela des vents plus haute que les marches de l'oubli Puisqu'il faut apprendre A defaut de le comprendre A rever nos desirs et vivre des ≪ Ainsi soit-il ≫ Et puisque tu penses Comme une intime evidence Que parfois meme tout donner n'est pas forcement suffire Puisque c'est ailleurs Qu'ira mieux battre ton coeur Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir Puisque tu pars... Que les vents te menent Ou d'autres ames plus belles Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus Que la vie t'apprenne Mais que tu restes le meme Si tu te trahissais nous t'aurions tout a fait perdu, Garde cette chance Que nous t'envions en silence Cette force de penser que le plus beau reste a venir Et loin de nos villes Comme octobre l'est d'avril Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indelebile... Sans drame, sans larme Pauvres et derisoires armes Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'a l'interieur Puisque ta maison Aujourd'hui c'est l'horizon Dans ton exil essaie d'apprendre a revenir Mais pas trop tard... # Chorus : Dans ton histoire Garde en memoire Notre au revoir Puisque tu pars Dans ton histoire Garde en memoire Notre au revoir Puisque tu pars # Double Choeur : Dans ton histoire Dans ton histoire Garde en memoire Garde en memoire Notre au revoir Notre au revoir Puisque tu pars Puisque tu pars (Dans ton histoire) (Dans ton histoire) J'aurai pu fermer (Garde en memoire) (Garde en memoire) Oublier toutes ces portes (Notre au revoir) (Notre au revoir) Tout quitter sur un simple geste (Puisque tu pars) (Puisque tu pars) Mais tu ne l'as pas fait (Dans ton histoire) (Dans ton histoire) J'aurai pu donner (Garde en memoire) (Garde en memoire) Tant d'amour et tant de force (Notre au revoir) (Notre au revoir) Mais tout ce que je pouvais (Puisque tu pars) (Puisque tu pars) Ca n'etait pas encore assez (Dans ton histoire) Pas assez (Dans ton histoire) (Garde en memoire) Pas assez (Garde en memoire) Pas assez (Notre au revoir) (Notre au revoir) eeeeeh ! (Puisque tu pars) (Puisque tu pars) Pas assez # Double Choeur : Dans ton histoire Dans ton histoire Garde en memoire Garde en memoire Notre au revoir Notre au revoir Puisque tu pars Puisque tu pars Dans ton histoire Dans ton histoire Garde en memoire Garde en memoire Notre au revoir Notre au revoir Puisque tu pars Puisque tu pars Dans ton histoire Dans ton histoire Garde en memoire Garde en memoire Notre au revoir Notre au revoir Puisque tu pars Puisque tu pars Dans ton histoire Dans ton histoire Garde en memoire Garde en memoire Notre au revoir Notre au revoir Puisque tu pars Puisque tu pars |
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7. |
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J'ai laisse
Dans mon retroviseur Loin Au milieu d'un decor Des images Impressions et couleurs Et des flashes et des cris qui s'emmelent Et me collent au corps Blanc Le silence avant vous Noire La scene avant les coups Longue L'attente de vous voir Et nos bras, nos regards au moment de se dire bonsoir J'ai laisse des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair a chaque empreinte de mes pas Des visages et des voix qui ne me quittent pas Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois Une ville que la nuit rend imaginaire Une route qu'on prend comme on reprend de l'air Et les papillons retournent bruler leurs ailes Pour toucher la lumiere Pour enerver l'hiver Pour un peu d'ephemere L'hotel La meme chambre, hier Gestes Compte a rebours, horaire Tests Rassurants, quotidiens Les choses aussi retiennent leur souffle Et puis le moment vient Brulent les lights et vos regards Volent Vos voix dans nos guitares Belles Les mains des musiciens Et vos yeux que n'eteindra jamais un sommeil artificiel J'ai laisse des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair a chaque empreinte de mes pas Des visages et des voix qui ne me quittent pas Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois Une ville que la nuit rend imaginaire Une route qu'on prend comme on reprend de l'air Et les papillons retournent bruler leurs ailes Pour toucher la lumiere Pour enerver l'hiver Pour un peu d'ephemere J'ai laisse des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair a chaque empreinte de mes pas Des visages et des voix qui ne me quittent pas Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois Un matin pour s'etonner de nos impudeurs Signatures alibis, mais il est deja l'heure Et les papillons retournent bruler leurs ailes Pour toucher la lumiere Pour enerver l'hiver Pour que tout s'accelere J'ai laisse des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair a chaque empreinte... |
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8. |
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J'ai une tendresse particuliere
Pour ces filles qui n'ont pas d'manieres Les hospitalieres, les dociles Vous les appelez les filles faciles Celles qui marchandent pas leur corps Ni pour des mots ni pour de l'or Pour qui faut pas tout un debat Ni pour leur haut ni pour leur bas Pour quelques notes de guitare Elles dormiront un peu plus tard Elles disent que les matins, c'est bien Elles disent qu'a deux, c'est encore mieux Les inesperees, les timides Celles qui comprennent sans qu'on leur dise Pour qui ne suffit qu'un regard Pour que tout s'allume en un soir Petite chanson d'reconnaissance Pour ces stars d'mon adolescence Je n'en ai oublie aucune Cheres et precieuses une a une Celles qui m'ont trouve consommable Avant que j'sois dans les hit-parades Dans les bals ou les MJC Comme au plus haut des colisees Celles qui n'echangent pas leur plaisir Pour ce qu'on pense ou c'qu'on va dire Qui disent OK pour les enfers Contre un peu d'paradis sur terre Des p'tits moments piques en fraude Comme un automne aux pays chauds Plein du gout des baisers voles Toujours un p'tit peu plus sucres Sans qu'on en parle ou qu'on y pense Sans apres promis ni jure ca n'a pas la moindre importance Quand c'est l'amour qu'on aime aimer Ce soir, je veux leur rendre hommage Ce sera la seconde fois Qu'elles sachent qu'il m'est dommage De ne le faire que par la voix |
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10. |
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Faudrait que j'me cloture,
Faudrait que j'coupe du bois, Que j'me mette en costume Et que je marche tout droit. Faudrait que j'devienne plus sage, Que j'sois plus raisonnable a mon age. J'sais bien, j'sais bien, j'sais bien, Je commence demain. Faudrait que j'trouve une femme, Une gentille, une "maman", Faudrait que j'quitte ces dames Qui m'font rourgir le sang, Faudrait que j'devienne plus sage, Que j'sois plus raisonnable a mon age. J'sais bien, j'sais bien, j'sais bien, Je commence demain. Faudrait que je t'oublie... |
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11. |
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12. |
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Six planetes en plus de notre Terre
Six continents dans cinq oceans Douze mois pour une annees entiere Cinq milliards de gens et tellement d'absents Huit et un mois pour une grossesse Douze apotres et dix commandements Quatre et deux piliers d'une sagesse Et quelque part, surement, quelqu'un qui m'attend Trente-six justes, autant de chandelles Dans 500 millions de galaxies Trois Glorieuses mais sept merveilles Quatre saisons plus belles apres Vivaldi Cinq sens et sept plaies d'Egypte Trois dimensions, quatre verites Vingt et quatre livres, une Bible Et quelque part, surement, quelqu'un a aimer Et je me fous bien des trois mousquetaires De mes quatre ou cinq litres de sang Mais je ferai plus de cent ans de guerre Pour etre a elle a deux cent pour cent Des jours a Pekin, trois sifflets d'un train Trois types de rencontres et sept nains Sept samourais et 101 dalmatiens Et quelque part, surement, rien qu'a moi quelqu'un Six planetes en plus de notre Terre Six continents dans cinq oceans Douze mois pour une annee entiere Et quelque part, surement, quelqu'un qui m'attend Quelqu'un qui m'attend... |
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13. |
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Qu'elle aime aussi ses inquietudes
C'est une qualite que j'ai Sans fausse modestie aucune Une que je voudrais qu'elle ait Qu'elle me ressemble en solitude Qu'elle apprenne peu a peu Les autres seront son etude Qu'elle soit seule pour qu'elle aime mieux On voudrait bien qu'ils soient a notre image On voudrait bien qu'ils soient un autre soi Que ca continue meme apres la page Mais qu'elle soit elle Le mieux qu'elle pourra |
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14. |
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Je garderai les disques, et toi l'electrophone
Les prefaces des livres, je te laisse les fins Je prends les annuaires, et toi le telephone On a tout partage, on partage a la fin Je prends le poisson rouge, tu gardes le bocal A toi la grande table, a moi les quatre chaises Tout doit etre bien clair et surtout bien egal On partage les choses Quand on ne partage plus les reves Tu garderas tes X et moi mes XY Tant pis, on saura pas c'que ca aurait donne C'est surement mieux comme ca, c'est plus sage Plus correct On saura jamais c'qu'en pensait l'interesse(e?) Mais l'amour, tu peux tout le garder Un soir, je te l'avais donne Et reprendre c'est voler Et reprendre c'est voler |
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15. |
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Il y a,
Du thym, de le bruyere, Et des bois de pin, Rien de bien malin. Il y a, Des oiseaux, des clairieres, Pas de quoi en faire Un plat de ce coin. Il y a, Une petite ecole, Et des bancs de bois, Tout comme autrefois. Il y a Des images qui collent Aux bouts de tes doigts, et ton coeur qui bat. Il y a, Des odeurs de menthe, Et des cheminees et des feux dedans. Il y a, Des jours et des nuits lentes, Et l'histoire absente banalement. Et loin de tout, loin de moi, C'est la que tu te sens chez toi. De la que tu pars ou tu reviens chaque fois, Et ou tout finira. Et plus la terre est aride et plus cet amour est grand. Comme un mineur a sa mine, un marin a son ocean, Plus la nature est ingrate, avide de sueur et de boue. Parce que l'on a tant besoin que l'on ait besoin de nous. Elle porte les stigmates de leur peine et de leur sang, Comme une mere prefere un peu son plus fragile enfant. Et loin de tout, loin de moi, C'est la que tu te sens chez toi. De la que tu pars ou tu reviens chaque fois, Et ou tout finira. |
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16. |
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Y a des choses qu'on peut faire
Et puis celles qu'on doit pas Y a tout c'qu'on doit taire Tout c'qui ne se dit pas Des vies qui nous attirent De brulures et de clous Oui, mais ne pas les vivre C'est encore pire que tout De sagesse en derive De regrets en degouts Y a qu'une guitare a la main Qu'j'ai peur de rien Quand les juges deliberent Si j'fais mal ou j'fais bien Si j'suis vraiment sincere Moi, j'sais meme plus tres bien Quand les rumeurs "viperent" Quand l'image deteint Il m'reste ce vrai mystere Et ca, ca m'appartient Quand j'frole la lumiere Qu'un instant je la tiens Avec ma guitare a la main J'ai peur de rien Y a des choses qu'on pense Qu'on voyait pas comme ca Mais on garde le silence Et on presse le pas Des regards qu'on detourne Des gestes qu'on fait pas La conscience un peu sourde Et pas tres fier de soi Quand la dose est trop lourde Quand l'blues va un peu loin J'prends ma guitare a la main Et j'ai peur de rien |
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17. |
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Mon doudou, mon cheri
Mon amour Mon amant, mon mari Mon toujours Des mots si doux Mais qui m'effraient parfois Je ne t'appartiens pas Des mots si chauds Mais a la fois si froids Je n'appartiens qu'a moi |
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18. |
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C'est pas moi qui vous ferai des plans
De loup-garou, de grand mechant S'il faut se battre pour qu'ca vous plaise Malaise J'vous aimerai pas dans la sueur Genre stakhanoviste du bonheur La voix mielleuse, "alors heureuse"? Horreur Genre australien blond, sable chaud Surf sur les vagues, sel sur la peau Grands les sourires, gros biscottos Zero Mais je serai doux Comme un bisou voyou dans le cou Attentionne, tiede, a vos genoux Des caresses et des mots a vos gouts Dans la flemme absolue, n'importe ou Mais doux Je serai doux Comme un matou velours, un cachou A l'abri loves dans notre igloo Couche, debout, sens dessus dessous Grand manitou de tous vos tabous Si doux S'il vous faut un intellectuel Un bel esprit, un prix Nobel S'il faut briller dans l'tout Paris Sorry Si la reussite vous excite Le style yuppie cool mais dynamique Coke pour le speed, pills pour la nuit Oublie J'expliquerai pas de large en long Le kama-sutra en dix lecons Les modes d'emploi, notices techniques J'evite Mais je serai doux Comme un bisou voyou dans le cou Attentionne, tiede, a vos genoux Des caresses et des mots a vos gouts Dans la flemme absolue, n'importe ou Mais doux Je serai doux Comme un matou velours, un cachou A l'abri loves dans notre igloo Couche, debout, sens dessus dessous Grand manitou de tous vos tabous Si doux Le complice avoue, le joujou De vos phantasmes et tous vos "perous" Capitaine exclusif a vos cours Si doux |