Disc 1 | ||||||
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1. |
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Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaitre Montmartre en ce temps-la Accrochait ses lilas Jusque sous nos fenetres Et si l'humble garni Qui nous servait de nid Ne payait pas de mine C'est la qu'on s'est connu Moi qui criait famine Et toi qui posait nue La boheme, la boheme Ca voulait dire on est heureux La boheme, la boheme Nous ne mangions qu'un jour sur deux Dans les cafes voisins Nous etions quelques-uns Qui attendions la gloire Et bien que misereux Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire Et quand quelque bistrot Contre un bon repas chaud Nous prenait une toile Nous recitions des vers Groupes autour du poele En oubliant l'hiver La boheme, la boheme Ca voulait dire tu es jolie La boheme, la boheme Et nous avions tous du genie Souvent il m'arrivait Devant mon chevalet De passer des nuits blanches Retouchant le dessin De la ligne d'un sein Du galbe d'une hanche Et ce n'est qu'au matin Qu'on s'asseyait enfin Devant un cafe-creme Epuises mais ravis Fallait-il que l'on s'aime Et qu'on aime la vie La boheme, la boheme Ca voulait dire on a vingt ans La boheme, la boheme Et nous vivions de l'air du temps Quand au hasard des jours Je m'en vais faire un tour A mon ancienne adresse Je ne reconnais plus Ni les murs, ni les rues Qui ont vu ma jeunesse En haut d'un escalier Je cherche l'atelier Dont plus rien ne subsiste Dans son nouveau decor Montmartre semble triste Et les lilas sont morts La boheme, la boheme On etait jeunes, on etait fous La boheme, la boheme Ca ne veut plus rien dire du tout |
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2. |
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Le samedi quand on a oublie l'heure
Que le metro a cesse son va-et-vient Sans nous presser en marchant vers ta demeure On est heureux avec des riens Chaque dix pas, sous une porte cochere On se blottit et nos deux corps n'en font qu'un Loin du regard malicieux des reverberes On est heureux avec des riens Le jour qui cherche a se lever Nous dit "Allez Reprenez votre chemin " On obeit juste un instant Evidemment Pour s'arreter un peu plus loin Notre parcours est seme de fantaisie De rires clairs s'elancant vers le matin Rien ne nous sert de nous compliquer la vie On est heureux avec des riens Nous jouons a nos rencontrer Et pour flirter C'est occasion revee Pour ce, j'appelle a mon secours Les mots d'amour Que j'avais dit le premier jour Mais lentement nous arrivons de la sorte Dans ton quartier, dans ta rue et c'est la fin Faut ce qu'il faut quelques pas et c'est ta porte Ta main se crispe dans ma main Nous restons la frissonnant de tout notre etre Quelques instants que l'on vole au lendemain Puis regardons tristement vers ta fenetre Ou ta maman veille sans fin On se donne un dernier baiser Et puis ca y est Jusqu'a samedi prochain Une voix dit en mon coeur lourd Encore huit jours Pour etre heureux avec des riens Mais quand j'aurai trouve un meuble Pour te garder J'irai demander ta main Et avec une augmentation De mon patron Nous serons heureux Heureux avec des riens. |
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3. |
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La pluie ne cesse de tomber
Viens plus pres ma mie Si l'orage te fait trembler Viens plus pres ma mie Le vent qui chasse du ciel lourd Les nuages gris Ne peut rien contre notre amour Et toute la nuit Viens plus pres, plus pres de mon coeur La tout contre moi Et si l'orage te fait peur Dors entre mes bras Je t'embrasserais Te bercerais T'apporterais le reconfort, allez, allez, allez, allez, viens! Nous resterons la Seuls ici-bas Que toi et moi corps contre corps, viens! Quand le soleil se levera Je le sais trop bien Comme le pluie tu partiras Quand on est si bien Bien, bien, bien, bien Dans cette grange Etendons-nous sur les bles murs Le destin a des idees etranges Quand les eclairs dechirent l'azur Vois tu frissonnes Pourtant tu veux partir deja Nous ne sommes attendu de personne Et le ciel nous dit de rester la, la La pluie ne cesse de tomber Viens plus pres ma mie Si l'orage te fait trembler Viens plus pres ma mie Le vent qui chasse du ciel lourd Les nuages gris Ne peut rien contre notre amour Et toute la nuit Viens plus pres, plus pres de mon coeur La tout contre moi Et si l'orage te fait peur Dors entre mes bras Je t'embrasserais Te bercerais T'apporterais le reconfort, allez, allez, allez, viens! Nous resterons la Seuls ici-bas Que toi et moi corps contre corps, viens! Quand le soleil se levera Je le sais trop bien Comme le pluie tu partiras Quand on est si bien Bien, bien, bien, bien |
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4. |
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Toi, ce sont ces mains qui trainent
Le long de mon corps Toi, c'est la vie qui s'enchaine A la mort Pourtant toi C'est bien plus que ma vie Bien plus que la mort Meme l'amour est moins fort Que ce nous qui nous unit Et nous lie Toi, c'est tout un monde ou l'amour se deroule Plein d'eternite Monde De reves qui s'enroulent De realite Toi, ce sont mes insomnies Mes peines et mes joies Et le souffle de ma vie Y'a plus de ciel, y'a plus d'enfer Y'a plus de terre plus d'espace Il n'y a plus que toi et moi Y'a plus de bien, y'a plus de mal Mais dans nos coeurs il n'y a place Rien que pour toi et moi Toi, ce sont ces mains qui trainent Le long de mon corps Toi, c'est la vie qui s'enchaine A la mort Pourtant toi C'est bien plus que ma vie Bien plus que la mort Meme l'amour est moins fort Que ce nous qui nous unit Et nous lie Toi, c'est tout un monde ou l'amour se deroule Plein d'eternite Monde De reves qui s'enroulent De realite Toi, ce sont mes insomnies Mes peines et mes joies Et le souffle de ma vie Pourtant toi C'est bien plus que ma vie Bien plus que la mort Meme l'amour est moins fort Que ce nous qui nous unit Et nous lie Oi, c'est tout un monde ou l'amour se deroule Plein d'eternite Monde De reves qui s'enroulent De realite Toi, ce sont mes insomnies Mes peines et mes joies Et le souffle de ma vie |
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5. |
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6. |
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Plus je m'enfonce dans ma vie
Plus je ne peux que constater Qu'au vent leger de mes folies Je n'ai pas vu le temps passer Entre les draps de la jeunesse Quand je dormais a poings fermes A l'horloge de mes faiblesses Je n'ai pas vu le temps passer Je n'ai pas vu le temps courir Je n'ai pas entendu sonner Les heures de mon devenir Quand je foncais tete baissee Vers ce qu'etait un avenir Et qui est deja du passe Aux mille questions que se pose Mon esprit souvent perturbe Seule une reponse s'impose Je n'ai pas vu le temps passer A faire le tour de moi-meme Dans un rayon tres limite Dans le miroir de mes "je t'aime" Je n'ai pas vu le temps passer Et d'ouverture en ouverture Au tempo des amours pressees J'ai du sauter quelques mesures Je n'ai pas vu le temps passer Quand je revais les yeux ouverts En pensant que j'avais le temps Je n'ai pas entrepris le tiers Des choses dont je parlais tant Et j'ai vu s'installer l'hiver Dans la folie de mes vingt-ans Et puis soudain la cinquantaine Le demi-siecle consomme A la table de mes fredaines Au moment ou les jeux sont faits Que tous mes atouts sont jetes Je ne peux dire qu'a regret Je n'ai pas vu le temps passer |
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7. |
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8. |
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9. |
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10. |
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Tous les jours de la semaine
Sont vides et sonnent le creux Bien pire que la semaine Y a le dimanche pretentieux Qui veut paraitre rose Et jouer les genereux Le dimanche qui s'impose Comme un jour bienheureux Je hais les dimanches! Je hais les dimanches! Dans la rue y a la foule Des millions de passants Cette foule qui coule D'un air indifferent Cette foule qui marche Comme a un enterrement L'enterrement d'un dimanche Qui est mort depuis longtemps Je hais les dimanches! Je hais les dimanches! Tu travailles toute la semaine et le dimanche aussi C'est peut-etre pour ca que je suis de parti pris Cheri, si simplement tu etais pres de moi Je serais prete a aimer tout ce que je n'aime pas Les dimanches de printemps Tout flanques de soleil Qui effacent en brillant Les soucis de la veille Dimanche plein de ciel bleu Et de rires d'enfants De promenades d'amoureux Aux timides serments Et de fleurs aux branches Et de fleurs aux branches Et parmi la cohue Des gens, qui, sans se presser Vont a travers les rues Nous irions nous glisser Tous deux, main dans la main Sans chercher a savoir Ce qu'il y aura demain N'ayant pour tout espoir Que d'autres dimanches Que d'autres dimanches Et tous les honnetes gens Que l'on dit bien pensants Et ceux qui ne le sont pas Et qui veulent qu'on le croit Et qui vont a l'eglise Parce que c'est la coutume Qui changent de chemises Et mettent un beau costume Ceux qui dorment vingt heures Car rien ne les en empeche Ceux qui se levent de bonne heure Pour aller a la peche Ceux pour qui c'est le jour D'aller au cimetiere Et ceux qui font l'amour Parce qu'ils n'ont rien a faire Envieraient notre bonheur Tout comme j'envie le leur D'avoir des dimanches De croire aux dimanches D'aimer les dimanches Quand je hais les dimanches |
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11. |
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Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retir Et qu'il ne reste que le pire Dans une vie bte pleurer Il faut savoir, cote que cote, Garder toute sa dignit Et, malgr ce qu'il nous en cote, S'en aller sans se retourner Face au destin, qui nous dsarme, Et devant le bonher perdu, Il faut savoir cacher ses larmes Mais moi, mon coeur,je n'ai pas su Il faut savoir quitter la table Lorsque l'amour est desservi Sans s'accrocher, l'air pitoyable, Mais partir sans faire de bruit Il faut savoir cacher sa peine Sous le masque de tous les jours Et retenir les cris de haine Qui sont les derniers mots d'amour Il faut savoir rester de glace Et taire un coeur qui meurt dja Il faut savoir garder la face Mais moi je t'aime trop Mais moi je ne peux pas Il faut savoir Mais moi je ne sais pas |
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12. |
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14. |
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