Disc 1 | ||||||
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1. |
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J'etais amoureux fou
D'une demoiselle Loulou C'etait une obsession J'en perdais la raison Je n'avais plus d'appetit Je ne dormais plus la nuit Et tous mes amis Me disait ceci: Oublie oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie-la donc Oublie, oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie la-donc Si tu ne le veux pas Tu ne le peux pas Tu ne le pourras pas ah! ah! Si tu le veux Tu le peux C'est un jeux Et voila ah! Oublie oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie-la donc Oublie, oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie la-donc A quoi bon t'en faire de la bile Ne fait donc pas l'imbecile Mon ami, je te dis C'est la vie Mais oublie mais oublie-la Je vivais un cauchemar J'en avais le cafard Effroyables moments Ou je claquais des dents Et tout autour de moi Je croyais entendre des voix Ces voix jour et nuit Me disais ceci: Oublie oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie-la donc Oublie, oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie la-donc Si tu ne le veux pas Tu ne le peux pas Tu ne le pourras pas ah! ah! Si tu le veux Tu le peux C'est un jeux Et voila ah! Oublie oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie-la donc Oublie, oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie la-donc Et en parcourant la ville J'ai trouve une autre idylle Qui m'a dit: "Mon ami C'est la vie Mais oublie, mais oublie-la" Oublie oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie-la donc Oublie, oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie la-donc Si tu ne le veux pas Tu ne le peux pas Tu ne le pourras pas ah! ah! Si tu le veux Tu le peux C'est un jeux Et voila ah! Oublie oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie-la donc Oublie, oublie Loulou Mais oublie, mais oublie Loulou Oublie la-donc Et en parcourant la ville J'ai trouve une autre idylle Qui m'a dit: "Mon ami C'est la vie Mais oublie-la" |
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5. |
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Quand elle chante, quand elle chante
Les anges se taisent pour ecouter sa voix Quand elle danse, quand elle danse Les amoureux voudraient la tenir dans leurs bras Quand elle rit, un vent leger vient emporter L'eclat de rire qu'elle daigne laisser tomber Et quand je l'aime, oui quand je l'aime croyez-moi Le monde entier voudrait l'aimer pour moi Ah oui! c'est vraiment la plus belle Celle dont je suis amoureux Elle n'a pas de soeur jumelle Et c'est tant pis pour vous messieurs En elle tout n'est qu'harmonie On ne peut rien lui reprocher Elle est le souffle de ma vie Pourquoi? Vous pouvez en juger Quand elle chante, quand elle chante Les anges se taisent pour ecouter sa voix Quand elle danse, quand elle danse Les amoureux voudraient la tenir dans leurs bras Quand elle rit, un vent leger vient emporter L'eclat de rire qu'elle daigne laisser tomber Et quand je l'aime, oui quand je l'aime croyez-moi Le monde entier voudrait l'aimer pour moi Elle marche comme en un reve Aureolee d'un arc-en-ciel Et semble perdue sur la terre Tant elle parait irreelle Je l'aime tant je peux le dire Que pres d'elle je ne vis plus J'ai meme peur quand elle respire Qu'elle ne s'envole dans la rue Quand elle chante, quand elle chante Les anges se taisent pour ecouter sa voix Quand elle danse, quand elle danse Les amoureux voudraient la tenir dans leurs bras Quand elle rit, un vent leger vient emporter L'eclat de rire qu'elle daigne laisser tomber Et quand je l'aime, oui quand je l'aime croyez-moi Le monde entier voudrait l'aimer pour moi |
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6. |
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7. |
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La pluie ne cesse de tomber
Viens plus pres ma mie Si l'orage te fait trembler Viens plus pres ma mie Le vent qui chasse du ciel lourd Les nuages gris Ne peut rien contre notre amour Et toute la nuit Viens plus pres, plus pres de mon coeur La tout contre moi Et si l'orage te fait peur Dors entre mes bras Je t'embrasserais Te bercerais T'apporterais le reconfort, allez, allez, allez, allez, viens! Nous resterons la Seuls ici-bas Que toi et moi corps contre corps, viens! Quand le soleil se levera Je le sais trop bien Comme le pluie tu partiras Quand on est si bien Bien, bien, bien, bien Dans cette grange Etendons-nous sur les bles murs Le destin a des idees etranges Quand les eclairs dechirent l'azur Vois tu frissonnes Pourtant tu veux partir deja Nous ne sommes attendu de personne Et le ciel nous dit de rester la, la La pluie ne cesse de tomber Viens plus pres ma mie Si l'orage te fait trembler Viens plus pres ma mie Le vent qui chasse du ciel lourd Les nuages gris Ne peut rien contre notre amour Et toute la nuit Viens plus pres, plus pres de mon coeur La tout contre moi Et si l'orage te fait peur Dors entre mes bras Je t'embrasserais Te bercerais T'apporterais le reconfort, allez, allez, allez, viens! Nous resterons la Seuls ici-bas Que toi et moi corps contre corps, viens! Quand le soleil se levera Je le sais trop bien Comme le pluie tu partiras Quand on est si bien Bien, bien, bien, bien |
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8. |
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9. |
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Ce demon qui brulait mon coeur,
Cet ange qui sechait mes pleurs, C'etait toi, Jezebel, c'etait toi, Ces larmes transpersees de joie, Jezebel, c'etait toi, Jezebel, c'etait toi, Mais l'amour est aneanti, Tout s'est ecroule sur ma vie, Ecrasant, pietinant, Emportant mon coeur, Jezebel, mais pour toi, Je ferai le tour de la terre, J'irai jusqu'au fond des enfers, Ou es-tu ? Jezebel ou es-tu ? Mes souvenirs que je vois fannes, Sont des etres vivants, Avec des yeux de mort, Courant encore, De passer, Mon coeur est perdu d'obsessions Il bat en repetant, Tout au fond de moi meme, Ce mot que j'aime, Ton nom, Mais l'amour est aneanti, Tout s'est ecroule sur ma vie, Ecrasant, pietinant, Emportant mon coeur, Jezebel, mais pour toi, Je ferai le tour de la terre, J'irai jusqu'au fond des enfers, En criant, Jour et nuit, Sans rept, Jezebel, Jezebel, Jezebel. |
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10. |
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Par trois gars de mon quartier
Je me suis laisser entrainer Dans un tripot la semaine derniere Dans une salle enfumee Nous nous sommes installes Autour d'une table de poker On a enleve nos vestons Commande force boissons Puis la partie a commence Tell que je vais vous l'expliquer On prend les cartes, on brasse les cartes On coupe les cartes, on donne les cartes C'est merveilleux on va jouer au poker On prend ses cartes, on regarde ses cartes On s'ecrie: cartes! puis l'on ecarte J'en jette trois car j'ai deja une pair Quand tout le monde a son jeu On se regarde en chiens de faience On essaie de lire dans les yeux Du voisin plein de mefiance J'ai pris trois cartes et lui deux cartes Vous combien de cartes? moi juste une carte Faut s'efier y'a du bluff dans l'air... "Je suis blind a toi de parler" Dit au second le premier Et ce dernier s'ecrie: "Parole!" Le troisieme mise cent francs Je dis: "tes cent, plus mille francs" Les deux autres s'arretent au vol Le troisieme me dit: "voila Tes mille francs! qu'est ce que tu as? - Trois dames, j'ai gagne je crois - Non, dit-il car j'ai trois rois!" On prend les cartes, on brasse les cartes On coupe les cartes, on donne les cartes Je me dis qu'es-tu venu faire dans cette galeres? On reprend les cartes, on regarde ses cartes On s'ecrie: carte! puis l'on ecarte Je me dis maintenant va falloir se refaire Pendant toute la partie Je me faisais des reproches Quand se termina la nuit Je n'avais plus rien en poche Avant que je ne parte, je prend les cartes Je dechire les cartes Je jette les cartes Et les pietine avec colere Mais au moment de m'en aller J'entends des coups de sifflet Une descente de police Les inspecteurs du quartier Veulent tous nous interroger Me voici devant la justice Ils me disent: "mon garcon Nous sommes bons et te donnons Une minute pour t'expliquer" Je leur ai dit affole: On prend les cartes, on brasse les cartes On coupe les cartes, on donne les cartes Je n'ai jamais rien eu de meilleur qu'une paire On reprend ses cartes, on regarde ses cartes On s'ecrie: cartes! et l'on ecarte - Je vois tres bien me dit le commissaire On va vous emprisonner Car du reste je m'en fiche Mais on va vous affecter Au departement des fiches On prend les cartes, on regarde les cartes On trie les cartes, on range les cartes En prison je suis devenu fonctionnaire Tout ca parce qu'un jour Un bien triste jour J'ai voulu jouer au poker |
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11. |
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Plus bleu que le bleu de tes yeux
Je ne vois rien de mieux Meme le bleu des cieux Plus blonds que tes cheveux dores Ne peut s'imaginer Meme le blond des bles Plus pur que ton souffle si doux Le vent meme au mois d'Aout Ne peut-etre plus doux Plus fort que mon amour pour toi La mer meme en furie Ne s'en approche pas Plus bleu que le bleu de tes yeux Je ne vois rien de mieux Meme le bleu des cieux. Si un ojur tu devais t'en aller Et me quitter Mon destin changerait tout a coup Du tout au tout. Plus gris que le gris de ma vie Rien ne serait plus gris Pas meme un ciel de pluie Plus noir que le noir de mon coeur La terre en profondeur N'aurait pas sa noirceur Plus vide que mes jours sans toi Aucun gouffre sans fond ne s'en approchera Plus long que mon chagrin d'amour Meme l'eternite pres de lui serait courte Plus gris que le gris de ma vie Rien ne serait plus gris Pas meme un ciel de pluie On a tort de penser je sais bien Au lendemain A quoi bon se compliquer la vie Puisqu'aujourd'hui Plus bleu que le bleu de tes yeux Je ne vois rien de mieux Meme le bleu des cieux Plus blonds que tes cheveux dores Ne peut s'imaginer Meme le blond des bles Plus pur que ton souffle si doux Le vent meme au mois d'Aout Ne peut-etre plus doux Plus fort que mon amour pour toi La mer meme en furie Ne s'en approche pas Plus bleu que le bleu de tes yeux Je ne vois que les reves Que m'apportent tes yeux. |
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12. |
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Je voudrais pouvoir te donner
Ton premier reve, ton premier cri Je voudrai pouvoir te voler Ton coeur qui s'ouvre dans la vie Je voudrai si tu le permets Froler ton ame par des mots fous Je voudrai mon Dieu si j'osais Poser mes mains la dans ton cou J'ai le front brulant de fievre Une angoisse au coeur quand je pense a toi J'ai la vie au bord des levres Ecoute ma voix Je voudrais trouver dans tes yeux Ce que j'espere jour apres jour Je voudrais et si tu le veux Nous pourrons rire avec l'amour |
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13. |
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14. |
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15. |
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Il y avait, il y avait
Un monsieur tres entoure Un monsieur tres admire Un monsieur tres a la page Qui vivait dans un village De son metier chef de gare Et de plus roi du billard Le champion de la contree Et que nul n'osait contrer Dans le village on disait plein d'egards... gare Monsieur Jonas Est un as Au billard Faut voir Comme il joue Car ses coups Sont fumants Epoustouflants Matin et soir Sur le comptoir Y'a son verre De biere Les gens se pressent Et acquiescent Ses coulees Ses coups doubles Au coin de la bouche un megot presqu'eteint On croit qu'il louche pourtant il n'en est rien Il sait tres bien calculer ses effets Il sait ce qu'il fait Il ne se presse pas S'enerve pas Mais il prend Son temps Son jeu est sur Sa figure A le sourire Ce qui fait dire Monsieur Jonas Est un as Au billard A le voir Les gens tout haut Crient bravo C'est un as Monsieur Jonas Il y a eu, il y a eu Un monsieur qu'est arrive Un monsieur etranger Un monsieur tres a la page Qui venait d'un autre village Contre Jonas il joua Et Jonas perdit cette fois Mais ne pouvant le supporter Un soir il s'est suicide Et dans le village on ne joue plus au billard... car Le diable passe C'est Jonas Qui revient Malin Il frappe les joueurs Qui de peur S'evanouissent Font une jaunisse Il boit la biere Casse des verres Mange les bleus Parbleu Sans crier gare Dans le billard Tout de go Fait des accrocs Au lointain on entend gemir les trains Les trains fantomes qui courent dans le matin Sur son passage le vent balaye tout Et crie comme un fou Jonas, Jonas Les villageois Perdent la joie Et le sommeil Et dans leurs oreilles Vite ils enfilent Du coton hydrophile Pour ne plus ecouter Un Jonas dechaine Qui se met a hurler Monsieur Jonas Est un as Au billard |
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16. |
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Une enfant, une enfant de seize ans
Une enfant du printemps Couchee sur le chemin... Elle vivait dans un de ces quartiers Ou tout le monde est riche a crever Elle avait quitte ses parents Pour suivre un garcon, un boheme Qui savait si bien dire "je t'aime" Ca en devenait bouleversant Et leurs deux cœurs ensoleilles Partirent sans laisser d'adresse Emportant juste leur jeunesse Et la douceur de leur peche Une enfant, une enfant de seize ans Une enfant du printemps Couchee sur le chemin... Leurs cœurs n'avaient pas de saisons Et ne voulaient pas de prison Tous deux vivaient au jour le jour Ne restant jamais a la meme place Leurs cœurs avaient besoin d'espace Pour contenir un tel amour Son present comme son futur C'etait cet amour magnifique Qui la bercait comme d'un cantique Et perdait ses yeux dans l'azur Une enfant, une enfant de seize ans Une enfant du printemps Couchee sur le chemin... Mais son amour etait trop grand Trop grand pour l'ame d'une enfant Elle ne vivait que par son cœur Et son cœur se faisait un monde Mais Dieu n'accepte pas les mondes Dont il n'est pas le Createur L'amour etant leur seul festin Il la quitta pour quelques miettes Alors sa vie battit en retraite Et puis l'enfant connut la faim Une enfant, une enfant de seize ans Une enfant du printemps Couchee sur le chemin ...morte!... Ahaaa... |
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17. |
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