Cet air qui m`obs?e jour et nuit Cet air n`est pas n?d`aujourd`hui Il vient d`aussi loin que je viens Tra??par cent mille musiciens Un jour cet air me rendra folle Cent fois j`ai voulu dire pourquoi Mais il m`a coup?la parole Il parel toujours avant moi Et sa voix couvre ma voix Padam...padam...padam... Il arrive en courant derri?e moi Padam...padam...padam... Il me fait le coup du souviens-toi Padam...padam...padam... C`est un air qui me montre du doigt Et je tra?e apr? moi comme un dr?e d`erreur Cet air qui sait tout par coeur
Il dit: "Rappelle-toi tes amours Rappelle-toi puisque c`est ton tour `y a pas d`raison pour qu`tu n`pleures pas Avec tes souvenirs sur les bras..." Et moi je revois ceux qui restent Mes vingt ans font battre tambour Je vois s`entrebattre des gestes Toute la com?ie des amours Sur cet air qui va toujours
Padam...padam...padam... Des "je t`aime" de quatorze-juillet Padam...padam...padam... Des "toujours" qu`on ach?e au rabais Padam...padam...padam... Des "veux-tu" en voil?par paquets Et tout ? pour tomber juste au coin d`la rue Sur l`air qui m`a reconnue
... ?outez le chahut qu`il me fait
... Comme si tout mon pass?d?ilait
... Faut garder du chagrin pour apr? J`en ai tout un solf?e sur cet air qui bat... Qui bat comme un coeur de bois...
1. Il revient a ma memoire Des souvenirs familiers Je revois ma blouse noire Lorsque j'etais ecolier Sur le chemin de l'ecole Je chantais a pleine voix Des romances sans paroles Vieilles chansons d'autrefois
{Refrain:} Douce France Cher pays de mon enfance Bercee de tendre insouciance Je t'ai gardee dans mon cœur! Mon village au clocher aux maisons sages Ou les enfants de mon age Ont partage mon bonheur Oui je t'aime Et je te donne ce poeme Oui je t'aime Dans la joie ou la douleur Douce France Cher pays de mon enfance Bercee de tendre insouciance Je t'ai gardee dans mon cœur
2. J'ai connu des paysages Et des soleils merveilleux Au cours de lointains voyages Tout la-bas sous d'autres cieux Mais combien je leur prefere Mon ciel bleu mon horizon Ma grande route et ma riviere Ma prairie et ma maison.
Village au fond de la vallée, comme égaré, presqu'ignoré. Voici qu'en la nuit étoilée un nouveau-né nous est donné. Jean-François Nicot il se nomme. Il est joufflu, tendre et rosé. A l'église, beau petit homme, demain tu seras baptisé.
Une cloche sonne, sonne. Sa voix, d'écho en écho, dit au monde qui s'étonne: "C'est pour Jean-François Nicot. C'est pour accueillir une âme, une fleur qui s'ouvre au jour, à peine, à peine une flamme encore faible qui réclame protection, tendresse, amour."
Village au fond de la vallée, loin des chemins, loin des humains. Voici qu'après dix-neuf années, cœur en émoi, le Jean-François prend pour femme la douce Elise, blanche comme fleur de pommier. Devant Dieu, dans la vieille église, ce jour, ils se sont mariés.
Toutes les cloches sonnent, sonnent, Leurs voix, d'écho en écho, merveilleusement couronnent la noce à François Nicot. "Un seul cœur, une seule âme", dit le prêtre, "et, pour toujours, soyez une pure flamme qui s'élève et qui proclame la grandeur de votre amour."
Village au fond de la vallée. Des jours, des nuits, le temps a fui. Voici qu'en la nuit étoilée, un cœur s'endort, François est mort, car toute chair est comme l'herbe, elle est comme la fleur des champs. Epis, fruits mûrs, bouquets et gerbes, hélas! vont en se desséchant...
Une cloche sonne, sonne, elle chante dans le vent. Obsédante et monotone, elle redit aux vivants: "Ne tremblez pas, cœurs fidèles, Dieu vous fera signe un jour. Vous trouverez sous son aile avec la vie éternelle l'éternité de l'amour."
Ils s'aimaient depuis deux jours a peine Y a parfois du bonheur dans la peine Mais depuis qu'ils etaient amoureux Leur destin n'etait plus malheureux, Ils vivaient avec un reve etrange Et ce reve etait bleu comme les anges Leur amour etait un vrai printemps, oui Aussi pur que leurs tendres vingt ans
C'est la romance de Paris Au coin des rues, elle fleurit Ca met au coeur des amoureux Un peu de reve et de ciel bleu Ce doux refrain de nos faubourgs Parle si gentiment d'amour Que tout le monde en est epris C'est la romance de Paris
La banlieue etait leur vrai domaine Ils partaient a la fin de la semaine Dans les bois pour cueillir le muguet Ou sur un bateau pour naviguer Ils buvaient aussi dans les guinguettes Du vin blanc qui fait tourner la tete Et quand ils se donnaient un baiser, oui Tous les couples en dansant se disaient
C'est ici que s'arrete mon histoire Aurez-vous de la peine a me croire? Si j'vous dis qu'il s'aimerent chaque jour Qu'ils vieillirent avec leur tendre amour Qu'ils fonderent une famille admirable Et qu'ils eurent des enfants adorables Qu'ils moururent gentiment, inconnus, oui En partant comme ils etaient venus
Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes Des jours heureux où nous étions amis. En ce temps-là la vie était plus belle, Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle. Tu vois, je n'ai pas oublié... Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi Et le vent du nord les emporte Dans la nuit froide de l'oubli. Tu vois, je n'ai pas oublié La chanson que tu me chantais.
{Refrain:} C'est une chanson qui nous ressemble. Toi, tu m'aimais et je t'aimais Et nous vivions tous les deux ensemble, Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais. Mais la vie sépare ceux qui s'aiment, Tout doucement, sans faire de bruit Et la mer efface sur le sable Les pas des amants désunis.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi Mais mon amour silencieux et fidèle Sourit toujours et remercie la vie. Je t'aimais tant, tu étais si jolie. Comment veux-tu que je t'oublie ? En ce temps-là, la vie était plus belle Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui. Tu étais ma plus douce amie Mais je n'ai que faire des regrets Et la chanson que tu chantais, Toujours, toujours je l'entendrai !
Ce soir le vent qui frappe a ma porte Me parle des amours mortes Devant le feu qui s' eteint Ce soir c'est une chanson d' automne Dans la maison qui frissonne Et je pense aux jours lointains
{Refrain:} Que reste-t-il de nos amours Que reste-t-il de ces beaux jours Une photo, vieille photo De ma jeunesse Que reste-t-il des billets doux Des mois d' avril, des rendez-vous Un souvenir qui me poursuit Sans cesse + Bonheur fane, cheveux au vent Baisers voles, reves mouvants Que reste-t-il de tout cela Dites-le-moi + Un petit village, un vieux clocher Un paysage si bien cache Et dans un nuage le cher visage De mon passe
Les mots les mots tendres qu'on murmure Les caresses les plus pures Les serments au fond des bois Les fleurs qu'on retrouve dans un livre Dont le parfum vous enivre Se sont envoles pourquoi?
Menilmontant mais oui madame C'est la que j'ai laisse mon cœur C'est la que je viens retrouver mon ame Toute ma flamme Tout mon bonheur... Quand je revois ma petite eglise Ou les mariages allaient gaiement Quand je revois ma vieille maison grise Ou meme la brise Parle d'antan Elles me racontent Comme autrefois De jolis contes Beaux jours passes je vous revois Un rendez-vous Une musique Des yeux reveurs tout un roman Tout un roman d'amour poetique et pathetique Menilmontant !
Quand midi sonne La vie s'eveille a nouveau Tout resonne De mille echos La midinette fait sa dinette au bistro La pipelette Lit ses journaux Voici la grille verte Voici la porte ouverte Qui grince un peu pour dire "Bonjour bonjour Alors te v'la de retour ?"
Menilmontant mais oui madame C'est la que j'ai laisse mon cœur C'est la que je viens retrouver mon ame Toute ma flamme Tout mon bonheur... Quand je revois ma petite gare Ou chaque train passait joyeux J'entends encor dans le tintamarre Des mots bizarres Des mots d'adieux Je suis pas poete Mais je suis emu, Et dans ma tete Y a des souvenirs jamais perdus Un soir d'hiver Une musique Des yeux tres doux les tiens maman Quel beau roman d'amour poetique Et pathetique Menilmontant !
Parlez-moi d'amour, Redîtes-moi des choses tendres. Votre beau discours, Mon coeur n'est pas las de l'entendre. Pourvu que toujours Vous répétiez ces mots suprêmes: Je vous aime
(1) Vous savez bien Que dans le fond je n'en crois rien Mais cependant je veux encore Écouter ce mot que j'adore. Votre voix aux sons caressants Qui le murmure en frémissant Me berce de sa belle histoire Et malgré moi je veux y croire.
(2) Il est si doux, Mon cher trésor, d'être un peu fou. La vie est parfois trop amère Si l'on ne croit pas aux chimères. Le chagrin est vite apaisé Et se console d'un baiser. Du coeur on guérit la blessure Par un serment qui le rassure.
Nous sommes allonges Sur l'herbe de l'ete. Il est tard. On entend chanter Des amoureux et des oiseaux.
On entend chuchoter Le vent dans la campagne. On entend chanter la montagne.
J'ai ta main dans ma main. Je joue avec tes doigts. J'ai mes yeux dans tes yeux Et partout, l'on ne voit
Que la nuit, belle nuit, que le ciel merveilleux, Tout fleuri, palpitant, tendre et mysterieux.
Viens plus pres, mon amour, Ton cœur contre mon cœur Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur Que ces yeux dans le ciel, que ce ciel dans tes yeux, Que ta main qui joue avec ma main.
Je ne te connais pas. Tu ne sais rien de moi. Nous ne sommes que deux vagabonds, Fille des bois, mauvais garcon.
Ta robe est dechiree. Je n'ai plus de maison. Je n'ai plus que la belle saison
Et ta main dans ma main Qui joue avec mes doigts. J'ai mes yeux dans tes yeux Et partout, l'on ne voit
Que la nuit, belle nuit, que le ciel merveilleux, Tout fleuri, palpitant, tendre et mysterieux.
Viens plus pres, mon amour, Ton cœur contre mon cœur Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur. On oublie l'aventure et la route et demain Mais qu'importe puisque j'ai ta main. Mais qu'importe puisque j'ai ta main. Mais qu'importe puisque j'ai ta main.
Les amants de Paris couchent sur ma chanson. A Paris, les amants s'aiment à leur façon. Les refrains que je leur dis, C'est plus beau que les beaux jours. Ça fait des tas d'printemps et l'printemps fait l'amour. Mon couplet s'est perdu Sur les bords d'un jardin. On ne me l'a jamais rendu Et pourtant, je sais bien Que les amants de Paris m'ont volé mes chansons. A Paris, les amants ont de drôles de façons...
Les amants de Paris se font à Robinson Quand on marque des points à coups d'accordéon. Les amants de Paris vont changer de saison En traînant par la main mon p'tit brin de chanson. 'y a plein d'or, plein de lilas Et des yeux pour les voir. D'habitude c'est comme ça Que commencement les histoires. Les amants de Paris se font à Robinson. A Paris, les amants ont de drôles de façons.
J'ai la chaîne d'amour au bout de mes deux mains. 'y a des millions d'amants et je n'ai qu'un refrain. On y voit tout autour les gars du monde entier Qui donneraient bien l'printemps pour venir s'aligner. Pour eux c'est pas beaucoup Car des beaux mois de mai, J'en ai collé partout Dans leurs calendriers... Les amants de Paris ont usé mes chansons. A Paris, les amants s'aiment à leur façon.
... Donnez-moi des chansons Pour qu'on s'aime à Paris...