Disc 1 | ||||||
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1. |
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Monsieur Blanc, jamais de repos,
sept heures du matin, deja au boulot, fatigue avec tout ce bruit, n'a pas ferme l'oeil de toute la nuit. Et la-bas, la-bas, tout la-bas, dans un' ile gross' comm' un p'tit pois. Papous, papous, deux papous deux papous gentils comm'tout, dans un coquillage d'argent, ecoutent chanter l'ocean. Papous, papous, deux papous deux papous gentils comm'tout, ont cueilli pour s'habiller des guirlandes d'orchidees. Monsieur Blanc courir pour manger, courir pour travail, courir pour aimer, Monsieru Blanc regarder cent fois si la p'tite aiguille, elle est toujours la. Et la-bas, la-bas, tout la-bas, dans un' ile gross' comm' un p'tit pois. Papous, papous, deux papous deux papous gentils comm'tout, pour se donner du mouv'ment, dansent, dansent dans le vent. Papous, papous, deux papous deux papous gentils comm'tout, ont cueilli pour dejeuner, un panier de fruits dores. Monsieur Blanc pilule pour le coeur, pilule pour le foie, pilule pour sa soeur, tout l'argent donne au docteur, donne avocat, donne precepteur. Et la-bas, la-bas, tout la-bas, dans un' ile gross' comm' un p'tit pois. Papous, papous, deux papous deux papous gentils comm'tout, passent le temps a s'embrasser en s'frottant le bout du nez, Papous, papous, deux papous deux papous gentils comm'tout, s'endorm'nt sur un lit de fleurs sans connaitre leur bonheur. papous, papous, deux papous.. |
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2. |
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Un gendarme doit avoir de tres bons pieds,
Mais c'est pas tout, Mais c'est pas tout. Il lui faut aussi de la sagacite, Mais c'est pas tout, Mais c'est pas tout. Car ce qu'il doit avoir, et surtout, C'est d'la tactiqu', De la tactiqu', dans la pratiqu'. Comm' la montre a son tic tac, Le gendarme a sa tactiqu'. Attendez un peu que j'vous expliqu' : La taca taca tac tac tiqu' Du gendarme... C'est de bien observer Sans se fair' remarquer. La taca taca tac tac tiqu' Du gendarme, C'est d'avoir avant tout Les yeux en fac' des trous. Contravention ! Allez, allez, Pas d'discussion ! Allez, allez, Execution ! Allez, allez, J'connais l'metier. La taca taca tac tac tiqu', Du gendarme, C'est de verbaliser Avec autorite. Il y a ceux qui n'ont pas d'plaque a leur velo, Mais c'est pas tout, Mais c'est pas tout. Faut courir apres tous les voleurs d'autos, Mais c'est pas tout, Mais c'est pas tout. Les gens disent : "Oh, les gendarmes quand on a Besoin d'eux, ils ne sont jamais la." Je reponds du tac au tac, Car, pensez, j'ai ma tactiqu', Attendez un peu que j'vous expliqu' : La taca taca tac tac tiqu', Du gendarme, C'est d'etre toujours la Quand on ne l'attend pas. La taca taca tac tac tiqu', Du gendarme, C'est d'etre perspicac' Sous un p'tit air bonass'. Contravention ! Allez, allez, Pas d'discussion ! Allez, allez, Execution ! Allez, allez, J'connais l'metier. La taca taca tac tac tiqu', Du gendarme, C'est d'etre constamment A ch'val sur l'reglement |
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3. |
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Je suis l'chef d'une joyeuse famille,
Depuis longtemps j'avais fait l'projet D'emmener ma femme, ma s?ur, ma fille Voir la revue du quatorze juillet. Apres avoir casse la croute, En ch?ur nous nous sommes mis en route Les femmes avaient pris le devant, Moi j'donnais le bras a belle-maman. Chacun devait emporter De quoi pouvoir boulotter, D'abord moi je portais les pruneaux, Ma femme portait deux jambonneaux, Ma belle-mere comme fricot, Avait une tete de veau, Ma fille son chocolat, Et ma s?ur deux ?ufs sur le plat. Gais et contents, nous marchions triomphants, En allant a Longchamp, le c?ur a l'aise, Sans hesiter, car nous allions feter, Voir et complimenter l'armee francaise Bientot de Lonchamp on foule la pelouse, Nous commencons par nous installer, Puis, je debouche les douze litres a douze, Et l'on se met a saucissonner. Tout a coup on crie vive la France, Credie, c'est la revue qui commence Je grimpe sur un marronnier en fleur, Et ma femme sur le dos d'un facteur Ma s?ur qu'aime les pompiers Acclame ces fiers troupiers, Ma tendre epouse bat des mains Quand defilent les saint-cyriens, Ma belle-mere pousse des cris, En reluquant les spahis, Moi, je faisais qu'admirer Notre brave general Boulanger. Gais et contents, nous etions triomphants, De nous voir a Longchamp, le c?ur a l'aise, Sans hesiter, nous voulions tous feter, Voir et complimenter l'armee francaise. En route j'invite quelques militaires A venir se rafraichir un brin, Mais, a force de licher des verres, Ma famille avait son petit grain. Je quitte le bras de ma belle-mere, Je prends celui d'une cantiniere, Et le soir, lorsque nous rentrons, Nous sommes tous completement ronds. Ma s?ur qu'etait en train Ramenait un fantassin, Ma fille qu'avait son plumet Sur un cuirassier s'appuyait, Ma femme, sans facon, Embrassait un dragon, Ma belle-mere au petit trot, Galopait au bras d'un turco. Gais et contents, nous allions triomphants En revenant de Longchamp, le c?ur a l'aise, Sans hesiter, nous venions d'acclamer, De voir et de complimenter l'armee francaise |
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Le voleur de pervenches
Il est encore en prison Il a vole deux pervenches Pour en faire deux chansons Il a fait la premiere Pour le beaux yeux de Sylvie La deuxieme pour sa mere Les deux femmes de sa vie Bienheureux le voleur Quand il vole des fleurs Pour l'amour et le c?ur La, la, la, la . . . . Le voleur de pervenches A le c?ur en liberte Les prisons sans dimanche N'empechent pas d'aimer Et pour sa recompense Un miracle est arrive Car il pleut des pervenches La prison s'est ecrasee Bienheureux prisonnier Ton amour t'a paye D'un printemps tout entier La, la, la, la . . . . Le voleur de pervenches S'est enfuit de sa prison Il a des fleurs dans les manches Et l'printemps aux talons Toutes ces fleurs pour sa mere Pour Sylvie et ses beaux yeux Il a fleurit toute la terre Les printemps sont toujours bleus La, la, la, la . . . . |
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18. |
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