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C'est une chanson pour les enfants qui naissent et qui vivent entre l'acier et le bitume, entre le bton et l'asphalte, Et qui ne sauront peut-tre jamais Que la terre tait un jardin. Il y avait un jardin qu'on appelait la terre. Il brillait au soleil comme un fruit dfendu. Non, ce n'tait pas le paradis ou l'enfer Ni rien de dj vu ou dj entendu. Lalala, lalala, lalala Il y avait un jardin, une maison des arbres, Avec un lit de mousse pour y faire l'amour Et un petit ruisseau roulant sans une vague Venait le rafrachir et poursuivait son cours. Lalala, lalala, lalala. Il y avait un jardin grand comme une valle. On pouvait s'y nourrir toutes les saisons, Sur la terre brlante ou sur l'herbe gele Et dcouvrir des fleurs qui n'avaient pas nom. Lalala, lalala, lalala. Il y avait un jardin qu'on appelait la terre. Il tait assez grand pour des milliers d'enfants. Il tait habit jadis par nos grands-pres Qui le tenaient eux-mmes de leurs grands-parents. Lalala, lalala, lalala. O est-il ce jardin o nous aurions pu natre, O nous aurions pu vivre insouciants et nus? O est-il ce jardin toutes portes ouvertes, Que je cherche encore mais que je ne trouve plus? Lalala, lalala, lalala. |
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Le long du fleuve qui remonte
Par les rives de la rencontre Aux sources d'émerveillement On voit dans le jour qui se lève S'ouvrir tout un pays de rêve Le tendre pays des amants On part avec le cœur qui tremble Du bonheur de partir ensemble Sans savoir ce qui nous attend Ainsi commence le voyage Semé d'écueils et de mirages De l'amour et de ses tourments Quelques torrents de médisance Viennent déchirer le silence Essayant de tout emporter Et puis on risque le naufrage Lorsque le vent vous mène au large Des îles d'infidélité Plus loin le courant vous emporte Vers les rochers de la discorde Et du mal à se supporter Enfin la terre se dénude C'est le désert de l'habitude L'ennui y a tout dévasté Quand la route paraît trop longue Il y a l'escale du mensonge L'auberge de la jalousie On y déjeune de rancune Et l'on s'enivre d'amertume L'orgueil vous y tient compagnie Mais quand tout semble à la dérive Le fleuve roule son eau vive Et l'on repart à l'infini Où l'on découvre au bord du Tendre Le jardin où l'on peut s'étendre La terre promise de l'oubli |
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(Hey baby, what do I have to do to make a hit with you?) You gotta dance with me Henry (all right baby) Dance with me Henry (don't mean maybe) Rock with me Henry (any old time) Talk to me Henry (don't change your mind) Dance with me Henry (all right) You better dance while the music goes on Roll on, roll on, roll on While the cats are ballin' You better stop your stallin' It's intermission in a minute So you better get with it Dance with me Henry You better dance while the music goes on Roll on, roll on, roll on Oooooooo-wee Henry, you ain't movin' me You better feel that boogie beat And get the lead out of your feet You gotta dance with me Henry Dance with me Henry Rock with me Henry Talk to me Henry Dance with me Henry You better dance while the music goes on Roll roll roll Roll roll roll Rock rock rock Rock rock rock Roll roll roll Roll on, roll on, roll on Rock with me Henry (all right baby) Dance with me Henry (don't mean maybe) Rock with me Henry (any old time) Dance with me Henry (don't change your mind) Jum p with me Henry (all right) You better dance, dance While the music goes on Roll on Roll on Roll on Roll on Rock! |
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On nous dira qu'on a tord de chanter
La fraternité et la liberté, Que tout cela ne sert à rien, Que ce n'est pas encore pour demain Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord de rêver En croyant vivre la réalité, Qu'il faut garder les yeux ouverts Et regarder ce qui va de travers. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord de crier Et de clamer nos quatre vérités, Qu'il vaut mieux se taire ou mentir, Et surtout savoir garder le sourire. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord de parler De l'amour comme si il en existait, Qu'il ne s'agit que d'un mirage, Une illusion qui n'est pas de notre âge. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord ou raison, Ca nous fera pas changer de chanson, On vous la donne comme elle est, Vous pourrez en faire ce qu'il vous plaît. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... |
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Pour avoir si souvent dormi avec ma solitude, Je m'en suis fait presque une amie, une douce habitude. Elle ne me quitte pas d'un pas, fidle comme une ombre. Elle m'a suivi a et l, aux quatres coins du monde. Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. Quand elle est au creux de mon lit, elle prend toute la place, Et nous passons de longues nuits, tous les deux face face. Je ne sais vraiment pas jusqu'o ira cette complice, Faudra-t-il que j'y prenne got ou que je ragisse? Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. Par elle, j'ai autant appris que j'ai vers de larmes. Si parfois je la rpudie, jamais elle ne dsarme. Et, si je prfre l'amour d'une autre courtisane, Elle sera mon dernier jour, ma dernire compagne. Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. |
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from Georges Moustaki - Most Famous Hits (0000)
Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite
Je sais qu'il faudra faire encore des détours Et voir passer encore des jours et des jours Mais sans que rien ne vienne éteindre notre hâte Il pleut chez toi, chez moi le soleil est de plomb Quand pourrons-nous enfin marier nos saisons Quand pourrons-nous rentrer ensemble à la maison Nous avons le temps, mais pourquoi est-ce si long Mes habits ont parfois des traces de poussière Et le parfum fané des amours passagères Qui m'ont rendu ma solitude plus légère A l'aube de mes nuits blanches et solitaires Et toi mon bel amour, dis moi s'il y a des hommes Qui t'ont rendu la vie un peu moins monotone Qui t'aident à supporter l'hiver après l'automne Et les silences obstinés du téléphone Nous nous raconterons nos triomphes, nos fêtes Mais comment s'avouer toutes nos défaites L'angoisse qui nous tient, l'angoisse qui nous guette Et s'accroche à chaque pensée, à chaque geste Je sais que tu seras au bout de mes voyages Je sais que tu viendras malgré tous les détours Nous dormirons ensemble et nous ferons l'amour Dans un monde réinventé à notre image |
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from Georges Moustaki - Most Famous Hits (0000)
Ma libert Longtemps je t'ai garde Comme une perle rare Ma libert C'est toi qui m'as aid A larguer les amarres Pour aller n'importe o Pour aller jusqu'au bout Des chemins de fortune Pour cueillir en rvant Une rose des vents Sur un rayon de lune Ma libert Devant tes volonts Mon me tait soumise Ma libert Je t'avais tout donn Ma dernire chemise Et combien j'ai souffert Pour pouvoir satisfaire Toutes tes exigences (ou: Tes moindres exigences) J'ai chang de pays J'ai perdu mes amis Pour gagner ta confiance Ma libert Tu as su dsarmer Toutes mes habitudes Ma libert Toi qui m'a fait aimer Mme la solitude Toi qui m'as fait sourire Quand je voyais finir Une belle aventure Toi qui m'as protg Quand j'allais me cacher Pour soigner mes blessures Ma libert Pourtant je t'ai quitte Une nuit de dcembre J'ai dsert Les chemins carts Que nous suivions ensemble Lorsque sans me mfier Les pieds et poings lis Je me suis laiss faire Et je t'ai trahi pour Une prison d'amour Et sa belle gelire |
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from Georges Moustaki - Most Famous Hits (0000)
Pendant que je dormais, pendant que je rvais, Les aiguilles ont tourn, il est trop tard. Mon enfance est si loin, il est dj demain. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour trs longtemps. Pendant que je t'aimais, pendant que je t'avais, L'amour s'en est all, il est trop tard. Tu tais si jolie, je suis seul dans mon lit. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour trs longtemps. Pendant que je chantais ma chre libert, D'autres l'ont enchane, il est trop tard. Certains se sont battus, moi, je n'ai jamais su. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour trs longtemps. Pourtant, je vis toujours, pourtant, je fais l'amour, M'arrive mme de chanter sur ma guitare, Pour l'enfant que j'tais, pour l'enfant que j'ai fait. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour trs longtemps. Pendant que je chantais, Pendant que je t'aimais, Pendant que je rvais, Il tait encore temps. |
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from Georges Moustaki - Most Famous Hits (0000)
Sarah
La femme qui est dans mon lit N'a plus vingt ans depuis longtemps Les yeux cernés Par les années Par les amours Au jour le jour La bouche usée Par les baisers Trop souvent mais Trop mal donnés Le teint blafard Malgré le fard Plus pâle qu'une Tache de lune La femme qui est dans mon lit N'a plus vingt ans depuis longtemps Les seins trop lourds De trop d'amours Ne portent pas Le nom d'appâts Le corps lassé Trop caressé Trop souvent mais Trop mal aimé Le dos voûté Semble porter Les souvenirs Qu'elle a dû fuir La femme qui est dans mon lit N'a plus vingt ans depuis longtemps Ne riez pas N'y touchez pas Gardez vos larmes Et vos sarcasmes Lorsque la nuit Nous réunit Son corps, ses mains S'offrent aux miens Et c'est son coeur Couvert de pleurs Et de blessures Qui me rassure |
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from Georges Moustaki - Most Famous Hits (0000)
Avec ma gueule de mtque De juif errant, de ptre grec Et mes cheveux aux quatre vents Avec mes yeux tout dlavs Qui me donnent un air de rver Moi qui ne rve plus souvent Avec mes mains de maraudeur De musicien et de rdeur Qui ont pill tant de jardins Avec ma bouche qui a bu Qui a embrass et mordu Sans jamais assouvir sa faim Avec ma gueule de mtque De juif errant, de ptre grec De voleur et de vagabond Avec ma peau qui s'est frotte Au soleil de tous les ts Et tout ce qui portait jupon Avec mon cur qui a su faire Souffrir autant qu'il a souffert Sans pour cela faire d'histoires Avec mon me qui n'a plus La moindre chance de salut Pour viter le purgatoire Avec ma gueule de mtque De juif errant, de ptre grec Et mes cheveux aux quatre vents Je viendrai ma douce captive Mon me sur, ma source vive Je viendrai boire tes vingt ans Et je serai prince de sang Rveur ou bien adolescent Comme il te plaira de choisir Et nous ferons de chaque jour Toute une ternit d'amour Que nous vivrons en mourir Et nous ferons de chaque jour Toute une ternit d'amour Que nous vivrons en mourir. |
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from Georges Moustaki - Most Famous Hits (0000)
Voil c'que c'est, mon vieux Joseph Que d'avoir pris la plus jolie Parmi les filles de Galile, Celle qu'on appelait Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Prendre Sarah ou Dborah Et rien ne serait arriv, Mais tu as prfr Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Rester chez toi, tailler ton bois Plutt que d'aller t'exiler Et te cacher avec Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Faire des petits avec Marie Et leur apprendre ton mtier Comme ton pre te l'avait appris. Pourquoi a-t-il fallu, Joseph, Que ton enfant, cet innocent, Ait eu ces tranges ides Qui ont tant fait pleurer Marie ? Parfois je pense toi, Joseph, Mon pauvre ami, lorsque l'on rit De toi qui n'avais demand Qu' vivre heureux avec Marie. |
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from Georges Moustaki - Most Famous Hits (0000)
Le jeune facteur est mort. Il n'avait que dix-sept ans. L'amour ne peut plus voyager. Il a perdu son messager. C'est lui qui venait chaque jour Les bras charges de tous mes mots d'amour. C'est lui qui portait dans ses mains La fleur d'amour cueille dans ton jardin. Ou... Il est parti dans le ciel bleu Comme un oiseau enfin libre et heureux. Et quand son ame l'a quitte. Un rossignol quelque part a chante. Je t'aime autant que je t'aimais. Mais je ne peux le dire desormais. Il a emporte avec lui Les derniers mots que je t'avais ecrits. Il n'ira plus sur les chemins Fleuris de roses et de jasmins Qui menent jusqu'a ta maison. L'amour ne peut plus voyager. Il a perdu son messager. Et mon coeur est comme en prison. Il est parti l'adolescent Qui t'apportais mes joies et mes tourments. L'hiver a tue le printemps. Tout est fini pour nous deux maintenant. Ou... |
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from Georges Moustaki - Most Famous Hits (0000) | |||||
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from Les Belles Musiques De Films De Jean-Pierre Mocky [ost] (1993) | |||||
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
Avec ma gueule de mtque De juif errant, de ptre grec Et mes cheveux aux quatre vents Avec mes yeux tout dlavs Qui me donnent un air de rver Moi qui ne rve plus souvent Avec mes mains de maraudeur De musicien et de rdeur Qui ont pill tant de jardins Avec ma bouche qui a bu Qui a embrass et mordu Sans jamais assouvir sa faim Avec ma gueule de mtque De juif errant, de ptre grec De voleur et de vagabond Avec ma peau qui s'est frotte Au soleil de tous les ts Et tout ce qui portait jupon Avec mon cur qui a su faire Souffrir autant qu'il a souffert Sans pour cela faire d'histoires Avec mon me qui n'a plus La moindre chance de salut Pour viter le purgatoire Avec ma gueule de mtque De juif errant, de ptre grec Et mes cheveux aux quatre vents Je viendrai ma douce captive Mon me sur, ma source vive Je viendrai boire tes vingt ans Et je serai prince de sang Rveur ou bien adolescent Comme il te plaira de choisir Et nous ferons de chaque jour Toute une ternit d'amour Que nous vivrons en mourir Et nous ferons de chaque jour Toute une ternit d'amour Que nous vivrons en mourir. |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
La fille près de qui je dors,
M'enroule dans ses cheveux d'or Comme une araignée dans sa toile. Moi, j'en appelle à mon étoile Qui me fera trouver le nord... Les bateaux reposent encor Dans les eaux profonds du port, épuisés par leurs longs voyages. Moi, j'en appelle au vent du large Qui me fera quitter le bord. La nuit que déchire l'aurore N'est plus que l'envers du décor De tous mes rêves périssables. J'en appelle au désert de sable Qui me fera trouver de l'or. Je m'en irai l'âme et le corps Guidés par un commun accord De tous mes sens insatiables. J'en appelle à Dieu et à Diable Qui me feront trouver la mort. La fille près de qui je dors M'enroule dans ses cheveux d'or Comme une araignée dans sa toile. |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
Pour avoir si souvent dormi avec ma solitude, Je m'en suis fait presque une amie, une douce habitude. Elle ne me quitte pas d'un pas, fidle comme une ombre. Elle m'a suivi a et l, aux quatres coins du monde. Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. Quand elle est au creux de mon lit, elle prend toute la place, Et nous passons de longues nuits, tous les deux face face. Je ne sais vraiment pas jusqu'o ira cette complice, Faudra-t-il que j'y prenne got ou que je ragisse? Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. Par elle, j'ai autant appris que j'ai vers de larmes. Si parfois je la rpudie, jamais elle ne dsarme. Et, si je prfre l'amour d'une autre courtisane, Elle sera mon dernier jour, ma dernire compagne. Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
Parl: C'est une chanson pour les enfants qui naissent et qui vivent entre l'acier et le bitume, entre le bton et l'asphalte, Et qui ne sauront peut-tre jamais Que la terre tait un jardin. Il y avait un jardin qu'on appelait la terre. Il brillait au soleil comme un fruit dfendu. Non, ce n'tait pas le paradis ou l'enfer Ni rien de dj vu ou dj entendu. Lalala, lalala, lalala Il y avait un jardin, une maison des arbres, Avec un lit de mousse pour y faire l'amour Et un petit ruisseau roulant sans une vague Venait le rafrachir et poursuivait son cours. Lalala, lalala, lalala. Il y avait un jardin grand comme une valle. On pouvait s'y nourrir toutes les saisons, Sur la terre brlante ou sur l'herbe gele Et dcouvrir des fleurs qui n'avaient pas nom. Lalala, lalala, lalala. Il y avait un jardin qu'on appelait la terre. Il tait assez grand pour des milliers d'enfants. Il tait habit jadis par nos grands-pres Qui le tenaient eux-mmes de leurs grands-parents. Lalala, lalala, lalala. O est-il ce jardin o nous aurions pu natre, O nous aurions pu vivre insouciants et nus? O est-il ce jardin toutes portes ouvertes, Que je cherche encore mais que je ne trouve plus? Lalala, lalala, lalala. |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre,
Libre comme un poisson dans l'eau, comme un oiseau dans l'air, Léger comme le vent qui danse dans les arbres Ou le mât d'un bateau qui danse sous la vague. Danse tant que tu peux danser sur les pavés, sur l'herbe, Sur une table de bistrot, à l'ombre des tavernes. Viens, laisse-toi porter par toutes les musiques Qui sortent d'un piano ou d'un vieux tourne-disque. Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Danse dans les bras de Margot ou Julie de Nanterre, Danse pour retrouver l'amour et la folie, Danse pour éblouir ton âme qui s'ennuie. Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Pour ne plus porter sur ton dos la mort et la misère Et tu verras jaillir les sources souterraines, Et les torrents de joie qui coulent dans tes veines. Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Danse pour qu'un printemps nouveau balaye les hivers. Danse comme l'on vit, danse comme l'on aime, Danse comme on écrit sur les murs un poème. Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Danse tant que tu peux danser. Viens, le bal est ouvert ! Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Danse tant que tu peux danser. Viens, le bal est ouvert ! ... |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire C'est un éclat de verre, c'est la vie, le soleil C'est la mort, le sommeil, c'est un piège entrouvert Un arbre millénaire, un noeud dans le bois C'est un chien qui aboie, c'est un oiseau dans l'air C'est un tronc qui pourrit, c'est la neige qui fond Le mystère profond, la promesse de vie C'est le souffle du vent au sommet des collines C'est une vieille ruine, le vide, le néant C'est la pie qui jacasse, c'est l'averse qui verse Des torrents d'allégresse, ce sont les eaux de Mars C'est le pied qui avance à pas sûr, à pas lent C'est la main qui se tend, c'est la pierre qu'on lance C'est un trou dans la terre, un chemin qui chemine Un reste de racine, c'est un peu solitaire C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout Un poisson, un geste, c'est comme du vif argent C'est tout ce qu'on attend, c'est tout ce qui nous reste C'est du bois, c'est un jour le bout du quai Un alcool trafiqué, le chemin le plus court C'est le cri d'un hibou, un corps ensommeillé La voiture rouillée, c'est la boue, c'est la boue Un pas, un pont, un crapaud qui croasse C'est un chaland qui passe, c'est un bel horizon C'est la saison des pluies, c'est la fonte des glaces Ce sont les eaux de Mars, la promesse de vie Une pierre, un bâton, c'est Joseph et c'est Jacques Un serpent qui attaque, une entaille au talon Un pas, une pierre, un chemin qui chemine Un reste de racine, c'est un peu solitaire C'est l'hiver qui s'efface, la fin d'une saison C'est la neige qui fond, ce sont les eaux de Mars La promesse de vie, le mystère profond Ce sont les eaux de Mars dans ton coeur tout au fond Un pas, une " ... pedra é o fim do caminho E um resto de toco, é um pouco sozinho ... " Un pas, une pierre, un chemin qui chemine Un reste de racine, c'est un peu solitaire... |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
Il y a des chansons qui reviennent comme revient le mois de mai
Chanson d' amour vieille rengaine ou toujours rime avec jamais Je veux sur la même musique parler du monde d' aujourd'hui Mi souriant mi-nostalgique conclurent déclare en ceci Heureusement qu' il y a de l' herbe dans nos villes polluées Et que la nature est superbe quand telle pousse en secret Et ce n' est pas demain la veille qu' on viendra nous l' arracher Un peu d' amour et de soleil suffit ta la faire pousser Un peu d' amour et de soleil suffit ta la faire pousser Oui je voudrais en quelque strophe livrer messages et discours Et être un nouveau philosophe en allant chanter dans les cours Avec mon piano à bretelle j' irai de pays en pays Répandre la bonne nouvelle et faire un peu d' écologie Heureusement qu' il y a de l' herbe dans nos villes polluées Et que la nature est superbe quand telle pousse en secret Et ce n' est pas demain la veille qu' on viendra nous l' arracher Un peu d' amour et de soleil suffit ta la faire pousser Un peu d' amour et de soleil suffit ta la faire pousser Et si part malheur je m' essouffle à vouloir tout dire en chantant Je me mettrai dans mes pantoufles je m' arrêterais quelque temps Mais comme revient l' hirondelle un jour à la belle saison Je reviendrai à tire d' aile célébrai pelouse et gazon Heureusement qu' il y a de l' herbe dans nos villes polluées Et que la nature est superbe quand telle pousse en secret Et ce n' est pas demain la veille qu' on viendra nous l' arracher Un peu d' amour et de soleil suffit ta la faire pousser Un peu d' amour et de soleil suffit ta la faire pousser Heureusement qu' il y a de l' herbe elle est douce et si parfu |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
Sarah
La femme qui est dans mon lit N'a plus vingt ans depuis longtemps Les yeux cernés Par les années Par les amours Au jour le jour La bouche usée Par les baisers Trop souvent mais Trop mal donnés Le teint blafard Malgré le fard Plus pâle qu'une Tache de lune La femme qui est dans mon lit N'a plus vingt ans depuis longtemps Les seins trop lourds De trop d'amours Ne portent pas Le nom d'appâts Le corps lassé Trop caressé Trop souvent mais Trop mal aimé Le dos voûté Semble porter Les souvenirs Qu'elle a dû fuir La femme qui est dans mon lit N'a plus vingt ans depuis longtemps Ne riez pas N'y touchez pas Gardez vos larmes Et vos sarcasmes Lorsque la nuit Nous réunit Son corps, ses mains S'offrent aux miens Et c'est son coeur Couvert de pleurs Et de blessures Qui me rassure |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
Maintenant Nicolas et Bart,
Vous dormez au fond de nos coeurs, Vous étiez tous seuls dans la mort, Mais par elle vous vaincrez! {reprise 5x} |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
On nous dira qu'on a tord de chanter
La fraternité et la liberté, Que tout cela ne sert à rien, Que ce n'est pas encore pour demain Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord de rêver En croyant vivre la réalité, Qu'il faut garder les yeux ouverts Et regarder ce qui va de travers. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord de crier Et de clamer nos quatre vérités, Qu'il vaut mieux se taire ou mentir, Et surtout savoir garder le sourire. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord de parler De l'amour comme si il en existait, Qu'il ne s'agit que d'un mirage, Une illusion qui n'est pas de notre âge. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord ou raison, Ca nous fera pas changer de chanson, On vous la donne comme elle est, Vous pourrez en faire ce qu'il vous plaît. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
Bahia des pêcheurs des marins
Bahia des filles du port Bahia de tous les saints Bahia de Saint-Salvador C'est là qu'un beau jour a commencé le Brésil Et sa première capitale C'est là que l'Afrique vit encore en exil Et parle la langue du Portugal Bahia des pêcheurs des marins Bahia des filles du port Bahia de tous les saints Bahia de Saint-Salvador C'est là que les hommes savent encore se battre A pieds nus ou à mains nues ou au couteau Pour les beaux yeux d'une jolie mulâtre Au risque d'y laisser la peau Bahia des pêcheurs des marins Bahia des filles du port Bahia de tous les saints Bahia de Saint-Salvador J'ai écouté chanter les fils de Gandhi J'ai vu danser les filles de Xango C'est là que j'ai retrouvé le paradis Du côté de chez Jorge Amado Bahia des pêcheurs des marins Bahia des filles du port Bahia de tous les saints Bahia de Saint-Salvador Comme ma chanson n'était pas terminée Je l'ai emportée avec moi Je reviendrai un jour te la fredonner Sur la plage d'Itapoa Bahia des pêcheurs des marins Bahia des filles du port Bahia de tous les saints Bahia de Saint-Salvador... |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (1992)
Je veux que ma chanson soit comme un cri d'alarme Entre un air à la mode et un chanteur de charme, Et même si je ne chante pas assez fort, Qu'on veuille m'écouter trois minutes encore. Quand on entend parler de femmes que l'on viole, Pour beaucoup d'entre nous, ça reste des paroles. On discute, on s'indigne, on ferme le journal Puis on finit par trouver ca presque normal. Hier, j'ai rencontré l'une de ces victimes. Pour la police, c'est affaire de routine Et pour les autres, ce n'est guère qu'une histoire. Moi, j'ai vu la détresse au fond de son regard. J'ai lavé son corps couvert de sperme et de sang. L'individu était presqu'un adolescent. Très vite, il a fait ca sans amour ni plaisir. Il paraît qu'il a pleuré avant de s'enfuir. Mon Dieu, qu'avons-nous fait pour en arriver là ? Que faut-il faire pour arrêter tout cela ? Ma tête se révolte et mon coeur est meurtri Et j'ai eu mal pour elle et j'ai honte pour lui. Mais qui d'entre nous n'a jamais violé quelqu'un, Pour ne parler que de ces petits viols mesquins Qui font partie de notre vie de tous les jours Et abreuvent de larmes notre soif d'amour ? La puissance, l'argent, la force et le mépris, L'autorité du père et celle du mari, La rigueur imbécile des fauteurs de l'ordre Qui crée les enragés qu'il empêche de mordre Car ce sont nos enfants qu'on appelle la pègre, Gauchistes blousons, noirs drogués et autres nègres, Tous ceux qui, pour survivre, cherchent à rêver, Ceux qui cherchent la plage au-dessous des pavés Et si je viens chanter à la télévision, Dans le cadre établi de la consommation, Avec l'approbation du prince et de la cour, Ne va pas croire que c'est pour faire un discours. Ce n'est pas non plus pour te convaincre ou te plaire Ou chanter les idées quoi sont déjà dans l'air Mais c'est pour demander un aujourd'hui meilleur En faisant simplement mon métier de chanteur. Je dis que le bateau prend l'eau de tous côtés. Il est temps qu'on essaye de le colmater. Victime ou criminel, les deux sont concernés Et s'il y a un coupable, on est tous condamnés. |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003) | |||||
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Je suis l’ambassadeur du temps et de l’espace
Mon pays c’est un peu toute la galaxie Je ne suis pas d’ailleurs je ne suis pas d’ici Je suis contemporain de chaque instant qui passe Je viens de l’infini et de l’intemporel Je hante les bas-fonds et fréquente les cours Mes lettres de créance sont des mots d’amour Dans toutes les langues de la Tour de Babel J’ai les clefs du futur et de la nostalgie Ma carte de visite est une mappemonde Exilé de partout mes chemins vagabondent À travers tous les signes de l’astrologie Demain lorsque le vent effacera mes traces Demain lorsque l’hiver étouffera ma voix Demain lorsque la mort aura raison de moi Lorsque viendra le temps de rejoindre l’espace Le ciel d’Alexandrie sera mon dernier toit Lorsque viendra le temps de rejoindre l’espace Le ciel d’Alexandrie sera mon dernier toit |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Le jeune facteur est mort
Il n'avait que 17 ans L'amour ne peut plus voyager, il a perdu son messager C'est lui qui venait chaque jour Les bras chargés de tous mes mots d'amour C'est lui qui portait dans ses mains La fleur d'amour cueillie dans ton jardin Il est parti, dans le ciel bleu Comme un oiseau enfin libre et heureux Et quand son âme l'a quitté Un rossignol quelque part a chanté Je t'aime autant que je t'aimais mais je ne peu le dire désormais Il a emporté avec lui Les derniers mots que je t'avais écrit Il n'ira plus sur les chemins Fleuris de rose et de jasmin Qui mènent jusqu'à ta maison L'amour ne peut plus voyager Il a perdu son messager Et mon coeur est comme en prison Il est parti l'adolescent Qui t'apportait mes joies et mes tourments L'hiver a tué le printemps Tout est fini pour nous deux maintenant |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Faire cette chanson
Comme on ferait l'amour Caresser chaque mot Courtiser chaque rime Étreindre les couplets Déshabiller les vers Éprouver la rondeur Des voyelles agiles Descendre jusqu'au fond De la dernière strophe Et trouver le bonheur Dans un accord parfait Faire cette chanson Comme on ferait l'amour Enlacer la musique S'enivrer de son rythme Dépasser la mesure Et perdre la raison Trouver à l'unisson La même volupté Arriver au point d'orgue Atteindre l'harmonie Dans cet accord final Qui jamais ne finit Faire cette chanson Comme une nuit de noce Dormir avec la muse Qu'on a tant désirée La regarder rêver Entendre ses soupirs Et savoir que demain On recommencera À découvrir encore Ce qu'on n'a jamais fait Ce qu'on n'a jamais dit Ce que nul n'a osé Arriver au point d'orgue Atteindre l'harmonie Dans cet accord final Qui jamais ne finit |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003) | |||||
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Bahia des pêcheurs des marins
Bahia des filles du port Bahia de tous les saints Bahia de Saint-Salvador C'est là qu'un beau jour a commencé le Brésil Et sa première capitale C'est là que l'Afrique vit encore en exil Et parle la langue du Portugal Bahia des pêcheurs des marins Bahia des filles du port Bahia de tous les saints Bahia de Saint-Salvador C'est là que les hommes savent encore se battre A pieds nus ou à mains nues ou au couteau Pour les beaux yeux d'une jolie mulâtre Au risque d'y laisser la peau Bahia des pêcheurs des marins Bahia des filles du port Bahia de tous les saints Bahia de Saint-Salvador J'ai écouté chanter les fils de Gandhi J'ai vu danser les filles de Xango C'est là que j'ai retrouvé le paradis Du côté de chez Jorge Amado Bahia des pêcheurs des marins Bahia des filles du port Bahia de tous les saints Bahia de Saint-Salvador Comme ma chanson n'était pas terminée Je l'ai emportée avec moi Je reviendrai un jour te la fredonner Sur la plage d'Itapoa Bahia des pêcheurs des marins Bahia des filles du port Bahia de tous les saints Bahia de Saint-Salvador... |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003) | |||||
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Quand nous avons
dépassé les savoirs Alors nous avons la connaissance La raison fût une aide La raison est l'entrave Quand nous avons dépassé les velléités Alors nous avons le pouvoir L'effort fût une aide L'effort est l'entrave Quand nous avons dépassé les jouissances Alors nous avons la béatitude Le désir fût une aide Le désir est l'entrave Quand nous avons dépassé l'individualisation Alors nous sommes des personnes réelles Le moi fût une aide Le moi est l'entrave Quand nous dépasserons l'humanité Alors nous serons l'homme L'animal fût une aide L'animal est l'entrave Quand nous dépasserons l'humanité Alors nous serons l'homme L'animal fût une aide L'animal est l'entrave L'animal fût une aide L'animal est l'entrave L'animal fût une aide L'animal est l'entrave |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire C'est un éclat de verre, c'est la vie, le soleil C'est la mort, le sommeil, c'est un piège entrouvert Un arbre millénaire, un noeud dans le bois C'est un chien qui aboie, c'est un oiseau dans l'air C'est un tronc qui pourrit, c'est la neige qui fond Le mystère profond, la promesse de vie C'est le souffle du vent au sommet des collines C'est une vieille ruine, le vide, le néant C'est la pie qui jacasse, c'est l'averse qui verse Des torrents d'allégresse, ce sont les eaux de Mars C'est le pied qui avance à pas sûr, à pas lent C'est la main qui se tend, c'est la pierre qu'on lance C'est un trou dans la terre, un chemin qui chemine Un reste de racine, c'est un peu solitaire C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout Un poisson, un geste, c'est comme du vif argent C'est tout ce qu'on attend, c'est tout ce qui nous reste C'est du bois, c'est un jour le bout du quai Un alcool trafiqué, le chemin le plus court C'est le cri d'un hibou, un corps ensommeillé La voiture rouillée, c'est la boue, c'est la boue Un pas, un pont, un crapaud qui croasse C'est un chaland qui passe, c'est un bel horizon C'est la saison des pluies, c'est la fonte des glaces Ce sont les eaux de Mars, la promesse de vie Une pierre, un bâton, c'est Joseph et c'est Jacques Un serpent qui attaque, une entaille au talon Un pas, une pierre, un chemin qui chemine Un reste de racine, c'est un peu solitaire C'est l'hiver qui s'efface, la fin d'une saison C'est la neige qui fond, ce sont les eaux de Mars La promesse de vie, le mystère profond Ce sont les eaux de Mars dans ton coeur tout au fond Un pas, une " ... pedra é o fim do caminho E um resto de toco, é um pouco sozinho ... " Un pas, une pierre, un chemin qui chemine Un reste de racine, c'est un peu solitaire... |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003) | |||||
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Parfois je ne sais pas ce qui m'arrive
Je noie la poésie dans l'alcool Je ne sais pas lequel des deux m'enivre Et pour finir je parle de football Et lorsque j'en ai marre Je gratte ma guitare Lorsque j'en ai marre Je gratte ma guitare Chaque matin j'avale un café crème En lisant des journaux remplis de sang Mais le regard d'un enfant me ramène Dans un monde meilleur et innocent Et lorsque j'en ai marre Je gratte ma guitare Lorsque j'en ai marre Je gratte ma guitare Je parle du tiercé avec ma femme Un jour on finira par le toucher Ensemble on rêve et ça réchauffe l'âme De rêver du jour où tout va changer Et lorsque j'en ai marre Je gratte ma guitare Lorsque j'en ai marre Je gratte ma guitare Le samedi on boit quelques bouteilles Ça fait passer l'amertume et le temps Tant pis si le dimanche on se réveille Avec les mêmes problèmes qu'avant Et lorsque j'en ai marre Je gratte ma guitare Lorsque j'en ai marre Je gratte ma guitare Parfois lorsque mon esprit vagabonde J'essaie de croire qu'il y a un bon Dieu Je lui dis pourquoi as-tu fais le monde Si c'est pour le défaire peu à peu Et lorsque j'en ai marre Je gratte ma guitare |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
J'ai respiré des roses au creux des mauvaises herbes
Et j'ai senti le vent sur mon visage imberbe Fils d'un fleuve tranquille et d'une forêt vierge Arbre déraciné je vais de berge en berge Sans jamais m’arrêter à l'une ou l'autre auberge J'ai traversé la terre sans jamais rendre compte De ma faim de ma soif de ma peur de ma honte N'attendez pas ce soir que je vous les raconte C'est pour toi mon amie ma douloureuse absente Pour conjurer l'oubli c'est pour toi que je chante Avant de retrouver ma route nonchalante J'ai vu des rois serviles et des mendiants superbes J'ai respiré des roses au creux des mauvaises herbes Et j'ai senti le vent sur mon visage imberbe Dam dam dam di dam dam dam |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Il n'y a plus d'amandes :
Les écureuils ont tout mangé Et les oiseaux ont ravagé Les vignes qui s'étendent Jusqu'au prochain verger. Le foin sent la lavande, Ta gorge chaude l'oranger. Mes lèvres vont se mélanger A tes lèvres gourmandes. Rien ne viendra nous déranger. Le vieux moulin à vent Ne battra plus des ailes. Le seau rouillé sur sa margelle Ne grincera plus comme avant. Les écureuils au coin du feu s'endorment. Viens, faisons comme eux. Je te fais une guirlande De fleurs des champs, de fleurs des prés, Et nos deux corps sont bien trop près Et notre faim si grande. Ne nous faisons plus désirer. Il n'y a plus d'amandes : Les écureuils ont tout mangé Mais j'en aurai en contrebande Pour t'y faire goûter Sans attendre l'été. |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003) | |||||
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Sanfoneiro c'est le nom
Que l'on donne aux musiciens Qui jouent de l'accordéon Ils arrivent du Sertao Par d'innombrables chemins Ils connaissent les chansons Où l'on tape dans les mains Sanfoneiro mon ami Montre-moi comment tu fais J'aimerais bien moi aussi Faire danser faire rêver Faire danser faire rêver Sanfoneiro c'est le nom Que l'on donne aux musiciens Qui jouent de l'accordéon Un triangle et un tambour Accompagnent tes refrains Qui racontent les amours Des filles et des marins Sanfoneiro mon ami Montre-moi comment tu fais J'aimerais bien moi aussi Faire danser faire rêver Faire danser faire rêver Sanfoneiro c'est le nom Que l'on donne aux musiciens Qui jouent de l'accordéon Ils arrivent du Sertao Par d'innombrables chemins Ils connaissent des chansons Où l'on tape dans les mains Sanfoneiro compagnon De misère et de gaité Quand tes pas t'emporteront On va tous de regretter Faire danser faire rêver On va tous de regretter Faire danser faire rêver On va tous de regretter Faire danser faire rêver |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Pornographie amour délice orgie
Philosophie d'un monde qui s'ennuie Pornographie l'argent et les yeux brillent On se maquille aux couleurs de la nuit Je me donne à qui me prend C'est la valse du plus offrant Je me vends à tous les vents Je peut faire semblant Pornographie Paris Hambourg Manille Démystifie fantasmes et manies Tombent les masques La chair est triste et flasque Dans la bourrasque Des plaisirs interdits Je me donne à qui me prend C'est la valse du plus offrant Je me vends à tous les vents Je peux faire semblant Pornographie amour délice orgie Philosophie d'un monde qui s'ennuie Pornographie l'argent et les yeux brillent On se maquille et on se déshabille Pornographie amour délice orgie Philosophie du monde d'aujourd'hui. |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Paroles : Paul Verlaine
Musique : Georges Moustaki © Paille Music Je suis venu comme orphelin Riche de mes seuls yeux tranquilles Vers les hommes des grandes villes Ils ne m'ont pas trouvé malin, in, in, in, in, in, in, in, in, in, in. À vingt ans un souffle nouveau Sous le nom d'amoureuse flamme M'a fait trouver belles les femmes Elles ne m'ont pas trouvé beau... Bien que sans patrie et sans roi Et très brave, ne l'étant guère J'ai voulu mourir à la guerre La mort n'a pas voulu de moi... Suis-je né trop tôt ou trop tard ? Qu'est-ce que je fais dans ce monde ? Oh ! vous tous ma peine est profonde Priez pour le pauvre Gaspard... ...Gaspard |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Oh muse ma complice
Petite sœur d'exil Tu as les cicatrices D'un 21 avril Mais ne sois pas sévère Pour ceux qui t'ont déçue De n'avoir rien pu faire Ou de n'avoir jamais su A ceux qui ne croient plus Voir s'accomplir leur idéal Dis leur qu'un œillet rouge A fleuri au Portugal On crucifie l'Espagne On torture au Chili La guerre du Viêt-Nam Continue dans l'oubli Aux quatre coins du monde Des frères ennemis S'expliquent par les bombes Par la fureur et le bruit A ceux qui ne croient plus Voir s'accomplir leur idéal Dis leur qu'un œillet rouge À fleuri au Portugal Pour tous les camarades Pourchassés dans les villes Enfermés dans les stades Déportés dans les îles Oh muse ma compagne Ne vois-tu rien venir Je vois comme une flamme Qui éclaire l'avenir A ceux qui ne croient plus Voir s'accomplir leur idéal Dis leur qu'un œillet rouge À fleuri au Portugal Débouche une bouteille Prends ton accordéon Que de bouche à oreille S'envole ta chanson Car enfin le soleil Réchauffe les pétales De mille fleurs vermeilles En avril au Portugal Et cette fleur nouvelle Qui fleurit au Portugal C'est peut-être la fin D'un empire colonial Et cette fleur nouvelle Qui fleurit au Portugal C'est peut-être la fin D'un empire colonial |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Humbly he came
Nobody knew his name He was so poorly dressed Looking for a place to rest Because his feet were bare They didn't really care Humbly he came Nobody knew his name The words he said were good But no one understood Thought some of them received So very few believed Humbly he came Nobody knew his name Just asked for wine and bread Somewhere to lay his head But he asked for so much more From the rich and from the poor So humbly he came His leaving was the same Like a ship without a crew A stranger passing through He left the way he came Nobody cried his name Humbly he came And never came again It happened long ago Now they would not let him go Women wear their nicest dress As for a much awaited guest Children call him by his name Invite him to their game Men keep a glass of wine To celebrate that time They will feast and sing and then They will love and love and love again Humbly he came Nobody knew his name Humbly he came And never came again |
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003) | |||||
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from Georges Moustaki - Le Voyageur (2003)
Maintenant Nicolas et Bart,
Vous dormez au fond de nos coeurs, Vous étiez tous seuls dans la mort, Mais par elle vous vaincrez! {reprise 5x} |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec Et mes cheveux aux quatre vents Avec mes yeux tout délavés Qui me donnent l'air de rêver Moi qui ne rêve plus souvent Avec mes mains de maraudeur De musicien et de rôdeur Qui ont pillé tant de jardins Avec ma bouche qui a bu Qui a embrassé et mordu Sans jamais assouvir sa faim Avec ma gueule de métèque De Juif errant, de pâtre grec De voleur et de vagabond Avec ma peau qui s'est frottée Au soleil de tous les étés Et tout ce qui portait jupon Avec mon cœur qui a su faire Souffrir autant qu'il a souffert Sans pour cela faire d'histoires Avec mon âme qui n'a plus La moindre chance de salut Pour éviter le purgatoire Avec ma gueule de métèque De Juif errant, de pâtre grec Et mes cheveux aux quatre vents Je viendrai, ma douce captive Mon âme sœur, ma source vive Je viendrai boire tes vingt ans Et je serai prince de sang Rêveur ou bien adolescent Comme il te plaira de choisir Et nous ferons de chaque jour Toute une éternité d'amour Que nous vivrons à en mourir Et nous ferons de chaque jour Toute une éternité d'amour Que nous vivrons à en mourir |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec Et mes cheveux aux quatre vents Avec mes yeux tout délavés Qui me donnent l'air de rêver Moi qui ne rêve plus souvent Avec mes mains de maraudeur De musicien et de rôdeur Qui ont pillé tant de jardins Avec ma bouche qui a bu Qui a embrassé et mordu Sans jamais assouvir sa faim Avec ma gueule de métèque De Juif errant, de pâtre grec De voleur et de vagabond Avec ma peau qui s'est frottée Au soleil de tous les étés Et tout ce qui portait jupon Avec mon cœur qui a su faire Souffrir autant qu'il a souffert Sans pour cela faire d'histoires Avec mon âme qui n'a plus La moindre chance de salut Pour éviter le purgatoire Avec ma gueule de métèque De Juif errant, de pâtre grec Et mes cheveux aux quatre vents Je viendrai, ma douce captive Mon âme sœur, ma source vive Je viendrai boire tes vingt ans Et je serai prince de sang Rêveur ou bien adolescent Comme il te plaira de choisir Et nous ferons de chaque jour Toute une éternité d'amour Que nous vivrons à en mourir Et nous ferons de chaque jour Toute une éternité d'amour Que nous vivrons à en mourir |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004) | |||||
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004) | |||||
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Paroles : Paul Verlaine
Musique : Georges Moustaki © Paille Music Je suis venu comme orphelin Riche de mes seuls yeux tranquilles Vers les hommes des grandes villes Ils ne m'ont pas trouvé malin, in, in, in, in, in, in, in, in, in, in. À vingt ans un souffle nouveau Sous le nom d'amoureuse flamme M'a fait trouver belles les femmes Elles ne m'ont pas trouvé beau... Bien que sans patrie et sans roi Et très brave, ne l'étant guère J'ai voulu mourir à la guerre La mort n'a pas voulu de moi... Suis-je né trop tôt ou trop tard ? Qu'est-ce que je fais dans ce monde ? Oh ! vous tous ma peine est profonde Priez pour le pauvre Gaspard... ...Gaspard |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Paroles : Paul Verlaine
Musique : Georges Moustaki © Paille Music Je suis venu comme orphelin Riche de mes seuls yeux tranquilles Vers les hommes des grandes villes Ils ne m'ont pas trouvé malin, in, in, in, in, in, in, in, in, in, in. À vingt ans un souffle nouveau Sous le nom d'amoureuse flamme M'a fait trouver belles les femmes Elles ne m'ont pas trouvé beau... Bien que sans patrie et sans roi Et très brave, ne l'étant guère J'ai voulu mourir à la guerre La mort n'a pas voulu de moi... Suis-je né trop tôt ou trop tard ? Qu'est-ce que je fais dans ce monde ? Oh ! vous tous ma peine est profonde Priez pour le pauvre Gaspard... ...Gaspard |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
La fille près de qui je dors,
M'enroule dans ses cheveux d'or Comme une araignée dans sa toile. Moi, j'en appelle à mon étoile Qui me fera trouver le nord... Les bateaux reposent encor Dans les eaux profonds du port, épuisés par leurs longs voyages. Moi, j'en appelle au vent du large Qui me fera quitter le bord. La nuit que déchire l'aurore N'est plus que l'envers du décor De tous mes rêves périssables. J'en appelle au désert de sable Qui me fera trouver de l'or. Je m'en irai l'âme et le corps Guidés par un commun accord De tous mes sens insatiables. J'en appelle à Dieu et à Diable Qui me feront trouver la mort. La fille près de qui je dors M'enroule dans ses cheveux d'or Comme une araignée dans sa toile. |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
La fille près de qui je dors,
M'enroule dans ses cheveux d'or Comme une araignée dans sa toile. Moi, j'en appelle à mon étoile Qui me fera trouver le nord... Les bateaux reposent encor Dans les eaux profonds du port, épuisés par leurs longs voyages. Moi, j'en appelle au vent du large Qui me fera quitter le bord. La nuit que déchire l'aurore N'est plus que l'envers du décor De tous mes rêves périssables. J'en appelle au désert de sable Qui me fera trouver de l'or. Je m'en irai l'âme et le corps Guidés par un commun accord De tous mes sens insatiables. J'en appelle à Dieu et à Diable Qui me feront trouver la mort. La fille près de qui je dors M'enroule dans ses cheveux d'or Comme une araignée dans sa toile. |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Le jeune facteur est mort
Il n'avait que 17 ans L'amour ne peut plus voyager, il a perdu son messager C'est lui qui venait chaque jour Les bras chargés de tous mes mots d'amour C'est lui qui portait dans ses mains La fleur d'amour cueillie dans ton jardin Il est parti, dans le ciel bleu Comme un oiseau enfin libre et heureux Et quand son âme l'a quitté Un rossignol quelque part a chanté Je t'aime autant que je t'aimais mais je ne peu le dire désormais Il a emporté avec lui Les derniers mots que je t'avais écrit Il n'ira plus sur les chemins Fleuris de rose et de jasmin Qui mènent jusqu'à ta maison L'amour ne peut plus voyager Il a perdu son messager Et mon coeur est comme en prison Il est parti l'adolescent Qui t'apportait mes joies et mes tourments L'hiver a tué le printemps Tout est fini pour nous deux maintenant |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Le jeune facteur est mort
Il n'avait que 17 ans L'amour ne peut plus voyager, il a perdu son messager C'est lui qui venait chaque jour Les bras chargés de tous mes mots d'amour C'est lui qui portait dans ses mains La fleur d'amour cueillie dans ton jardin Il est parti, dans le ciel bleu Comme un oiseau enfin libre et heureux Et quand son âme l'a quitté Un rossignol quelque part a chanté Je t'aime autant que je t'aimais mais je ne peu le dire désormais Il a emporté avec lui Les derniers mots que je t'avais écrit Il n'ira plus sur les chemins Fleuris de rose et de jasmin Qui mènent jusqu'à ta maison L'amour ne peut plus voyager Il a perdu son messager Et mon coeur est comme en prison Il est parti l'adolescent Qui t'apportait mes joies et mes tourments L'hiver a tué le printemps Tout est fini pour nous deux maintenant |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004) | |||||
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004) | |||||
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Pour avoir si souvent dormi
Avec ma solitude Je m'en suis fait presqu'une amie Une douce habitude Ell' ne me quitte pas d'un pas Fidèle comme une ombre Elle m'a suivi ça et là Aux quatre coins du monde Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude Quand elle est au creux de mon lit Elle prend toute la place Et nous passons de longues nuits Tous les deux face à face Je ne sais vraiment pas jusqu'où Ira cette complice Faudra-t-il que j'y prenne goût Ou que je réagisse? Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude Par elle, j'ai autant appris Que j'ai versé de larmes Si parfois je la répudie Jamais elle ne désarme Et si je préfère l'amour D'une autre courtisane Elle sera à mon dernier jour Ma dernière compagne Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Pour avoir si souvent dormi
Avec ma solitude Je m'en suis fait presqu'une amie Une douce habitude Ell' ne me quitte pas d'un pas Fidèle comme une ombre Elle m'a suivi ça et là Aux quatre coins du monde Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude Quand elle est au creux de mon lit Elle prend toute la place Et nous passons de longues nuits Tous les deux face à face Je ne sais vraiment pas jusqu'où Ira cette complice Faudra-t-il que j'y prenne goût Ou que je réagisse? Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude Par elle, j'ai autant appris Que j'ai versé de larmes Si parfois je la répudie Jamais elle ne désarme Et si je préfère l'amour D'une autre courtisane Elle sera à mon dernier jour Ma dernière compagne Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Pendant que je dormais, pendant que je rêvais,
Les aiguilles ont tourné, il est trop tard. Mon enfance est si loin, il est déjà demain. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pendant que je t'aimais, pendant que je t'avais, L'amour s'en est allé, il est trop tard. Tu étais si jolie, je suis seul dans mon lit. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pendant que je chantais ma chère liberté, D'autres l'ont enchaînée, il est trop tard. Certains se sont battus, moi, je n'ai jamais su. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pourtant, je vis toujours, pourtant, je fais l'amour, M'arrive même de chanter sur ma guitare, Pour l'enfant que j'étais, pour l'enfant que j'ai fait. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pendant que je chantais, Pendant que je t'aimais, Pendant que je rêvais, Il était encore temps. |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Pendant que je dormais, pendant que je rêvais,
Les aiguilles ont tourné, il est trop tard. Mon enfance est si loin, il est déjà demain. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pendant que je t'aimais, pendant que je t'avais, L'amour s'en est allé, il est trop tard. Tu étais si jolie, je suis seul dans mon lit. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pendant que je chantais ma chère liberté, D'autres l'ont enchaînée, il est trop tard. Certains se sont battus, moi, je n'ai jamais su. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pourtant, je vis toujours, pourtant, je fais l'amour, M'arrive même de chanter sur ma guitare, Pour l'enfant que j'étais, pour l'enfant que j'ai fait. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pendant que je chantais, Pendant que je t'aimais, Pendant que je rêvais, Il était encore temps. |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Le long du fleuve qui remonte
Par les rives de la rencontre Aux sources d'émerveillement On voit dans le jour qui se lève S'ouvrir tout un pays de rêve Le tendre pays des amants On part avec le cœur qui tremble Du bonheur de partir ensemble Sans savoir ce qui nous attend Ainsi commence le voyage Semé d'écueils et de mirages De l'amour et de ses tourments Quelques torrents de médisance Viennent déchirer le silence Essayant de tout emporter Et puis on risque le naufrage Lorsque le vent vous mène au large Des îles d'infidélité Plus loin le courant vous emporte Vers les rochers de la discorde Et du mal à se supporter Enfin la terre se dénude C'est le désert de l'habitude L'ennui y a tout dévasté Quand la route paraît trop longue Il y a l'escale du mensonge L'auberge de la jalousie On y déjeune de rancune Et l'on s'enivre d'amertume L'orgueil vous y tient compagnie Mais quand tout semble à la dérive Le fleuve roule son eau vive Et l'on repart à l'infini Où l'on découvre au bord du Tendre Le jardin où l'on peut s'étendre La terre promise de l'oubli |
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Le long du fleuve qui remonte
Par les rives de la rencontre Aux sources d'émerveillement On voit dans le jour qui se lève S'ouvrir tout un pays de rêve Le tendre pays des amants On part avec le cœur qui tremble Du bonheur de partir ensemble Sans savoir ce qui nous attend Ainsi commence le voyage Semé d'écueils et de mirages De l'amour et de ses tourments Quelques torrents de médisance Viennent déchirer le silence Essayant de tout emporter Et puis on risque le naufrage Lorsque le vent vous mène au large Des îles d'infidélité Plus loin le courant vous emporte Vers les rochers de la discorde Et du mal à se supporter Enfin la terre se dénude C'est le désert de l'habitude L'ennui y a tout dévasté Quand la route paraît trop longue Il y a l'escale du mensonge L'auberge de la jalousie On y déjeune de rancune Et l'on s'enivre d'amertume L'orgueil vous y tient compagnie Mais quand tout semble à la dérive Le fleuve roule son eau vive Et l'on repart à l'infini Où l'on découvre au bord du Tendre Le jardin où l'on peut s'étendre La terre promise de l'oubli |
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Nous prendrons le temps de vivre,
D'être libres, mon amour. Sans projets et sans habitudes, Nous pourrons r'ver notre vie. Viens, je suis là, je n'attends que toi. Tout est possible, tout est permis. Viens, écoute ces mots qui vibrent Sur les murs du mois de mai. Ils nous disent la certitude Que tout peut changer un jour. Viens, je suis là, je n'attends que toi. Tout est possible, tout est permis. Nous prendrons le temps de vivre, D'être libres, mon amour. Sans projets et sans habitudes, Nous pourrons r'ver notre vie. |
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from Georges Moustaki - Le MeTeQue (2004)
Nous prendrons le temps de vivre,
D'être libres, mon amour. Sans projets et sans habitudes, Nous pourrons r'ver notre vie. Viens, je suis là, je n'attends que toi. Tout est possible, tout est permis. Viens, écoute ces mots qui vibrent Sur les murs du mois de mai. Ils nous disent la certitude Que tout peut changer un jour. Viens, je suis là, je n'attends que toi. Tout est possible, tout est permis. Nous prendrons le temps de vivre, D'être libres, mon amour. Sans projets et sans habitudes, Nous pourrons r'ver notre vie. |
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Voilà c'que c'est, mon vieux Joseph
Que d'avoir pris la plus jolie Parmi les filles de Galilée, Celle qu'on appelait Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Prendre Sarah ou Déborah Et rien ne serait arrivé, Mais tu as préféré Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Rester chez toi, tailler ton bois Plutôt que d'aller t'exiler Et te cacher avec Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Faire des petits avec Marie Et leur apprendre ton métier Comme ton père te l'avait appris. Pourquoi a-t-il fallu, Joseph, Que ton enfant, cet innocent, Ait eu ces étranges idées Qui ont tant fait pleurer Marie ? Parfois je pense à toi, Joseph, Mon pauvre ami, lorsque l'on rit De toi qui n'avais demandé Qu'à vivre heureux avec Marie. |
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Voilà c'que c'est, mon vieux Joseph
Que d'avoir pris la plus jolie Parmi les filles de Galilée, Celle qu'on appelait Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Prendre Sarah ou Déborah Et rien ne serait arrivé, Mais tu as préféré Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Rester chez toi, tailler ton bois Plutôt que d'aller t'exiler Et te cacher avec Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Faire des petits avec Marie Et leur apprendre ton métier Comme ton père te l'avait appris. Pourquoi a-t-il fallu, Joseph, Que ton enfant, cet innocent, Ait eu ces étranges idées Qui ont tant fait pleurer Marie ? Parfois je pense à toi, Joseph, Mon pauvre ami, lorsque l'on rit De toi qui n'avais demandé Qu'à vivre heureux avec Marie. |
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from Georges Moustaki - Solitaire (2005)
Pour avoir si souvent dormi avec ma solitude, Je m'en suis fait presque une amie, une douce habitude. Elle ne me quitte pas d'un pas, fidle comme une ombre. Elle m'a suivi a et l, aux quatres coins du monde. Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. Quand elle est au creux de mon lit, elle prend toute la place, Et nous passons de longues nuits, tous les deux face face. Je ne sais vraiment pas jusqu'o ira cette complice, Faudra-t-il que j'y prenne got ou que je ragisse? Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. Par elle, j'ai autant appris que j'ai vers de larmes. Si parfois je la rpudie, jamais elle ne dsarme. Et, si je prfre l'amour d'une autre courtisane, Elle sera mon dernier jour, ma dernire compagne. Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude. |
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Je voudrais sans la nommer vous parler d'elle
Comme d'une bien aimée, d'une fidèle Une fille bienvivante qui se réveille A des lendemains qui chantent sous le soleil C'est elle que l´on matraque Que l'on poursuit, que l'on traque, C'est elle qui se soulève, qui souffre et se met en grève, C'est elle qu'on emprissonne, qu'on traît, qu'on abandonne Qui nous donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre, jusqu'au bout, jusqu´au bout Je voudrais sans la nommer lui rendre hommage: Jolie fleur du mois de mai ou fruit sauvage. Une plante bien plantée sur ses deux jambes, Et qui traine en liberté ou bon lui semble. C'est elle ... Je voudrais sans la nommer vous parler d'elle, Bien aimée ou mal aimée, elle est fidèle, Et si vous voulez que je vous la présente On l'appelle Révolution Pérmanente C'est elle ... C'est elle ... |
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from Georges Moustaki - Moustaki (2003)
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire C'est un éclat de verre, c'est la vie, le soleil C'est la mort, le sommeil, c'est un piège entrouvert Un arbre millénaire, un noeud dans le bois C'est un chien qui aboie, c'est un oiseau dans l'air C'est un tronc qui pourrit, c'est la neige qui fond Le mystère profond, la promesse de vie C'est le souffle du vent au sommet des collines C'est une vieille ruine, le vide, le néant C'est la pie qui jacasse, c'est l'averse qui verse Des torrents d'allégresse, ce sont les eaux de Mars C'est le pied qui avance à pas sûr, à pas lent C'est la main qui se tend, c'est la pierre qu'on lance C'est un trou dans la terre, un chemin qui chemine Un reste de racine, c'est un peu solitaire C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout Un poisson, un geste, c'est comme du vif argent C'est tout ce qu'on attend, c'est tout ce qui nous reste C'est du bois, c'est un jour le bout du quai Un alcool trafiqué, le chemin le plus court C'est le cri d'un hibou, un corps ensommeillé La voiture rouillée, c'est la boue, c'est la boue Un pas, un pont, un crapaud qui croasse C'est un chaland qui passe, c'est un bel horizon C'est la saison des pluies, c'est la fonte des glaces Ce sont les eaux de Mars, la promesse de vie Une pierre, un bâton, c'est Joseph et c'est Jacques Un serpent qui attaque, une entaille au talon Un pas, une pierre, un chemin qui chemine Un reste de racine, c'est un peu solitaire C'est l'hiver qui s'efface, la fin d'une saison C'est la neige qui fond, ce sont les eaux de Mars La promesse de vie, le mystère profond Ce sont les eaux de Mars dans ton coeur tout au fond Un pas, une " ... pedra é o fim do caminho E um resto de toco, é um pouco sozinho ... " Un pas, une pierre, un chemin qui chemine Un reste de racine, c'est un peu solitaire... |