Est-ce que j'en ai les larmes aux yeux Que nos mains ne tiennent plus ensemble Moi aussi je tremble un peu Est-ce je ne vais plus attendre
Est-ce qu'on a reprendre la route Est-ce que nous sommes proches de la nuit Est-ce que ce monde a le vertige Est-ce qu'on sera un jour fini
Est-ce que je rampe comme un enfant Est-ce que je n'ai plus de chemise C'est le Bon Dieu qui nous fait C'est le Bon Dieu qui nous brise
Est-ce que rien ne peut arriver Puisqu'il faut qu'il y ait une justice Je suis ne dans cette caravane Et nous partons allez viens Allez viens
Tu lu tu, tu lu tu..
Et parce que ma peau est la seule que j'ai Que bientot mes os seront dans le vent Je suis ne dans cette caravane Et nous partons allez viens Allez viens
Tu lu tu, tu lu tu... Allez viens Tu lu tu, tu lu tu -
Et toi j' te connais pas mais t'es plus ma copine Et tous les jours et les semaines Et tu me fais vraiment de la peine non Regarde les autres comme ils s'aiment Et moi je connais un bon coin Ou on pourrait s'embrasser Et je te veux rien, allez viens
Et la vie va grand train de l'autre cote C'est pas ma faute a moi si je sais pas gagner Regarde comment j' dors plus la nuit Je sais meme plus mon nom Et c'est quoi cette petite vie Et c'est quoi toutes ces maisons Ou ils s'en vont Ou ils s'en vont
Et l'autre fois je te croise dans la rue Et tu me dis meme pas bonjour Et je sais je fume trop au cafe je meurs tous les jours Et tous les jours de l'annee C'est la nuit qui vous prend Est-ce que tu sens le vide sous nos pieds Est-ce que ce vide la tu le sens Quand je t'embrasse Quand je t'embrasse
Alors saute-moi au cou Allez dis-moi que la vie est belle Allez saute moi au cou Que c'est pas dans cette vie que l'on paye Et cette musique je l'aime beaucoup On n'a pas l' meme age mais c'est pareil On ira tous les deux jusqu'au bout On ira tous les deux jusqu'au bout Je sais qu' tu m'aimes Ca je l' sais que tu m'aimes
Et dans 150 ans, on s'en souviendra pas De ta premiere ride, de nos mauvais choix, De la vie qui nous baise, de tous ces marchands d'armes, Des types qui votent les lois la bas au gouvernement, De ce monde qui pousse, de ce monde qui crie, Du temps qui avance, de la melancolie, La chaleur des baisers et cette pluie qui coule, Et de l'amour blesse et de tout ce qu'on nous roule, Alors souris.
Dans 150 ans, on s'en souviendra pas De la vieillesse qui prend, de leurs signes de croix, De l'enfant qui se meurt, des vallees du tiers monde, Du salaud de chasseur qui descend la colombe, De ce que t'etais belle, et des rives arrachees, Des annees sans sommeil, 100 millions de femmes et Des portes qui se referment de t'avoir vue pleurer, De la course solennelle qui condamne sans ciller, Alors souris.
Et dans 150 ans, on n'y pensera meme plus A ce qu'on a aime, a ce qu'on a perdu, Allez vidons nos bieres pour les voleurs des rues ! Finir tous dans la terre, mon dieu ! Quelle deconvenue. Et regarde ces squelettes qui nous regardent de travers, Et ne fais pas la tete, ne leur fais pas la guerre, Il leur restera rien de nous, pas plus que d'eux, J'en mettrais bien ma main a couper ou au feu, Alors souris.
Et dans 150 ans, mon amour, toi et moi, On sera doucement, dansant, 2 oiseaux sur la croix, Dans ce bal des classes, encore je vois large, P't'etre qu'on sera repasses dans un tres proche, un naufrage, Mais y a rien d'autre a dire, je veux rien te faire croire, Mon amour, mon amour, j'aurai le mal de toi, Mais y a rien d'autre a dire, je veux rien te faire croire, Mon amour, mon amour, j'aurai le mal de toi, Mais que veux-tu ?...