On n'choisit pas sa mentalite C'est pourquoi je trouve bien troublant Que des gens se fassent insulter Pour des questions d'identite Bloque par la timidite Il m'arrive tres souvent de faire semblant D'avoir compris en sa totalite Une discussion a peine ecoutee
Laissez moi tranquille Quand je suis en paix C'est pourtant pas difficile Laissez moi tranquille
Ca n'est sans doute pas de ma faute Si je ne suis pas comme les autres Si ma combinaison d'astronaute N'est pas etanche comme les votres Acceptez que je sois votre hote Mais ne me faites pas l'apotre De vos ideaux, vos idees hautes Du haut desquelles je me vautre
Laissez moi tranquille Quand je suis en paix C'est pourtant pas difficile Laissez moi tranquille
Des que l'on voit mes cheveux rouges Et la facon dont je bouge On desapprouve mais c'est pas plus bete Que d'me promener un bonnet sur la tete Mal habille mais pas desabuse Je fais peur a tous les vieux du quartier Peur de moi quand je leur demande l'heure Peur de moi et d'mes droles de couleurs
Laissez moi tranquille Quand je suis en paix C'est pourtant pas difficile Laissez moi tranquille
Mille et une raisons de vous hair Mais aucune pour vous fuir Je pense avoir fait tant preuve de partage Mais parfois il faut savoir rester sage Combien de fois vouliez vous me trahir ? Je vous avoue rein ne sert de mentir Si ma bouche tant de temps est restee close Mes yeux m'ont revele tant d'affreuses choses
Parfois je pourrais tuer votre image En deux mots comme en deux coups de couteaux Mais jamais je n'ai trouve assez de courage Osez vous affronter et quittez votre peau Pourriez vous me traiter de lache ?
Je pense et compense mes erreurs quelle douleur Quel con d'avoir cru etre a la hauteur J'entends encore toutes ces confessions Ces mensonges livres par vos mains sales Combien de moment avez vous compte, sans tricher Ou votre bouche disait la verite Sentez vous la honte monter au visage ? Ou suis-je seul a croire en votre sensibilite ?
Un jour je laisserai mes mots tuer votre image Ce s'rait si beau De vous voir tomber en sanglots Parfois je sens monter assez de courage Vous mettre a terre, noyee dans vos sanglots Meme si je ne detruisait que votre image Je prendrais plaisir a vous faire tomber de haut J'effacerai de mon esprit votre passage Effaces vous, et votre jolie peau On pourrait me prendre pour un sauvage
Ce s'rait si beau... Vous voir tomber de haut Ce s'rait si beau... Ce s'rait si beau... Ce s'rait si beau... Ce s'rait si beau... Vous voir tomber de haut
Un jour je laisserai mes mots tuer votre image Ce s'rait si beau, en deux coups de couteaux Je brouillerai les pistes de votre beau visage Tant pis pour vous et votre jolie peau Meme si je ne detruisait que votre image Ce s'rait si beau, en 12 000 morceaux Un jour vous sentirez monter tout le rouge de ma rage Et me laisserez vous lacerer de bas en haut Je m'avouerai etre un sauvage
Et je rirais, de votre image Je vivrais, sans problemes... blemes... blemes Tu seras bleme... tu seras meme sans aucun secours... cours Cours toujours, la vengeance m'oblige Au vertige, vertige Je baiserai quand meme, en pensant a vous Voulez vous, que je t'acheve, pauvre chevre Que je t'acheve, je te tuerais, j'en jouis deja Je vous en prie, avec les doigts, ca fait pas mal Tuer ton image avec courage Je vous oublie, sans un souci Faites mois encore mal... et je vous colle une balle
On nous apprend toujours qu'il faut tenir en place Mais je n'y peut rien il faut que je casse Les barrieres de l'inconnu A la recherche de l'imprevu Automatiquement la routine m'enlace Entre ses bras mon sang se change en glace Et je decouvre avec surprise Que plus rien ne m'electrise
Les certitudes me paralysent Je n'ai plus qu'a plier mes valises
Quand on a fait le tour, on va voir ailleurs Decouvrir du nouveau voir de nouvelles couleurs Quand on ne ressent plus rien de l'interieur Il faut changer le sens du monde exterieur
Je constate que les gens se contentent de si peu Il n'y a rien a faire je sais que je peux faire mieux Grace a mon imagination Sans cesse en ebullition Quand il ne reste plus grand chose a manger On sait sans hesiter ce que l'on veut avaler Mais quand on trouve de la bouffe en abondance Ce que l'on va manger n'a pas grande importance Il en va de meme pour l'amour Et pour tout ce qui nous entoure
Je tourne en rond dans ma cage Il me changer d'emballage Je n'ai plus qu'a refaire mes bagages
Quand on a fait le tour, on va voir ailleurs Decouvrir du nouveau voir de nouvelles couleurs Quand on ne ressent plus rien de l'interieur Il faut changer le sens du monde exterieur
Allons voir ailleurs Si l'air y est meilleur Allons voir ailleurs Si l'herbe y est meilleure
Je crois en Dieu Il faut le faire Mais crois en toi Comme il se doit Mais crois en Dieu si tu veux Il faut un lieu Une atmosphere Pour pouvoir croire Qu'on est heureux d'etre sur terre Mais rien ne dit qu'on vivra vieux
On peut croire et parfois se faire avoir On peut tout avoir sans jamais le savoir On peut croire en soi mais on ne peut pas etre sur D'etre une valeur sure, une valeur en soi
Je crois savoir Qu'il faut du temps pour s'apercevoir Que nos croyances Sont pleines d'absences et d'incoherences Mais rien empeche d'avoir confiance La science avance Sans cesse et se depasse en passant par la patience Et l'inconscience trepasse, mais recommence On ne peut pas etre sur d'avoir fini De douter de ce qui est defini
On peut croire et parfois se faire avoir On peut tout avoir sans jamais le savoir On peut croire en soi mais on ne peut pas etre sur D'etre une valeur sure, une valeur en soi
Crois moi et bois, mes belles paroles Meme si tu crois qu'elles te rendront folle Je crois en notre terre, je crois en notre mer Fils de l'univers, mon pere... bebe... bebe... Doute de ton entetement Cette croyance aveugle qui te mene vers l'avant L'avant machinalement te colle des oeilleres Les oeilleres t'assassinent, te rejettent vers l'arriere... Arriere ! arriere mecreants ! Croyez sans etre sur pour autant...
De toutes ces merveilles que je vois Je n'en veux qu'une a moi De toutes ces merveilles que je vois Je risquerai la mort Pour connaitre l'emoi De cette merveille en or Qui coule entre mes doigts Aucune substitution Ne m'donnera satisfaction Ce vol est ma mission Pas besoin de permission
De toutes ces merveilles je regarde Et je te vois encore De toutes ces merveilles je te garde Tu es la seule en or Le monde entier pourrait me crier la loi Personne ne me fera changer d'accord ni de voix Une merveille volee reste merveille en soi Une merveille en or qui me dit d'accord "Use moi sous tes doigts"
Chaque fois que je pose Mes yeux sur cette chose Et sur son corps qui colle Je Decolle
Meme si je n'ait pas le droit Je me collerai encore Tant pis de ce qu'on dira De mes doigts taches d'or J'aurais voulu payer pour ca Mais apres tout le desir ne s'achete pas Enfin, peut etre ai-je tort ?
De toutes les merveilles ... De toutes les merveilles que je garde Dans mon coffre fort La plus belle merveille me regarde Luisant de tout son or J'aurais prefere etre mort Ne jamais etre roi Plutot que tout le remords D'avoir respecte la loi Est-ce encore est-ce encore une faute, un tort ? D'avoir colle ma peau contre cette peinture d'or
Cette merveille la... qui ne s'y opposait pas Elle n'attendait que ca... Elle n'attendait que ca... Cette merveille la... qui ne s'y opposait pas Elle n'attendait que ca... Elle n'attendait que ca... Cette merveille la... qui ne s'y opposait pas Elle n'attendait que ca... Elle n'attendait que ca... Elle n'attendait que moi... Elle n'attendait que moi Cette merveille la Cette peinture d'or, qui coulait de son corps Elle n'attendait que moi.
Samedi soir est le soir De tous les excites J't'ai dit je n'veux rien savoir De ces soirees d'exaltes Pas besoin de sortir Sortir en boite comme on dit Ou tirer au sort un bar J'te dis qu'ca m'dit pas samedi soir Je veux travailler tard Je prend les notes et les deplace Mais tout cela vous depasse
C'est pas la peine de me faire la tete Tu te faches pour un rien c'est bete Parce que
Tu ne comprends pas Il ne comprends pas Vous ne comprenez pas mes valeurs Tu ne comprends rien Il n'en comprend pas moins Nous n'avons pas la meme heure
C'est pourtant pas complique 8 jours plus tard...
Invite chez machin-truc Pour passer une bonne soiree Machin-truc est tres deprime D'etre reforme de l'armee Il a vite fallu que j'avise Et que je le contredise Raide comme des poteaux electriques Ils se sont tous mis a danser Mais mon rire couvrait la musique Et machin-truc s'est avance Il m'a invite a partir Je me suis permis d'applaudir
Mais tiens tu tant a te facher De ce que je suis detache ? Je n'ai rien a cacher mais
Tu ne comprends pas Il ne comprends pas Vous ne comprenez pas mes valeurs Tu ne comprends rien Il n'en comprend pas moins C'est bien ce qui me fait peur
Tu ne comprends pas Il ne comprends pas Vous ne comprenez pas mes valeurs Tu ne comprends rien Il n'en comprend pas moins C'est bien la ou est l'erreur
Mademoiselle a tort... de negliger mes valeurs... Nous sommes fache a mort...
Tu ne comprends pas Il ne comprends pas Vous ne comprenez pas mes valeurs Tu ne comprends rien Il n'en comprend pas moins C'est bien ce qui me fait peur
Tu ne comprends pas Il ne comprends pas Vous ne comprenez pas mes valeurs Tu ne comprends rien Il n'en comprend pas moins C'est bien la ou est l'erreur
Tu ne comprends pas Tu ne comprends rien Mais que puis-je faire pour toi Que peux tu faire pour moi Si tu ne comprends pas Si tu ne comprends rien A mes valeurs A mes valeurs... En choeur...
Tous les lundis matin Je traine ma silhouette vers la gare Jamais d'ennui aucun Si c'n'est que je suis completement hagard Mais j'ai vu ce matin Une histoire se finir en bagarre De tres grands coups de poings Un homme a calme sa femme un peu trop fort Les secours ont atteint Les lieux du drame par voie de fait un peu trop tard Questionne sur le vif Je n'ai pas dit ce que j'ai vu et qui avait tort
Qui etait abusif ? Comment savoir si l'homme etait coupable ou pas ? Je l'ai pourtant vu devant moi Juste devant juste la
Ai-je le droit d'etre juge pour ca ? Je n'crois pas
Je ne jugerai pas Celui que je ne connais pas Je ne jugerai point Un lundi matin
Chaque soir sur le meme chemin J'entends des gens se battre amis, voisins, cousins... Jamais ces combats ne vont trop loin Car les mots coupent parfois comme des rasoirs Mais en rentrant ce soir La rue brillait de rouge et d'un bleu gyrophare Le rouge etait du sang Repandu sur le sol par le corps d'un chauffard Quelques metres plus loin La moto le motard n'etaient plus qu'un tas noir Difficile de savoir S'il en revenait ou s'il voulait aller loin
Mais que c'est il passe ? Au moins 2 morts et un blesse Jamais je n'ai pense Devoir temoigner 2 fois dans la meme journee Cette fois la j'en ai dit encore moins car je n'savait rien
Je ne dirai rien, car je ne sais rien Je ne dirai rien, j'en sais bien moins que ce matin Je ne jugerai, je ne dirai rien
Je ne jugerai rien de rien de rien de rien, car je ne sais rien Je ne jugerai pas ce que j'ai vu, car voir, n'est pas savoir C'est pas parce que j'ai vu, c'est pas parce que j'ai vu Que j'ai tout entendu... Je ne jugerai pas Je ne jugerai pas Non je ne jugerai pas...
Le temps ressemble a la mauvaise humeur Un rien le rend imprevisible Le ciel comme les visages changent de couleur Les nuages ont l'air d'etre susceptibles
La route est longue dans le desert Il y a du sable du sable et des putains d'eclairs Le vent nous pousse a faire marche arriere On court on court on laisse la caisse derriere
On etait pourtant au courant Mais on ecoute plus les vielles rengaines Hurry hurry voila l'ouragan On ricane mais voila l'hurrycane
Il n'y a plus rien qui traine Quand est passe l'hurrycane Il n'y a plus que du vent Quand est passe l'ouragan
La radio gueule mais personne ne l'entend Pas etonnant, car la voiture danse sur le pare chocs avant La scene se passe, en 2 temps 3 mouvements 1 et 2 et 3 Quand tout tout, quand tout fout le camp, en un coup de vent
On etait pourtant au courant Mais on ecoute plus les vielles rengaines Hurry hurry voila l'ouragan On ricane mais voila l'hurrycane
Il n'y a plus rien qui traine Quand est passe l'hurrycane Il n'y a plus que du vent Quand est passe l'ouragan
Je n'ai jamais su quelle etait la bonne attitude Pour ne pas se laisser bercer par les habitudes Je voudrais voyager sans bagages J'ai assez fait le passager, de mes certitudes
Je voudrais pour tourner la page Perdre le nord Gagner le sud Et les bonnes latitudes
Je n'ai jamais su mesurer la bonne distance Je suis loin de savoir parler en toutes circonstances Je me refuse a repeter les phrases Les phrases denuees de sens, qui gachent les silences
Je voudrais tant communiquer Avec aisance Ce que je pense Meme si c'est sans importance
J'ai envie d'evidence Et de beatitude Assez de bienveillance Assez de solitude
J'ai envie d'evidence Et de beatitude Je plaide l'impatience J'accuse la lassitude
Condamne, Condamne...
Condamne, A avancer dans l'experience de l'incertitude Condamne A depasser les influences et les inquietudes Condamne A remplacer la negligence par l'exactitude Condamne a chercher la bonne attitude
Ne dis pas qui tu es Mais dis que tu le sais Ne dis pas ce que tu fais Mais fais ce que tu dis Ne dis pas ce que tu pense Mais pense ce que tu dis Ne dis pas que tu danse Mais danse si t'as envie
Je me sens incapable De tricher de raconter des fables Je ne veux pas mentir mais te dire Que je te crois irremplacable J'aimerais que tu oublies Que tu effaces de ton esprit Toutes mes tentatives si naives Tendant a te lasser de moi
Mais tu ne reponds pas A croire que tu ne m'entends plus Depuis quelques minutes Ne m'laisse pas parler dans l'vide Je voudrais eviter la chute
Je ne trouve pas mes phrases Mais je voudrais inverser la phase Je voudrais faire en sorte que tu sois Lasse de te lasser de moi
Mais tu ne reponds pas A croire que tu ne m'entends plus Depuis quelques minutes Mais tu ne reponds pas A croire que tu ne m'aime plus Depuis quelques minutes Ne m'laisse pas parler dans l'vide Je voudrais eviter la chute
Ton silence danse dans mes tripes La triste transe du mauvais trip Ca me rappelle a chaque fois Que je ne me lasserai pas de toi comme ca
Je voudrais faire en sorte que tu sois Lasse de te lasser de moi