Disc 1 | ||||||
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1. |
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2. |
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Ta ba da ba da ba da ba da...
Moi certains soirs quand je m'ennuie Je connais un coin dans Paris Ou l'on se rencontre entre amis Pour faire une jam Chacun prenant son instrument Qu'il soit a corde ou bien a vent Laisse parler son temperament Pour faire une jam Comme je ne suis pas musicien Mais que vraiment j'aime ca Je rythme en frappant dans mes mains et chante Ta ba da ba da ba da ba da... Car quand on est dans cette ambiance Les mots n'ont aucune importance Le principal c'est que ca balance Pour faire une jam Ta ba da ba da ba da ba da... On perd en l'eclair d'un instant La notion du lieu et du temps Et l'on oublie ses embetements Pour faire une jam C'est l'heure, l'heure de l'improvisation Des chorus et des citations Car on se donne avec passion Pour faire une jam Nos aines ne trouvent pas normales Ces explosions de joie Mais au fond que fait-on de mal en chantant Ta ba da ba da ba da ba da... En bras de chemise parce qu'on a chaud On se donne a fond les yeux mi-clos Car plus ca chauffe et mieux ca vaut Pour faire une jam Ta ba da ba da ba da ba da... Nos peines, nos joies, nos ivresses Danses et rythmes se reconnaissent Il faut la foi de la jeunesse Pour faire une jam La batterie roule, la basse craque Le piano chante, les cuivres attaquent De toutes parts les notes claquent Pour faire une jam Quand on a le jazz dans le sang Et jusqu'au bout des doigts Et que l'on est pris cent pour cent, on chante Ta ba da ba da ba da ba da... Au petit jour, sur le trottoir Les traits tires, le teint blafard Comme a regret on se separe En se disant remplis d'espoir Salut les gars a un de ces soirs Pour faire une jam |
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3. |
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Il y avait un garcon qui vivait
Simplement travaillant dans l' faubourg Il y avit une fill' qui revait Sagement en attendant l'amour Il y avait le printemps Le printemps des romans Qui passait en chantant Et cherchaient deux coeurs tout bancs Por preter ses serments Et en fair' des amants Il y a eu un moment merveilleux Lorsque leurs regards se sont unis Il a eu ces instants delicieux Ou sans rien dire ils se sont compris Il y a eu le destin Qui a pousse l'gamin A lui prendre la main Il y a eu la chaleur La chaleur du bonheur Qui leur montait au coeur Il y avait cette chambre meublee Aux fenetres donnant sur la cour Il y avait ce couple qui s'aimait Et leurs phrases parlaient de toujours Il y avait le gamin Qui promenait sa mian Dans les cheveux de lin De la fille aux yeux reveurs Tandis que dans leurs coeurs S'installait le bonheur Il y a eu ces deux corps eperdus De bonheur et de joie sans pareils Il y a eu tous les reves perdus Qui remplacaoent leurs nuits sans sommeil Il y a eu le moment Ou soudain le printemps A repris ses serments Il y a eu le bonheur Qui s'est enfui en pleurs D'avoir brise deux coeurs Il y avait un garcon qui vivait Simplement travaillant dans l' faubourg Il y avait une fill' qui pleurait En songeant a som premier amour Il y avait le destin Qui marchait son chemin Sans s'occuper de rien Tant qu'il y aura des amants Il y aura des serments Qui n'dur'ont qu'un pritemps. |
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4. |
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Un jour le Bon Dieu
Le front soucieux Se dit mon vieux Ton grand ciel bleu N'a rien de rose Plus j'y reflechis Plus je me dis Qu'il manque ici Un paradis Ou autre chose Il fit tant et bien Avec ses mains Et presque rien En un peu moins D'un semaine Qu'il avait cree Les champs, les pres L'hiver, l'ete Et aussi les, Formes humaines Il les convoqua Leur dit: "voila Avec tout ca Vous n'avez qu'a Vivre tranquilles Je vous en fais don Tout y est bon Mais attention, D'etre dociles Et de me faire la promesse De ne pas toucher, Non de ne pas toucher au pommier Non de ne pas toucher au pommier" Le bon Dieu parti Adam se dit Ben mon ami, T'es mieux ici Que dans une usine T'as une poupee Une beaute Qui est roulee Comme pour touner A la Goldwine Et ce brave Adam Passait le temps En souriant Beatement Comme bien des hommes Sans avoir idee Que sa moitie Puisse flirter Avec un r'pre- -sentant en pomme Ev' trouvait charmant Et affolant Ce beau Tarzan Nomme Serpent Dit a sornettes Qui sut l'envouter La fasciner Lui fair' croquer dans la pomme Et perdre la tete Au point d'oublier sa promesse De ne pas toucher au pommier Non, de ne pas toucher au pommier Non, de ne pas toucher au pommier Tout commence ici Eve en folie Pris un beau fruit Et le tendit A son p'tit homme Et le brave Adam Toujours confiant A belles dents Mordit dedans Comme une pomme Losque Dieu l'apprit Avec mepris Il leur a dit Plus d'paradis Non, je vous condamne, A vivre et lutter A travailler Hiver, ete Et tout ca c'est A cause d'une femme C'est ainsi depuis Que la vie Meme aujourd'hui L'homme est trahi Dans l'ignorance Et le vieux pommier Presque oublie Est remplace Par le peche De complaisance Car les femm's tiennent leur promesse De ne pas toucher au pommier Non de ne pas toucher au pommier Car, elles preferent gouter au peche C'est si doux, c'est si doux De gouter au peche Ah ! C'est doux, de gouter au peche De gouter au peche. |
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5. |
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Pour ces desirs qui nous inondent
Et se traduisent peu a peu En des instants de fin du monde Merci mon Dieu Pour ce destin que l'on se forge Avec des larmes au fond des yeux Et des joies qui prennent a la gorge Merci mon Dieu Mon coeur s'en allait en deroute De lendemains en lendemains Quand tu m'as eclaire la route Et montre le chemin Celui de l'espoir qui delivre Et remplace les songes creux Par une folle envie de vivre Merci mon Dieu L'amour que tu as concu Pour nos ames solitaires Fait que nos regards perdus Sont ruisselants de lumiere Ils regardent le ciel ebloui Simplement pour te dire merci Pour ces desirs qui nous inondent Et se traduisent peu a peu En des instants de fin du monde Merci mon Dieu Pour ce destin que l'on se forge Avec des larmes au fond des yeux Et des joies qui prennent a la gorge Merci mon Dieu Ce que j'attendais de la terre Et que j'esperais de la vie En t'implorant dans mes prieres Au long des jours, des nuits Mon Dieu, tu me l'as fait connaitre Puisque j'ai ma part de bonheur Et que l'amour rit dans mon coeur Je veux crier de tout mon etre Merci mon Dieu |
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6. |
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8. |
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Bal du faubourg
Valse d'amour Bonheur du jour Bal populaire Valse legere Un brin de coeur Comme les gamins Les amoureux Main dans la main S'en vont par deux Et c'est le supreme aveu Bal du faubourg Valse d'amour Beaucoup trop court Bal populaire Joie de la terre Heureux parcours Baisers fievreux Ou l'on se ment Mais pris au jeu On de vient amants Au bal du faubourg Gai tourbillon Tournons, tournons Au coin de cette rue L'orchestre joue Et joue a joue Les couples evoluent Tout en valsant heureux et transportes Se donnant un baiser, puis se laissant griser Tendrement ils s'enfuient Dans la nuit Et l'on revient Au petit matin L'ame est un peu chagrine On danse encore Le bal s'endort La fete se termine Il faut se quitter le coeur est chavire On se tient enlace on veut encore valser Arreter les instants Et le temps Bal du faubourg Valsez toujours Regrets d'amour Bal populaire Reve ephemere Le coeur est lourd Triste destin Pleurs dans les yeux Car au matin Fini le jeu Et c'est le supreme adieu Bal du faubourg Ou sans discours Finit l'amour Bal populaire Les coeurs se serrent Le reve est court On reprend sa vie Plein de rancoeur Car on a laisse Son bonheur Au bal du faubourg |
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9. |
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Nous avions tous deux
Un rendez-vous amoureux Mercredi a huit heures Dans ma demeure Ou Il y avait sur une nappe blanche brodee Il y avait du caviar sur des toasts beurres Il y avait du pain bis, des hors d'oeuvres varies Il y avait un faisan roti sur canape Il y avait un magnum de champagne frappe Eclaire par quatre bougies allumees Sur la table Il y avait du fromage, des fruits, des sables Il y avait quelques liqueurs et du cafe Du Bresil Le temps a passe Et quand minuit a sonne J'avais si faim vraiment Que betement Oui Attable seul devant ta place inoccupee J'ai mange le caviar sur les toasts beurres J'ai mange Le pain bis, les hors d'oeuvres varies J'ai mange le faisan roti sur canape J'ai vide le magnum de champagne frappe Eclaire par quatre bougies allumees Sur la table J'ai mange le fromage, les fruits, les sables Arroses par la liqueur et le cafe Du Bresil Te trompant de jour Le lendemain mon amour Quand tu vins a huit heures Dans ma demeure Ou Il restait sur une nappe blanche tachee Il restait les reliefs d'un repas consomme Le caviar, les hors d'oeuvres s'etaient envoles Le faisan n'etait qu'un petit tas d'os ronges Le magnum avait un aire de fete passee Les bougies etaient tordues et consumees Sur la table Il restait quelques fruits, des miettes de sables, La liqueur et le cafe qu'etaient glaces Du Bresil Je n'avais plus rien Et pour tromper notre faim Nous avons decide De nous aimer |
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10. |
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11. |
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De ville en ville m'en suis alle
En enlacant les filles Les filles que j'ai rencontrees Et j'ai trouvees gentilles Et j'ai promene mes vingt ans De par le vaste monde Et j'ai fane plus d'un printemps Qu'elles soient brunes ou blondes J'ai goute de chaque pays Le vin et les caresses Puis m'en suis venu a Paris Depenser ma jeunesse Le parfum de chaque carrefour M'a mis le coeur en fete Avec Paris j'ai fait l'amour Qui m'a tourne la tete Alors j'ai perdu la raison Comme pour une maitresse Paris m'a fait gouter le fond De nouvelles ivresses Dans les rues j'allais en chantant Sans avoir un centime Et j'ai vecu de l'air du temps Que Paris offre en prime A ma mort je veux mes amis Que l'on me porte en terre Dans les flancs meme de Paris Pour gouter a sa chair Dans son coeur je veux reposer Comme dans le lit d'une blonde Pour que Paris puisse me garder Jusqu'a la fin du monde. |
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12. |
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13. |
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Je te donnerai
A chaque seconde Tout l'amour du monde Qui sommeille en moi Je te donnerai Toutes les richesses Que notre jeunesse Garde au fond de soi Cela simplement Pour avoir encore Ton ame et ton corps Jusqu'au bout du temps Notre vie, je sais Fera sa fortune Des joies qu'une a une Je te donnerai Je te donnerai Pour nos nuits en fievre Des mots que tes levres Me diront tout bas Je te donnerai Des instants de gloire Des cris de victoire Quand on s'aimera Pour que le bonheur Se colle a ma vie J'aurai du genie Pour combler ton coeur Notre amour parfais Sera magnifique Car c'est fantastique Ce que je te donnerai |
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14. |
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Gosse de Paris
Pour s'embrasser Nous n'avions pas de chambre Pas de sous Pas meme un lit Meme casse Juste un coin d'herbe verte Loin de tout Mais c'etait la que dans la nuit Nous entendions crier les grands trains fous Courant vers l'inconnu, courant sans nous En emportant nos coeurs jusqu'aux iles Gosse de Paris On a pleure Sur le quai d'une gare Mon amie En denouant Nos mains, serrees Sur toute une romance De Paris J'aurai pas du m'en aller J'aurai pas du te laisser Il fallait nous contenter D'un bonheur de quatre sous Rien qu'a toi Rien qu'a moi Rien qu'a nous Tu sais Gosse de Paris C'etait promis Ni mon coeur Ni mes levres N'ont menti Si je ne t'ai jamais ecrit C'est que la bonne etoile M'a trahie Crois moi j'ai fait ce que j'ai pu Mais nous ne verrons pas l'ile au tresor Bien trop d'annees me sont tombes dessus Trop de temps loin de toi mais qu'importe Gosse de Paris Gosse de ma rue Ombre parmi les ombres Du faubourg Je t'aime encore Amie perdue De ma premiere enfance Mon amour |
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15. |
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Par la peur de te perdre,
Et de ne plus te voir, Par ces mondes incenses, Qui grouillent dans ma tete, Par ces nuits sans sommeil, Ou la folie me guette, Quand le doute m'effleure, Et tend mon coeur de noir. J'en deduis que je t'aime, J'en deduis que je t'aime. Par le temps que je prends, Pour ne penser qu'a toi, Par mes regnes de jour, Ou tu regnes en idole, Par ton corps desire, De mon corps qui s'affole, Et l'angoisse a l'idee, Que tu te joues de moi, J'en deduis que je t'aime, J'en deduis que je t'aime. Par, le froid qui m'etreinds, Lorsque je t'appercois, Par mon souffle coupe, Et mon sang qui se glasse, Par la desolation, Qui reduit mon espace, Et le mal, Que souvent tu me fais, Malgre toi. Par la contradiction, De ma tete et mon coeur, Par mes vingt ans perdus, Qu'en toi, je realise, Par tes regards lointains, Qui parfois me suffisent, Et me font esperer, En quelques jours meilleurs, J'en deduis que je t'aime, J'en deduis que je t'aime, Par, l'idee que la fin, Pourrait etre un debut, Par mes joies eventrees, Par ton indifference, Par tous les mots d'amour, Qui restent en souffrnce, Puique de te les dire, Est pour moi defendu. J'endeduis que je t'aime, J'en deduis, Mon amour. |
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16. |
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