Disc 1 | ||||||
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J'aime l'empreinte du vent laissee dans mes cheveux
J'aime quand le soleil vient a forcer mes yeux A detourner le regard Et rechauffer une bonne part Et quand l'air de rien, l'air du matin Pour un pas de trop, on a les pieds dans l'eau Et c'est la qu'on voudrait bien Devenir un vieux marin Pour oublier, qu'on n'est pas des Des cachalots Non, ce n'est pas mon lot L'eau, c'est pas mon lot... J'aime quand sur le sable, la mer est dans mon dos Et que d'une vague, elle me sale aussitot En me cuisant l'epiderme Elle me rappelle a la terre ferme Sur laquelle mes chevilles ont plie Sous le poids de la necessite Et c'est la qu'on voudrait bien Avoir un pied, un pied marin Pour oublier, qu'on n'est pas des Des cachalots Non, ce n'est pas mon lot L'eau, c'est pas mon lot... J'aime le temps du grain et l'onde sous l'ondee J'aime quand la tempete emmele les filets Et c'est la qu'on se sent bien On se sent bien un peu terrien Sans oublier qu'on est pas des Des rougets barbets, a la criee ! La criee, c'est pas ma tasse de the |
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3. |
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J'attends la panne au tournant
Quand tout va bien, c'est inquietant Les catastrophes sont sur mes talons Je suis un Homeron Quand, tres souvent, je fuis l'incendie Je mets de la poudre d'escampette C'est juste un peu de magie Car, saperlipopette! Ca me rassure, c'est incroyable Ce que j'endure, c'est effroyable De n'avoir jamais eu de chance A ce point la, depuis ma naissance Ce n'est pas que je m'ennuie C'est la, la quete de toute une vie De ne pas se demonter Avant d'etre arrivee Me voila sur l'Himalaya C'est pas ma veine, qu'est-ce que j' fous la J'etais partie pour trouver refuge Au pire, faire de la luge C'est pas rien d'etre au sommet Surtout quand on voulait pas y aller Mais si je descends dans la poudre blanche J'declenche une avalanche Ca me poursuit, c'est incroyable Ce que j'induis, c'est effroyable Comme erreur, vraiment pas de chance A ce point la, depuis ma naissance Ce n'est pas que je m'ennuie C'est la, la quete de toute une vie De ne pas se demonter A vant d'etre arrivee Au pays ou l'on arrive jamais Ce pays qui est le mien, je sais Oui, je sais que c'est la mon alibi Ma quete de petit Homeron La recherche de ce foutu pays Dont je trouverai le nom Et quand les idees noires sont a mes trousses Bandit notoire, je les detrousse Et je fais du cousu-main Avec mes peaux-de-chagrin Car je sais bien que mon destin N'est pas de ceux dont on reclame La douceur du satin Alors sans etat d'ame Je perdure, c'est incroyable Et j'endure, c'est effroyable De n'avoir jamais eu de chance A ce point la, depuis ma naissance Ce n'est pas que je m'ennuie C'est la, la quete de toute une vie De ne pas se demonter Avant d'etre arrivee Au pays ou l'on arrive jamais Ce pays qui est le mien, je sais Oui, je sais que c'est la mon alibi Ma quete de petit Homeron La recherche de ce foutu pays Dont je trouverai le nom |
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5. |
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Je suis sourde, je vie au pays des esgourdes
Lasses, Dans le silence ou je me prelasse Si tendrement, si calmement A l'abri des redites Je respire, on m'evite C'est monotone Ces mots Ces mots A mon oreille sensible, tous ces mots Sonnent "automne" Tout's les palabres Tout's les palabres en cascade Silence, silence, silence Tout's les discours Les discours de chasse a courre Silence, silence, silence Tous vos rates, mmmm, non Tous vos derates, mmm, non Vos sous-evalues, non plus, non Vos sous devalues, oh non Car moi, il faut bien me comprendre Qu'on me parle d'amour Et je veux bien l'entendre C'est comme ca Mes oreilles se reveillent Au cri d'amour, au cri d'amour Des nenuphars, des nenuphars Des nenuphars, car... J'aimerais bien Ne plus entendre le matin Que tes mots Tes mots si ronds d'emotion Ta voix si douce Je le sens, me pousse A te tendre une oreille Dans son simple appareil Tes mots nomment Tes mots Tes mots A mon oreille sensible Tes mots te nomment "aimant" Alors tous les faussaires Les faussaires du glossaire Silence, silence, silence Les erudits Qui nous l'ont deja dit Silence, silence, silence Tous les bavards, mmm, non Ne sont par avares, mmm, non D'un joli point de vue C'est tout vu Car c'est le refus, mon ouie dit non Car moi, il faut bien me comprendre Qu'on me parle d'amour Et je veux bien l'entendre C'est comme ca Mes oreilles se reveillent Au cri d'amour, au cri d'amour Des nenuphars, des nenuphars Des nenuphars, car... Je suis sourde, je vie au pays des esgourdes Lasses, Lasse Dans le silence ou je me prelasse Si tendrement J'attend le moment L'instant sans pareil Ou je prete une oreille Une oreille... |
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6. |
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7. |
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Mmmmm oui, j'ai le don
Mmmmm oui, je suis douee J'ai acquis le don d'ubiquite Je me fais des passes Oui, je me surpasse Dans l'art de me servir J'ai fait mes classes Je joue en duo Avec mon ego Je suis toujours au four et au moulin J'engrange les grains Je joue les faux semblants On m'attend noir, je reponds blanc Par mon applomb, oui je surprends Tous les defenseurs de la bonne foi Car je ne connais qu'une loi Celle qui a fait de moi un roi Au domaine de la double vie C'est moi le prince regie Faudra etre tres nombreux Pour me coincer, serieux! Car a ma double identite, je tiens Comme cet os a moelle tient a son chien Je fais des doubles Je me dedouble Je copie ma pomme Sur papier carbone Dans les situations les plus complexes Qu'elles soient concaves ou bien convexes De tout tracas, je me dedie En lancant un “va voir la-bas si j'y suis!” Car je suis sure de mon cas Qu'etant ici, je serai la-bas Et puis tant pis si ca vexe Pas si simple d'etre complexe... Faudra etre tres nombreux Pour me coincer, serieux! Car a ma double identite, je tiens Comme cet os a moelle tient a son chien Je joue les jumelles Sans les demoiselles Je copie ma pomme Sur papier carbone Mmmm oui, j'ai le don Mmmm oui, je suis douee J'ai acquis le don d'ubiquite |
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8. |
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Sans rancune, sous la lune
On applaudit les somnambules Pas trop fort, juste un reconfort Pour leurs efforts Dans la nuit, juste un bruit Celui de leurs pas sur les toits Cible, o sensible, tu t'immobilises Au bord de l'abime Trois pas en arriere Que glacent nos arteres Trois pas en avant Pour prendre le temps D'imaginer la chute, mais chuuut... Sans rancune, sous la lune On applaudit les somnambules Pas trop fort, juste un reconfort Pour leurs efforts De tous ceux qui, dans la nuit Sans se soucier vivent un reve Et leurs yeux, leurs yeux grands ouverts Ne voient pas le danger Une ombre menacante Abime dans l'attente Juste un fil dans le vide En suspend, l'oeil livide Est-ce la le moment de la chute, mais chuuut... Sans rancune, sous la lune On applaudit les somnambules Pas trop fort, juste un reconfort Pour leurs efforts Dans la nuit, juste un bruit Celui de leurs pas de gouttiere Qui s'effacent, sans en avoir l'air Dans l'ecrin d'un bon lit... |
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9. |
| 3:37 | ||||
Nous voguons tous ensemble sur un Tita... nic
Chacun son homme Chacun son dogme Chacun son... tic! Nous dinons dans de la vaisselle repertoriee Nous dinons dans de la vaisselle lavee, oui Nous dinons dans de la vaisselle rincee Nous voguons tous ensemble sur un Tita... nic! Qui, une fois cassee se collectionnera lorsque nous auront sombre dans les eaux glacees, Nos os glaces feront claquer des dents nos faces cachees, Noyees de honte... Car le naufrage est au bout du cou...loir Au fond, cette lame de fond, du fond de notre oeil...hagard Nous, au fond nous l'avons bien cherche du regard Nous savons, nous, les savons fous, le savons Nous savons bien que nous accumulons Les erreurs et toutes les heures ou la mer avale un Titanic Un tic, nous payons l'addition dans de la vaisselle sale Nous voguons tous ensemble sur un Tita... nic Chacun son homme Chacun son dogme Chacun son... tic! Nous dinions dans de la vaisselle repertoriee Nous dinions dans de la vaisselle lavee, oui Nous dinions dans de la vaisselle rincee Qui se collectionnera lorsque nous aurons sombre Alors, vive les coques de noix! Vive les coques de noix... |
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10. |
| 2:54 | ||||
Si mon amour etait comme un petit ruisseau
On aurait bien envie d'aller se mettre a l'eau De patauger au gre de cette onde joyeuse Se disant: “Mais mon Dieu, qu'il est doux, mais qu'il est doux d'etre amoureux!” Oui, mais mon amour est un orage Qui fait chavirer en moi tout ce bel equipage Oui, mais mon amour est un naufrage Car dans mon ame, souffle le vent du large, le vent du large Si mon amour etait comme un petit oiseau bleu Il volerait de bonheur en petit bonheur Ne se lassant pas de gazouiller a toute heure “Mais mon Dieu, qu'il est doux, mais qu'il est doux d'etre amoureux!” Oui mais mon amour, est une buse Un grand rapace qui plane au dessus de ses muses Oui mais mon amour, est un carnage Car dans mon ame, souffle le vent du large, le vent du large Si mon amour etait comme un petit nuage Tout doux et tout moelleux, sage comme une image Deux anges passant par la, etonnes et curieux Se diraient:” Mais mon Dieu, quel ennui d'etre amoureux!” Oui mais mon amour est infernal La ou l'on cherche le bien, on y trouve le mal Oui mais mon amour est infernal Car dans mon ame, souffle le vent du large, le vent du large |
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11. |
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12. |
| 5:10 | ||||
C'est tentant
C'est tres tentant ce dehanchement Sans desenchanter Laissons nos hanches danser C'est ardent C'est tres ardent cet envoutement Sans trop se vouter Laissons-nous nous transporter O seant C'est ce seant qui sensiblement Nous fait osciller Laissons nos ceans danser Aux accents Accents trainants et insinuants Sans desenchanter Laissons nos accents danser |
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Disc 2 | ||||||
1. |
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On n'a pas besoin, de chercher si loin
Non, non, n'a pas besoin de chercher si loin On trouve ce qu'on veut, a cote d'chez soi Des sourires, des aveux et des langues de bois Qui t'alanguissent, te pourrissent et font de ton cerveau Un joli petit brouillon Ou l'amour, l'amour de son prochain On verra ca demain Avant tout, faut bien s'occuper de sa petite personnalite Les autres ont tant, tant, tant, tant de defauts Que dans tout ca mon petit ego Va se noyer, mon dieu, je le crains Dans l'amour de mon prochain On n'a pas besoin, de chercher si loin Non, non, n'a pas besoin de chercher si loin C'est etre entre amis, le vrai paradis De tribu en tribu, on a le dessus Sur tout ce qui menace notre carapace Car aux differences, nous on y pense On pense a l'amour, a l'amour de son prochain On en pense que du bien Mais on a tous notre territoire Et, la, tu vois, on veut pas d'histoires On peut toujours en discuter Entre tribus civilisees D'accord pour l'amour de son prochain S'il m'est prouve qu'c'est un type bien On n'a pas besoin, de chercher si loin Non, non, n'a pas besoin de chercher si loin Non, il ne faut pas se laisser faire La vie n'est pas un grand mystere C'est dans l'amour de son prochain Qu'il faut envisager demain |
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2. |
| 4:22 | ||||
3. |
| 4:06 | ||||
Oh, mon amour, il ne faut pas me laisser
Sombrer toute seule, quand vient la nuit, Dans les bas-fonds les plus retires De ces reves, ou je t'oublie Oh, mon amour, ne me laisse pas Rever de toi, quand je m'ennuie Car un autre vient m'arracher a tes bras Et me jeter sur un lit de perles Mais je n'veux pas de cet homme -la, Ni de ce lit qui me sourit Et toutes ces perles qui tombent a terre Ca me fait peur, j'ai peur, oui, Mais je reve encore Il ne faut pas me laisser Sombrer toute seule, quand je m'ennuie, Dans les bas-fonds, les plus retires, De ces reves ou je t'oublie Oh, mon amour, ne me laisse pas Me faire executer par ce soldat Qui s'apprete a percer ma poitrine De trois toutes petites balles en fer blanc Mais il s'approche lentement de moi Et il decroche un grand coutelas Qu'il plante en moi, dans mon coeur qui bat, Ca me fait peur, j'ai peur, oui, Mais je reve encore... Il ne faut pas me laisser Sombrer toute seule, quand vient la nuit, Dans les bas-fonds les plus retires De ces reves, ou je t'oublie Oh, mon amour, viens avec moi Dans mon sommeil, je t'ouvre les bras Pour que tu m'y rejoignes enfin, Au creux de ces songes de petit matin Et meme si tu te noies dans la mer, Un elephant volant, fendant l'air, T'apporte a moi, quand les chiens aboient, Te voila dans mes bras, te voila Mais je reve encore... Oh, mon amour, il ne faut pas me laisser Sombrer toute seule, quand vient la nuit, Dans les bas-fonds les plus secrets De ces reves, ou je t'oublie Oh, mon amour, toi, n'oublies pas Oh, non, n'oublies pas de veiller sur moi Car a force de rever toute eveillee Il faudra bien me rever, oui, me rever Oui, me reveiller |
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4. |
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Mesdames et Messieurs, bienvenue dans le train de l'ennui
Le train qui ne deraille jamais sur ses voies de fait Tout commence petit, deja tout petit Petit a petit l'ennui grandit Mais attention, il ne faut pas confondre un embryon de sympathie Avec un manque d'appetit Petit, petit, cet appetit de pie voleuse Et voila, l'envie de vivre De vivre a sa guise Mais l'on se deguise, alors bientot une humeur se glisse On envie son voisin, on devient complice Et deja, l'air est vicie Toute mechancete vient a point nomme Meme moi, je tuerai pour une chaise Sur laquelle me hisser en divinite, que de vanite, de viles idees On n'hesite pas! On egorge et on etripe On devient vraiment cynique C'est l'Hallali, oh la, l'as de pique Que l'on astique, le noir aspic, le noir aspic, le noir aspic Et lorsque la coupe est pleine, l'on se rend compte, enfin Qu'on est pas la pour se faire emmerder par l'etat Par des tas, des tas, des tas de choses sans importance Alors on danse Oui, on danse Tous en cadence On danse Allez, danse! |
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5. |
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6. |
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7. |
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C'est dans le port d'Istanbul
Berce par l'ivresse Et les plis de la houle Qu'un homme est en liesse Tout au fond d'un canot Il deguste et sirote Des liqueurs au tonneau Car de tous les plaisirs De cette terre Il a goute o souvenir amer des saveurs d'une vie bourlinguee Et dans le port d'Istanbul A l'heure ou les mosquees Adressent a la foule Leurs prieres, simultanement Tous les chalands De leurs poumons d'acier Entonnent le chant Le chant du depart Le gros bourdon Du desespoir De tous les marins qui ne partiront pas ce soir C'est la bourlingue, des vieilles carlingues Celles qui sont usees, d'avoir de tout abuse C'est la bourlingue, des vieilles carlingues Celles qui sont usees d'avoir ete medusees Et dans le port d'Istanbul Comme les coques d'acier Sont bouffees par la rouille L'ame de l'homme est trouee De souvenirs anciens Qui, malgre lui, s'acharnent A torturer son ame Son ame de mataf De mataf amer Car l'avenir est maintenant Derriere lui, il le sait, il ne repartira pas C'est la bourlingue, des vieilles carlingues Celles qui sont usees, d'avoir de tout abuse C'est la bourlingue, des vieilles carlingues Celles qui sont usees d'avoir ete medusees |
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8. |
| 3:45 | ||||
Un felin ruminait lentement, lentement
Sans aucun doute, c'etait un lion C'en etait un, c'en etait un C'en etait un qui s'etait peint Un bel avenir, sans effusion De sentiment, sans confusion Sans effusion, c'etait un lion Un felin ruminait lentement, lentement Sans aucun doute, c'etait un lion C'en etait un, c'en etait un C'en etait un, jamais deux C'en etait un, jamais doux Seulement calin, avec ses proies Qu'il adorait, sans perdre son sang froid Un felin ruminait lentement, lentement Sans aucun doute, c'etait un lion C'en etait un, c'en etait un C'en etait un, epuise par les assauts repetes De cette lionne assermentee Mais il pensait, mais il pensait Il pensait tout content, tout content, tout content: "Je suis le roi de la foret!" Je suis le roi de la foret! |
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9. |
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10. |
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11. |
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Ainsi soit-il, ach'tez-moi deux sous d'fil
Fil a coudre, fil a broder, fil a marquer, fil a machine Ben vas-y ma cousine! Ainsi soit-il, ach'tez-moi deux sous d'fil Vous ne savez pas d'ou je viens Moi non plus, je n'en sais rien Je suis venue sur la Terre Par le premier courant d'air On vient comme on peut Mais pas comme on veut Ceux qui ne viennent pas N'ont pas l'embarras D'chercher leur bifteck Et leur pain avec D'ailleurs, entre nous Dans l'quartier, tout l'monde s'en fout Ainsi soit-il, ach'tez-moi deux sous d'fil Fil a coudre, fil a broder, fil a marquer, fil a machine Ben vas-y ma cousine! Ainsi soit-il, ach'tez-moi deux sous d'fil Vous ne savez pas ou l'on va Moi non plus, et c'est pour ca Que j'me tords et que j'rigole Quand j'vois des types qui s'affolent Faut pas s'la creuser Bah... Il faut s'amuser Ceux qui n's'amusent pas N'ont que l'embarras D'voir, cet ete Le dollar monter S'il baisse, entre nous Dans l'quartier, tout l'monde s'en fout Ainsi soit-il, ach'tez-moi deux sous d'fil Fil a coudre, fil a broder, fil a marquer, fil a machine Ben vas-y ma cousine! Ainsi soit-il, ach'tez-moi deux sous d'fil Vous ne connaissez pas l'avenir Moi non plus, je laisse venir Si c'est l'amour qui commence J'y vais d'ma p'tite romance On fait comme on peut Mais pas comme on veut Sacre ! V'la l'agent Passez vite l'argent Ce type la m'emballe Et fait du scandale Chaque fois qu'il me voit Je crois qu'il en pince... pour moi Ainsi soit-il, ach'tez-moi deux sous d'fil |
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12. |
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Jusqu'au jour d'aujourd'hui, ma vie n'etait qu'ennui
J'errais seule dans l'existence, sans connaitre les transes De l'amour, du bel amour qui vous fait tour a tour Palpiter le palpitant ou bien claquer des dents Mais voila que depuis ce matin Pour un beau gars, ah, j'ai le beguin Je l'ai vu et je l'ai r'connu Oui, c'est lui, cette fois c'est bien lui L'homme de ma vie Mais y'a comme qui dirait, un hic Chez ce garcon tres, tres chic Quand de mes douces oeillades, je lui ai fait l'aubade L'a pas eu l'air d'apprecier, mon Dieu, qu'c'est complique C'est-y pas beau, ca, monsieur, de tomber amoureux Comme on tombe en angine, tout fievreux C'est-y pas beau, ca, monsieur, qu'en moins d'une heure ou deux On soit plus qu'un, qu'on soit deux C'est-y pas beau, ca, monsieur, qu'aux plaisirs de l'amour On y, on y, on y revienne toujours Meme quand ca nous joue de biens sales tours Mais d'aventure en aventure de delice en blessure On en vient a se demander si l'on est assez dur Pour ce charmant jeu de hasard, qu'on joue a qui perd, gagne Mais qui vous remplit d'espoir des que l'on tombe en panne Car demain, ah, demain matin Pour un beau gars, j'aurai le beguin. Je l'verrai et l'reconnaitrai, Oui, c'est lui, ah, oui, c'est bien lui L'homme de ma vie Mais, y'aura surement comme un hic Chez ce garcon tres, tres chic Mais l'important nous dit-on, c'est de participer Au plus grand des marathons, sans se decourager C'est-y pas beau, ca, monsieur, de tomber amoureux Comme on tombe en angine, tout fievreux. C'est-y pas beau, ca, monsieur, qu'en moins d'une heure ou deux On soit plus qu'un, qu'on soit deux C'est-y pas beau, ca, monsieur, qu'aux plaisirs de l'amour On y, on y, on y revienne toujours Meme quand ca nous joue de biens sales tours |
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13. |
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14. |
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Un jeune homme de banlieue ouest, se piquait de curiosite a mon sujet
Et me demandait: “Mais Belle, pourquoi tant de celibat, pourquoi, pourquoi, pourquoi?...” Parce que les hommes me fuient Comme la peste ou le cholera, tu choisis On me sourit, mais croyez moi On n'se frotte pas, non on n'se frotte pas a moi Car qui s'y frotte, qui s'y frotte, s'y pique Et quand un homme est pique au vif Pour lui, je suis un roc, je suis un if Et qu'est-ce qu'un if, Messieurs et Mesdames, je vous le pose en mille, et bien Mano va vous l'expliquer en quelques mots Un if est un conifere toujours vert, aux feuilles longues et etroites, Portant un petit fruit rouge vif, mais revenons plutot au vif du sujet, avec notre ami australien de nature fort genereuse et trompettiste de renommee internationale... Il me faisait remarquer, que ce jeune homme blond, aux yeux si clairs Me devorait des yeux par dessous ses paupieres Mais je sais si bien Que lorsque je lui dirai “Viens!” Decontenance, les bras ballants Il me demandera “Mais qu'est-ce que tu attends? De moi, qu'attends-tu de moi...” Pourquoi tant de haine Tout ca, parce que les hommes me craignent Comme si j'pouvais leur faire du mal On me sourit mais croyez-moi On n'se frotte pas, non on n'se frotte pas a moi Et quand un homme est pique au vif Pour lui je suis un roc, je suis un if Regardez-moi bien ce jeune homme au type mediterraneen Assis sur sa chaise, une guitare entre les mains, qui me disait ceci Ecoutez-bien, il me disait, “Belle!" "Une belle fille comme toi ne peut pas rester seule, c'est une injure a l'amour, tu es faite pour l'amour!” Mais je sais si bien Comme dans les contes, tout finira bien Et qu'un homme me coupera les ailes Avant, que je n'le change en statue de sel Ils vecurent heureux et eurent beaucoup, beaucoup, beaucoup de bons moments Car si les hommes me craignent Il y en aura bien un, une fois Qui se frottera, frottera a moi Qui s'y piquera et pique au jeu Aux jeux de l'amour, aux “je t'aime, mon amour” Sans avoir peur des mauvais jours |
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15. |
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Disc 3 | ||||||
1. |
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Voici une nette affluence D'astres baudis, de comtes abruties De part et d'autre du croissant de lune Vrombissent et pullulent Des mtores affligeantes Aux trajectoires dilettantes {Refrain:} Mais que fait la Nasa? Nom d'un p'tit cosmonaute en bois Mais que fait la Nasa? Tonnerre! Mais que fait la Nasa? Mais...mais...mais que fait la Nasa? Un trou noir aberrant Grande bouche sans dent, d'un courant ascendant Engouffre, englouti Aspire tout un pan de cration cleste Quelle ironie, quel ulcre Pour notre bel univers... {au Refrain} Au sein d'une ambiance sidrale Tandis que des trublions photons-patapon S'upercutent et s'interlopent, bien plus que de raison Saouls par leurs chauffoures En semant la panique Ruinent un champ magntique {au Refrain} |
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2. |
| 3:31 | ||||
Paroles: Belle du Berry. Musique: David Lewis, Paris Combo 2001 "Attraction"
Cela fait des ans Des ans Que les anges passent Cela fait dsordre Ces ordres Et des ordonnances Que des gens trs Pour des gens trs Pour que des gens trpassent Au loin Sans arrt, sans fin, trois petits points... Cela fait des rires Et pire Drisoires histoires Comme des contes de fe Qu'on fait Des faits sans le savoir C'est du quotidien Tomb la veille Comme une pluie de neige Recouvrant nos orteils Sans arrt,sans fin, trois petits points... Cela fait des ans Des ans Que mon ange passe Devant mon lit dfait En fait Qu'il dfait quand il passe Pour me montrer Que dans ce monde trs Que dans ce monde quelqu'un Me tient Sans arrt,sans fin, trois petits points... |
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3. |
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Voila que je tire un trait
Et que sur mon destin, je mets Des signes et puis enfin des croix Des croix sur tout ce que je ne veux pas Comme ces jeux quand on etait enfant Que nos crayons tracaient souvent Des ronds dans les grilles ou bien des croix Pour que le morpion n'avance pas Mais en attendant On joue de la fuite en avant Mais en attendant... Des mots... Des croix, des ronds, des "ah", des "oh" ... Des joies... Maintenant je tire des traits Qui viennent se graver sur mon front Ces fronts plisses qui en disent long Sur le montant des deceptions Traits semblant aux garde-barrieres Ces signes qu'on fait ne sont plus a faire Sont traces pour nous rappeler Par quels chemins nous sommes passes Mais en attendant On joue de la fuite en avant Mais en attendant... Des mots... Des croix, des ronds, des "ah", des "oh" ... Des joies... Tout comme ces grottes au caractere Prehistorique, enfouies sous terre Nos vies se gravent de dessins Pour que ne s'aggravent pas nos destins De Braque en Braque et de Picasso Nos memoires sont de vrais tableaux Qu'un trait souligne les moments Dont je me souviendrai longtemps Mais en attendant On joue de la fuite en avant Mais en attendant... Des mots... Des croix, des ronds, des "ah", des "oh"... Des joies... |
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4. |
| 3:39 | ||||
Six masques en toc
Six faces mastoc Ont dans toute la nuit Autour de mon lit Six masques en toc Six rves en stock Ont tu mon ennui De quelques pas d'esprits Aussitt que je les vois apparatre Sans un mot, les voil qui s'apprtent A danser, leur grande bouche ouverte Et leurs os, cliquetantes castagnettes {Refrain:} Dans la nuit, mon cur s'enfuit Dans la nuit, mon me est aux abris Six masques en toc Six faces mastoc Ont dans toute la nuit D'tranges chorgraphies Six masques en toc Six figures ad hoc Ont tu mon ennui De quelques pas d'esprits Aussitt, leurs tranges silhouettes Sans un mot, voltent face et m'inquitent Mais au vue de leur danse effrne, je prte Un regard envot, au son des castagnettes {au Refrain} Aussitt, que leurs membres se dmnent Sans un mot, les voil qui m'entranent A danser, ma grande bouche ouverte Et mes os, comme un chant de castagnettes {au Refrain} |
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5. |
| 3:58 | ||||
Si ce n'est pas le vent du changement
Qui vient souffler de l'air a mes ailes Ce n'est pas un courant d'air que j'attends Pour m'envoler jusqu'au ciel J'ai besoin d'un petit vent bien pressant Pour me donner de l'altitude Et savourer tout en planant Cette idee de plenitude. Mais voila, ca n's'invente pas Ce calme plat, si plat Sans un nuage, sans un cœur qui bat… Si ce n'est pas le vent du plaisir Qui vient combattre mon apesanteur Je ne laisserai pas un mauvais zephyr Me pousser droit vers un leurre Car si l'amour n'est pas dans l'air Je prefere rester sur terre Et si j'en crois mes amies les fourmis Dans leur lointaine idee des airs, Me predire une vie de paradis De labeur et de carriere Plus jamais seule, entouree de confreres Et de bien amicales consœurs, Je saurais bien trouver la maniere D'aborder le bonheur. Mais voila, ca n's'invente pas Ce calme plat, si plat Sans un nuage, sans un cœur qui bat… Si ce n'est pas le vent du plaisir Qui vient combattre mon apesanteur Je ne laisserai pas un mauvais zephyr Me pousser droit vers un leurre Car si l'amour n'est pas sur terre Je prefere reprendre l'air Si ce n'est pas le vent du changement Qui vient souffler de l'air a mes ailes Ce n'est pas un courant d'air que j'attends Pour m'envoler jusqu'au ciel Je recherche vainement l'attraction Terrestre ou s'il le faut lunaire Qui me fera prendre position Pour l'etre extra, l'ordinaire… Si l'amour n'est pas dans l'air Je prefere rester sur terre Mais si l'amour n'est pas sur terre Je prefere reprendre l'air |
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6. |
| 3:45 | ||||
7. |
| 3:27 | ||||
Dans les bras d'un loup je pense m'etre blottie
Entre deux babines a ses canines, je vois Il me regarde souvent le sourcil attendri Et quand il pense a moi ses oreilles, louvoient, je vois Je vois bien qu'il sourit... Je le vois bien, moi aussi et dit que je l'apprecie Que dans sa fourrure j'y perds mon envergure, je vois Et quand de son chant nocturne il vient a briser l'ennui Dans les bras d'un loup je pense m'etre endormie, je vois Je vois bien qu'il sourit... Dans les bras d'un loup je pense m'etre blottie Entre deux babines a ses canines, je vois... Je vois bien qu'il sourit... |
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8. |
| 3:25 | ||||
Bienvenue, Ella... Une plume de mon oreiller S'est furtivement vade Pour atterrir sur le piano et ainsi Te tirer hors de mon lit L, paisible est l'veil Quand on pense aux tourbillons du sommeil Et des rves agits qui sont faits Dans la chambre d' ct Dans la chambre d' ct Le sommeil appartient ceux Qui savent fermer les yeux Sur leurs penses taciturnes Et sur leur lot d'illusions diurnes Toi, tu n'dors pas Tu regardes la nuit Tu t'effraies de ces songes que je fais Dans la chambre d' ct Dans la chambre d' ct Quand le sommeil m'aura laisse Mes rves se seront retirs Laissant pour trace comme un got qui teint La salive du matin Toi, tu seras dormeur En proie ces rveuses heures A ton tour, tout ensommeill Dans la chambre d' ct Dans la chambre d' ct. |
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9. |
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C'est par un jour d'avril Qu'elle se promne en ville Sereinement, au milieu des btiments Au milieu des plans et des amnagements Des chantiers et des terrains urbains Lui, c'est un homme habile Au front court, l'affront facile Un sanguin, qui depuis tt ce matin Depuis tt, ds son lever, a dcid Que sa vie devait changer de main {Refrain:} C'est le vide Dans cette ville On est avide De changement, de changement Il est bien l, l'heure O le soleil demeure Un instant, entre deux immeubles rcents Entre deux, il s'est install au comptoir Et il boit un caf noir.... dans un rayon de soleil Elle regarde la ville Du douzime tage, elle a une vue facile Elle embrasse d'un coup d'il les environs Toute l'agglomration, mais un rayon De soleil l'appelle dehors...elle sort {au Refrain} Elle s'arrte attentive Devant une vitrine attractive Il reprend sa monnaie, d'un geste lent Puis, d'un pas press, perdu dans ses penses Il l'a croise au magasin de jouets {au Refrain} |
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Tractions-avant, avant tout depassees maintenant
Retro-viseur, j'ai l'ancien dans l'colimateur En ethique de conduite, de comportement Je regarde derriere pour effectuer mon depassement Moteurs d'avions a reaction-naires diront Les visionnaires tout empetres de leurs deux pieds Dans l'histoire a repetition de gene en generations Negligeant l'autoroute Je prefere les voies secondaires Toutes entieres parsemees de doutes Qui fleuriront au printemps Faisant la joie des mammiferes Bipedes nommes refractaires Amateurs de ces petites fleurs Aux interrogatives saveurs Avant-gardistes, gardiens de la paix futuriste Ancien-nouveau, les aller-venues du neo C'est au code de la route, une valeur sure Ce coup d'œil arriere pour envisager le futur Arriere-pensee Pour toutes les vieilles nouveautes Qu'ils nous vendent, en toute saison, Ces maquignons, Comme etant du jamais vu Ces idees deja recues Negligeant l'autoroute Je prefere les voies secondaires Toutes entieres parsemees de doutes Qui fleuriront au printemps Faisant la joie des mammiferes Bipedes nommes refractaires Amateurs de ces petites fleurs Aux interrogatives saveurs |
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Fibre de verre, je ne sais vibrer Qu'en paratonnerre, je suis condamnee A l'eclair, la foudre ephemere Car si l'on m'aime L'on doit me consumer Mais demain, oui, demain J'en fait le serment J'ouvrirai les yeux Mes deux yeux, tout en grand Sur un bel homme Un bel amant Qui laissera ma vie sauve Tout en m'aimant Fibre de verre, je me suis cassee Les dents, le nez, sur bien des affaires De cour trop pince De mours trop epicees Car pour me plaire Il faut me consumer Mais demain, oui, demain J'en fait le serment J'ouvrirai les yeux, mes deux yeux, tout en grand Sur toi, en somme Mon bel amant Toi qui assis, m'attend Tout en m'aimant Fibre de verre, je me suis allumee Sans un eclair Sans meme un brasier Juste une lueur En mon interieur Ta chaleur A su trouver mon cour Mais demain, oui, demain... |