Disc 1 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
1. |
| - | ||||
2. |
| - | ||||
3. |
| - | ||||
4. |
| - | ||||
5. |
| - | ||||
6. |
| - | ||||
J'avais la vie de chateau
Une armee de valets Un chauffeur, trois autos Des joyaux, des complets Des chevaux, des tableaux A ne savoir qu'en faire Mais a crier banco Et jouer un jeu d'enfer J'ai tout laisser sur les tapis verts Un par un J'ai vu tout s'en voler Un par un Mes Renoir, mes Derain Mes meubles et mes tapis Un par un On a tout emporte Un par un Ne me laissant plus rien Que mes yeux pour pleurer Et un lit J'avais de nombreux amis Plein d'entrain et d'humour Qui buvaient mon whisky Et qui formaient ma cour Et me tapaient parfois Pour ne pas dire souvent Vers le trente du moi Quand momentanement Ils se trouvaient un peu court d'argent Un par un Ils se sont paniques Un par un En pretextant soudain Quelque raison futile Un par un ils se sont disperses Un par un Sans me serrer la main Tel les rats d'un navire En peril Une danseuse classique Une actrice connue Deux ou trois hysteriques Et quelques ingenues Me trouvaient merveilleux Et plongeaient dans mes draps En jurant leurs grands dieux Qu'elles n'aimaient que moi Et puis les diamants de vingt carats Un par un J'ai perdu mes pouvoirs Un par un Sur leurs coeurs, sur leurs seins Rehausses de bijoux Un par un J'ai fume mes deboires Un par un Et j'ai compris enfin Mais helas un peu tard Pauvre fou Pauvre fou, pauvre fou |
||||||
7. |
| - | ||||
Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retir Et qu'il ne reste que le pire Dans une vie bte pleurer Il faut savoir, cote que cote, Garder toute sa dignit Et, malgr ce qu'il nous en cote, S'en aller sans se retourner Face au destin, qui nous dsarme, Et devant le bonher perdu, Il faut savoir cacher ses larmes Mais moi, mon coeur,je n'ai pas su Il faut savoir quitter la table Lorsque l'amour est desservi Sans s'accrocher, l'air pitoyable, Mais partir sans faire de bruit Il faut savoir cacher sa peine Sous le masque de tous les jours Et retenir les cris de haine Qui sont les derniers mots d'amour Il faut savoir rester de glace Et taire un coeur qui meurt dja Il faut savoir garder la face Mais moi je t'aime trop Mais moi je ne peux pas Il faut savoir Mais moi je ne sais pas |
||||||
8. |
| - | ||||
Femme de feu, femme de flammes
Couleur de sang d'un coeur ouvert Comme un poignard entrant dans l'ame Ton regard transperce la chair A peine enfant et deja fille Et mure avant d'etre pubere Quand tu marches sous ta mantille Les hommes voient Naitre avec toi Tous les enfers Fille du vent et du soleil Lorsque tu chantes et que tu danses Avec une fleur a l'oreille Tu assassines l'assistance Gitana, gitana, gitana Et quand les machos Espagnols Claquant des mains rythment tes jeux Des talons tu frappes le sol Gitana, gitana, gitana, gita ha va va va va na Et fais l'amour Et fais l'amour avec les yeux Cheveux noirs et regard de braise Le teint mat de vivre au grand air Roulant des hanches tres a l'aise Tu te fais vagues sur la mer Tes seins dansent sous ton corsage Et tout en toi devient charnel Et quand tu les froles au passage Les hommes meurent De ton odeur De poivre et de miel Fille du vent et du soleil Lorsque tu chantes et que tu danses Avec une fleur a l'oreille Tu assassines l'assistance Gitana, gitana, gitana Et quand les machos Espagnols Claquant des mains rythment tes jeux Des talons tu frappes le sol Gitana, gitana, gitana, gita ha va va va va na Et fais l'amour Et fais l'amour avec les yeux |
||||||
9. |
| - | ||||
Ta ba da ba da ba da ba da...
Moi certains soirs quand je m'ennuie Je connais un coin dans Paris Ou l'on se rencontre entre amis Pour faire une jam Chacun prenant son instrument Qu'il soit a corde ou bien a vent Laisse parler son temperament Pour faire une jam Comme je ne suis pas musicien Mais que vraiment j'aime ca Je rythme en frappant dans mes mains et chante Ta ba da ba da ba da ba da... Car quand on est dans cette ambiance Les mots n'ont aucune importance Le principal c'est que ca balance Pour faire une jam Ta ba da ba da ba da ba da... On perd en l'eclair d'un instant La notion du lieu et du temps Et l'on oublie ses embetements Pour faire une jam C'est l'heure, l'heure de l'improvisation Des chorus et des citations Car on se donne avec passion Pour faire une jam Nos aines ne trouvent pas normales Ces explosions de joie Mais au fond que fait-on de mal en chantant Ta ba da ba da ba da ba da... En bras de chemise parce qu'on a chaud On se donne a fond les yeux mi-clos Car plus ca chauffe et mieux ca vaut Pour faire une jam Ta ba da ba da ba da ba da... Nos peines, nos joies, nos ivresses Danses et rythmes se reconnaissent Il faut la foi de la jeunesse Pour faire une jam La batterie roule, la basse craque Le piano chante, les cuivres attaquent De toutes parts les notes claquent Pour faire une jam Quand on a le jazz dans le sang Et jusqu'au bout des doigts Et que l'on est pris cent pour cent, on chante Ta ba da ba da ba da ba da... Au petit jour, sur le trottoir Les traits tires, le teint blafard Comme a regret on se separe En se disant remplis d'espoir Salut les gars a un de ces soirs Pour faire une jam |
||||||
10. |
| - | ||||
11. |
| - | ||||
12. |
| - | ||||
Il portait un feutre taupe
Il parlait par onomatopees Il buvait des cafes frappes Avec des pailles Il etait tres degingande Il fumait des camels parfumees Et marchait a pas combines Boul'vard Raspail Il suivait des inconnues Chaque soirs le long des rues Pour leur dire l'air ingenu Doubi, doubi, doubi, douba Il portait un feutre taupe Il parlait par onomatopees Il buvait des cafes frappes Avec des pailles Il etait tres imprudent Car il risquait de se faire ecraser tout L'temps Il fuyait en s'excusant Tandis que les gens disaient en s'eloignant Il portait un feutre taupe Il parlait par onomatopees Il buvait des cafes frappes Avec des pailles Il etait tres degingande Il fumait des camels parfumees Et marchait a pas combines Boul'vard Raspail Il suivait une inconnue Lui parlait d'un air emu En voici c'que j'ai retn'u Doubi, doubi, doubi, douba, Elle etait tres interessee Se laissa tres tres vite inviter A prendre un bon cafe frappe Avec des pailles Elle lui plaisait fortement Quand elle parlait il n'osait plus faire un mouv'ment Elle riait d'son etonn'ment Mais se laissa coutiser car justement ... Elle aimait son feutre taupe Son parle par onomatopees Et aussi les cafes frappes Avec des pailles. Elle etait blonde platinee Elle etait fortement parfumee Et prenait un air detache Un air canaille Quand il lui disait Cherie, vous etes vraiment la femme de ma vie En ajoutant ces mots gentils Doubi, doubi, doubi, douba. Plus tard ils se sont maries Cela fit un menag' de cingles Qui s'balade a pas combines Boul'vard Raspail Il faut les voir dans un cfe Sur le comptoir buvant frappes Des cafes, des cafes frappes Avec des pailles. |
||||||
13. |
| - | ||||
14. |
| - | ||||
De l'amour a la mort il n'y avait qu'un pas
Et l'amour l'a franchi qui peut dire pourquoi Qui peut dire comment il a mis une proie Sur nos reves d'amants decretant l'amour Hors la loi Plus le mal se repand plus le diable est heureux Sur ces agissements Dieu a ferme les yeux Le destin et la mort ont pactise un jour Depuis le mal devore et la vie et l'amour Amour amer Amants a mort A vos enfers Feu dans le corps Amour amer Et le coeur s'est gele le corps a pris peur Et le sang pollue a perdu sa couleur Les amoureux non plus de raison de rever L'insouciance a vecu il faut toujours se preserver L'aventure d'un soir devient jeu dangereux Et nous fait entrevoir les lendemains de feu Le mal qui va et court rend les amants craintifs En ces temps ou l'amour semble un acte fautif Amour amer Amants a mort A vos enfers Feu dans le corps Amour amer L'amour devait batir pour nous des lendemains Et la science guerir et nous tenir la main Tous deux nous ont trahi sans honte et sans raison Nous en payons le prix sans espoir et sans illusion Mon amour mon amour ne m'abandonne pas Je tremble nuit et jour la mort plane sur moi Je creve sans espoir ma jeunesse est foutue Car je suis damne par le sang que j'ai recu Amour amer Amants a mort A vos enfers Feu dans le corps Amour amer |
||||||
15. |
| - | ||||
16. |
| - | ||||
J'ai travaille
Des annees Sans repit Jour et nuit Pour reussir Pour gravir Les sommets En oubliant Souvent dans Ma course contre le temps Mes amis, mes amours, mes emmerdes A corps perdu J'ai couru Assoiffe Obstine Vers l'horizon L'illusion Vers l'abstrait En sacrifiant C'est navrant Je m'en accuse a present Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes amis c'etait tout en partage Mes amours faisaient tres bien l'amour Mes emmerdes etaient ceux de notre age Ou l'argent c'est dommage Eperonnait nos jours Pour etre fier Je suis fier Entre nous Je l'avoue J'ai fait ma vie Mais il y a un mais Je donnerais Ce que j'ai Pour retrouver, je l'admets Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes relations - Ah! mes relations Sont - Vraiment sont Haut placees - Tres haut placees Decorees - Tres decorees Influents - Tres influents Bedonnants - Tres bedonnants Des gens bien - Tres tres bien Ils sont serieux - Trop serieux Mais pres d'eux - Tout pres d'eux J'ai toujours le regret de Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes amis etaient plein d'insouciance Mes amours avaient le corps brulant Mes emmerdes aujourd'hui quand j'y pense Avaient peu d'importance Et c'etait le bon temps Les canulars Les petards Les folies Les orgies Le jour du bac Le cognac Les refrains Tout ce qui fait Je le sais Que je n'oublierai jamais Mes amis, mes amours, mes emmerdes |
||||||
17. |
| - | ||||
C'est drole c'que t'es drole a r'garder
T'es la, t'attends, tu fais la tete Et moi j'ai envie d'rigoler C'est l'alcool qui monte en ma tete Tout l'alcool que j'ai pris ce soir Afin d'y puiser le courage De t'avouer que j'en ai marre De toi et de tes commerages De ton corps qui me laisse sage Et qui m'enleve tout espoir J'en ai assez faut bien qu'j'te l'dise Tu m'exasperes, tu m'tyrannises Je subis ton sale caractere Sans oser dire que t'exageres Oui t'exageres, tu l'sais maint'nant Parfois je voudrais t'etrangler Dieu que t'as change en cinq ans Tu l'laisses aller, tu l'laisses aller Ah ! Tu es belle a regarder Tes bas tombant sur tes chaussures Et ton vieux peignoir mal ferme Et tes bigoudis quelle allure Je me demande chaque jour Comment as-tu fait pour me plaire ? Comment ai-je pu te faire la cour Et t'aliener ma vie entiere ? Comme ca tu ressembles a ta mere Qu'a rien pour inspirer l'amour D'vant mes amis quelle catastrophe Tu m'contredis, tu m'apostrophes Avec ton venin et ta hargne Tu ferais battre des montagnes Ah ! J'ai decroche le gros lot Le jour ou je t'ai rencontree Si tu t'taisais, ce s'rait trop beau Tu l'laisses aller, Tu l'laisses aller Tu es une brute et un tyran Tu n'as pas de cœur et pas d'ame Pourtant je pense bien souvent Que malgre tout tu es ma femme Si tu voulais faire un effort Tout pourrait reprendre sa place Pour maigrir, fais un peu de sport Arrange-toi devant ta glace Accroche un sourire a ta face Maquille ton cœur et ton corps Au lieu d'penser que j'te deteste Et de me fuir comme la peste Essaie de te montrer gentille Redeviens la petite fille Qui m'a donne tant de bonheur Et parfois comme par le passe J'aim'rais que tout contre mon cœur Tu l'laisses aller, tu l'laisses aller |
||||||
18. |
| - | ||||
19. |
| - | ||||
20. |
| - | ||||
21. |
| - | ||||
22. |
| - | ||||
Par la peur de te perdre,
Et de ne plus te voir, Par ces mondes incenses, Qui grouillent dans ma tete, Par ces nuits sans sommeil, Ou la folie me guette, Quand le doute m'effleure, Et tend mon coeur de noir. J'en deduis que je t'aime, J'en deduis que je t'aime. Par le temps que je prends, Pour ne penser qu'a toi, Par mes regnes de jour, Ou tu regnes en idole, Par ton corps desire, De mon corps qui s'affole, Et l'angoisse a l'idee, Que tu te joues de moi, J'en deduis que je t'aime, J'en deduis que je t'aime. Par, le froid qui m'etreinds, Lorsque je t'appercois, Par mon souffle coupe, Et mon sang qui se glasse, Par la desolation, Qui reduit mon espace, Et le mal, Que souvent tu me fais, Malgre toi. Par la contradiction, De ma tete et mon coeur, Par mes vingt ans perdus, Qu'en toi, je realise, Par tes regards lointains, Qui parfois me suffisent, Et me font esperer, En quelques jours meilleurs, J'en deduis que je t'aime, J'en deduis que je t'aime, Par, l'idee que la fin, Pourrait etre un debut, Par mes joies eventrees, Par ton indifference, Par tous les mots d'amour, Qui restent en souffrnce, Puique de te les dire, Est pour moi defendu. J'endeduis que je t'aime, J'en deduis, Mon amour. |
||||||
23. |
| - | ||||
Ave Maria
Ave Maria Ceux qui souffrent viennent a toi Toi qui as tant souffert Tu comprends leurs miseres Et les partages Marie courage Ave Maria Ave Maria Ceux qui pleurent sont tes enfants Toi qui donnas le tien Pour laver les humains De leurs souillures Marie la pure Ave Maria Ave Maria Ceux qui doutent sont dans la nuit Maria Eclaire leur chemin Et prends-les par la main Ave Maria Ave Maria, Ave Maria Amen |
||||||
24. |
| - | ||||
25. |
| - | ||||
26. |
| - | ||||
27. |
| - | ||||
Je n'aurais jamais cru qu'on se rencontrerait
Le hasard est curieux, il provoque les choses Et le destin presse un instant prend la pause Non je n'ai rien oublie Je souris malgre moi, rien qu'a te regarder Si les mois, les annees marquent souvent les etres Toi, tu n'as pas change, la coiffure peut-etre Non je n'ai rien oublie Marie, moi ? allons donc, je n'en ai nulle envie J'aime ma liberte, et puis, de toi a moi Je n'ai pas rencontre la femme de ma vie Mais allons prendre un verre, et parle-moi de toi Qu'as-tu fait de tes jours ? es-tu riche et comblee ? Tu vis seule a Paris? mais alors ce mariage ? Entre nous, tes parents ont du crever de rage Non je n'ai rien oublie Qui m'aurait dit qu'un jour sans l'avoir provoque Le destin tout a coup nous mettrait face a face Je croyais que tout meurt avec le temps qui passe Non je n'ai rien oublie Je ne sais trop que dire, ni par ou commencer Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tete Et le passe revient du fond de sa defaite Non je n'ai rien oublie, rien oublie A l'age ou je portais mon amour pour toute arme Ton pere ayant pour toi bien d'autres ambitions A brise notre amour et fait jaillir nos larmes Pour un mari choisi sur sa situation J'ai voulu te revoir mais tu etais cloitree Je t'ai ecrit cent fois, mais toujours sans reponse Cela m'a pris longtemps avant que je renonce Non je n'ai rien oublie L'heure court et deja le cafe va fermer Viens je te raccompagne a travers les rues mortes Comme au temps des baisers qu'on volait sous ta porte Non je n'ai rien oublie Chaque saison etait notre saison d'aimer Et nous ne redoutions ni l'hiver ni l'automne C'est toujours le printemps quand nos vingt ans resonnent Non je n'ai rien oublie, rien oublie Cela m'a fait du bien de sentir ta presence Je me sens different, comme un peu plus leger On a souvent besoin d'un bain d'adolescence C'est doux de revenir aux sources du passe Je voudrais, si tu veux, sans vouloir te forcer Te revoir a nouveau, enfin... si c'est possible Si tu en as envie, si tu es disponible Si tu n'as rien oublie Comme moi qui n'ai rien oublie |
||||||
28. |
| - | ||||
Hier encore
J'avais vingt ans Je caressais le temps Et jouais de la vie Comme on joue de l'amour Et je vivais la nuit Sans compter sur mes jours Qui fuyaient dans le temps J'ai fait tant de projets Qui sont restes en l'air J'ai fonde tant d'espoirs Qui se sont envoles Que je reste perdu Ne sachant ou aller Les yeux cherchant le ciel Mais le coeur mis en terre Hier encore J'avais vingt ans Je gaspillais le temps En croyant l'arreter Et pour le retenir Meme le devancer Je n'ai fait que courir Et me suis essouffle Ignorant le passe Conjuguant au futur Je precedais de moi Toute conversation Et donnais mon avis Que je voulais le bon Pour critiquer le monde Avec desinvolture Hier encore J'avais vingt ans Mais j'ai perdu mon temps A faire des folies Qui ne me laissent au fond Rien de vraiment precis Que quelques rides au front Et la peur de l'ennui Car mes amours sont mortes Avant que d'exister Mes amis sont partis Et ne reviendront pas Par ma faute j'ai fait Le vide autour de moi Et j'ai gache ma vie Et mes jeunes annees Du meilleur et du pire En jetant le meilleur J'ai fige mes sourires Et j'ai glace mes pleurs Ou sont-ils a present A present mes vingt ans? |
||||||
29. |
| - | ||||
Deux tziganes sans repit
Grattent leur guitare Ranimant du fond des nuits Toute ma memoire Sans savoir que roule en moi Un flot de detresse Font renaitre sous leurs doigts Ma folle jeunesse эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Jouez tziganes jouez pour moi Avec plus de flamme Afin de couvrir la voix Qui dit a mon ame Ou as-tu mal, pourquoi as-tu mal ? Ah t'as mal a la tete Mais bois un peu moins aujourd'hui tu boiras plus demain Et encore plus apres-demain эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Je veux rire et chanter Et souler ma peine Pour oublier le passe Qu'avec moi je traine Apportez-moi du vin fort Car le vin delivre Oh versez, versez-m'en encore Pour que je m'enivre эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Deux guitares en ma pensee Jettent un trouble immense M'expliquant la vanite De notre existence Que vivons-nous, pourquoi vivons-nous ? Quelle est la raison d'etre ? Tu es vivant aujourd'hui, tu seras mort demain Et encore plus apres-demain эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Quand je serai ivre-mort Faible et lamentable Et que vous verrez mon corps Rouler sous la table Alors vous pourrez cesser Vos chants qui resonnent En attendant jouez Jouez je m'abandonne эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз (Refrain)x3 |
||||||
30. |
| - | ||||
31. |
| - | ||||
Tu vis dans un silence eternel et muet
Je traduis tes regards et lis dans tes sourires Interpretant les mots Que tes mains veulent dire Dans ton language etrange qui semble etre un ballet Un emouvant ballet que tu regles pour moi De gestes facinants qui sont jamais les memes Et quand tu bout des doigts tu murmures je t'aime J'ai l'impression parfois comme entendre ta voix Mon amour, mon amour, mon amour, mon amour Mon amour, mon merveilleux amour, mon emouvant amour, mon dechirant amour, Comme pour te parler, je manquais de moyens Me trouvant pres de toi, comme en terre etrangere Ne pouvant me servir d'aucun vocabulaire A mon tour j'ai appris, le language des mains Tu ris un peu de moi, Quand tu voix mes efforts car je suis maladroit, Et fait souvent des gaffes Je n'ai jamais ete tres fort en orthographe, Mais j'ai tant a te dire Et je t'aime si fort ... Mon amour, mon amour, mon amour, mon amour Mon amour, mon merveilleux amour, mon emouvant amour, mon dechirant amour, Mon amour, mon merveilleux amour, mon emouvant amour, mon dechirant amour. |
||||||
32. |
| - | ||||
J'habite seul avec maman
Dans un tres vieil appartement Rue Sarasate J'ai pour me tenir compagnie Une tortue, deux canaris Et une chatte Pour laisser maman reposer Tres souvent je fais le marche Et la cuisine Je range, je lave, j'essuie A l'occasion je pique aussi A la machine Le travail ne me fait pas peur Je suis un peu decorateur Un peu styliste Mais mon vrai metier C'est la nuit Ou je l'exerce travesti Je suis artiste J'ai un numero tres special Qui finit a nu integral Apres strip-tease Et dans la salle je vois que Les males n'en croient pas leurs yeux Je suis un homme, oh ! Comme ils disent Vers les trois heures du matin On va manger entre copains De tous les sexes Dans un quelconque bar-tabac Et la, on s'en donne a cœur joie Et sans complexes On deballe des verites Sur des gens qu'on a dans le nez On les lapide Mais on le fait avec humour Enrobe dans des calembours Mouilles d'acide On rencontre des attardes Qui pour epater leur tablee Marchent et ondulent Singeant ce qu'ils croient etre nous Et se couvrent, les pauvres fous, De ridicule Ca gesticule et parle fort Ca joue les divas, les tenors De la betise Moi, les lazzis, les quolibets Me laissent froid, puisque c'est vrai Je suis un homme, oh ! Comme ils disent A l'heure ou nait un jour nouveau Je rentre retrouver mon lot De solitude J'ote mes cils et mes cheveux Comme un pauvre clown malheureux De lassitude Je me couche mais ne dors pas Je pense a mes amours sans joie Si derisoires A ce garcon beau comme un dieu Qui sans rien faire a mis le feu A ma memoire Ma bouche n'osera jamais Lui avouer mon doux secret Mon tendre drame Car l'objet de tous mes tourments Passe le plus clair de son temps Au lits des femmes Nul n'a le droit en verite De me blamer, de me juger Et je precise Que c'est bien la nature qui Est seule responsable si Je suis un homme, oh ! Comme ils disent |
||||||
33. |
| - | ||||
Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaitre Montmartre en ce temps-la Accrochait ses lilas Jusque sous nos fenetres Et si l'humble garni Qui nous servait de nid Ne payait pas de mine C'est la qu'on s'est connu Moi qui criait famine Et toi qui posait nue La boheme, la boheme Ca voulait dire on est heureux La boheme, la boheme Nous ne mangions qu'un jour sur deux Dans les cafes voisins Nous etions quelques-uns Qui attendions la gloire Et bien que misereux Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire Et quand quelque bistrot Contre un bon repas chaud Nous prenait une toile Nous recitions des vers Groupes autour du poele En oubliant l'hiver La boheme, la boheme Ca voulait dire tu es jolie La boheme, la boheme Et nous avions tous du genie Souvent il m'arrivait Devant mon chevalet De passer des nuits blanches Retouchant le dessin De la ligne d'un sein Du galbe d'une hanche Et ce n'est qu'au matin Qu'on s'asseyait enfin Devant un cafe-creme Epuises mais ravis Fallait-il que l'on s'aime Et qu'on aime la vie La boheme, la boheme Ca voulait dire on a vingt ans La boheme, la boheme Et nous vivions de l'air du temps Quand au hasard des jours Je m'en vais faire un tour A mon ancienne adresse Je ne reconnais plus Ni les murs, ni les rues Qui ont vu ma jeunesse En haut d'un escalier Je cherche l'atelier Dont plus rien ne subsiste Dans son nouveau decor Montmartre semble triste Et les lilas sont morts La boheme, la boheme On etait jeunes, on etait fous La boheme, la boheme Ca ne veut plus rien dire du tout |
||||||
34. |
| - | ||||
35. |
| - | ||||
Vers les docks ou le poids et l'ennui
Me courbent le dos Ils arrivent le ventre alourdi De fruits les bateaux Ils viennent du bout du monde Apportant avec eux Des idees vagabondes Aux reflets de ciels bleus De mirages Trainant un parfum poivre De pays inconnus Et d'eternels etes Ou l'on vit presque nus Sur les plages Moi qui n'ai connu toute ma vie Que le ciel du nord J'aimerais debarbouiller ce gris En virant de bord Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil Dans les bars a la tombee du jour Avec les marins Quand on parle de filles et d'amour Un verre a la main Je perds la notion des choses Et soudain ma pensee M'enleve et me depose Un merveilleux ete Sur la greve Ou je vois tendant les bras L'amour qui comme un fou Court au devant de moi Et je me pends au cou De mon reve Quand les bars ferment, que les marins Rejoignent leur bord Moi je reve encore jusqu'au matin Debout sur le port Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil Un beau jour sur un rafiot craquant De la coque au pont Pour partir je travaillerais dans La soute a charbon Prenant la route qui mene A mes reves d'enfant Sur des iles lointaines Ou rien n'est important Que de vivre Ou les filles alanguies Vous ravissent le c?ur En tressant m'a t'on dit De ces colliers de fleurs Qui enivrent Je fuirais laissant la mon passe Sans aucun remords Sans bagage et le c?ur libere En chantant tres fort Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil... |
||||||
36. |
| - | ||||
Le ciel tisse une couverture,
En laine, L'ete prepare ses quartiers d'hivers, Mais n'ai pas peur de la froidure, Helene, Je te rechaufferai, Je te rechaufferai, Allons rever sur les bords de la Seine, S'il reste encore quelques petits coins verts, Et si le fond de l'air est frais, Helene, Je te rechaufferai, Je te rechaufferai, En passant mon bras, Autour de ton epaule, Et si malgre mon bras, La brise travaille, A bien joue son role, Tu prendras mon chandail, Si le temps, malgre mon chandail de laine, Venait troubler le calme de ta chair, En te serrant tout contre moi, Helene, Je te rechaufferai, Je te rechaufferai, Mais si le vent soufflait a perdre haleine, Nous irions vite abriter notre amour, Et blottis dans notre grenier, Helene, Je te rechaufferai, Je te rechaufferai, Je fermerais fenetres et persiennes, Je bouclerai la porte a doube tour, Et en faisant une flambee, Helene, Je te rechaufferai, Je te rechaufferai, En offrant au feu, Tout le bois qu'i lreclame, Et s'il manque du bois, Je mettrais aussi, Les meubles dans les flammes, Ne gardant que le lit, Mais si le foirs contre nous se dechaine, Et si le feu n'etait d'aucun secours, Par la chaleur de mon amour, Helene, Je te rechaufferai, Je te rechaufferai, Le ciel tisse une couverture, En laine, L'ete prepare ses quartiers d'hivers, Mais n'ai pas peur de la froidure, Helene, Je te rechaufferai, Je te rechaufferai, |