Disc 1 | ||||||
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1. |
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De l'eau
D'un geste sans y penser sans sol a creuser Du chaud Sans braise ni cheminee, sans arbre a couper Du facile, du futile sans malheur Puerile a chacun son lot de douleurs. Mais toutes les peines, toutes les haines D'ou qu'elles viennent A quoi servent-t-elles ? Toutes les peines, les felures endormies Oh toutes les peines, toutes les memes Eternelles A quoi riment-elles ? Tout c'qui saigne, nos infimes agonies Des jeux Sur ecran plat, du virtuel et des couleurs Du mieux De l'argent, du sucre, et Noel a toutes les heures Champ de mine, on se debine jusqu'au jour Ou tout s'ecroule fragile a ton tour, ton tour Refrain Oh toutes les peines, toutes les memes Eternelles A quoi riment-elles? Tout c'qui saigne, ces infimes agonies Mais toutes ces peines, ces gangrenes Lourdes, anciennes Qui saignent en nos coeurs Donnent-elles a nos paix les valeurs ? |
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2. |
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Y'a pas de mot pour le dire
Un peu plus et ce sera pire Decrocher la lune si je n'ose Craindre les heures qui s'enterrent Celles qui sonnent toujours plus fieres Balancer les dires et les choses Il parait que dans un ideal Je t'emmene en cavale Prisonnier du temps qui passe Il parait que c'est un drole de jeu Qu'on ne peut faire qu'a deux (bis) A toujours courber l'echine A renier son origine Pendu sur terre en overdose Refrain Il parait que c'est un drole de jeu Qu'on ne peut faire qu'a deux Prisonnier du temps qui passe S'avouer que plus rien ne menace en face Refrain |
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3. |
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C'est comme quand on retombe un jour
Sur une photo ancienne Le papier a un peu jauni Mais les couleurs reviennent Alors on fait les yeux fermes Un retour en arriere Oh ! j'espere que je serai toujours Chez moi a Marseille Et le Vieux-Port qui semblait lancer Les deux bras vers la mer Est-ce qu'il se souvient que deja Je chantais pour lui plaire ? Je ne l'ai pas aime tous les jours Mais j'ai souffert loin de lui Oh ! j'espere que je serai toujours Chez moi a Marseille Refrain C'est vrai Bien souvent j'oublie la distance Qui m'a fait quitter les rues de l'enfance Je suis parti loin pour saisir ma chance Mais pas assez pour ne plus que j'y pense Oh ! Marseille C'est comme quand on reste Trop longtemps A fixer le soleil On ouvre les yeux doucement Et les couleurs reviennent Un peu plus belles Comme ces annees de misere et de joie Passees la-bas Oh ! j'espere que je serai toujours Chez moi a Marseille Refrain (bis) |
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4. |
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Quatre mots sur un piano, ceux qu'elle a laisses
Quatre c'est autant de trop, je sais compter Quatre vents sur un passe, mes reves envoles Mais qu'aurait donc cet autre que je n'ai? Ne le saurai-je jamais Cas tres banal, cliche, denouement funeste Trois moins deux qui s'en vont, ca fait moi qui reste Caresses, egards et baisers, je n'ai pas su faire La partager me soufflait Lucifer Depuis je reve d'enfer Moi j'aurais tout fait pour elle, pour un simple mot Que lui donne l'autre que je n'offrirais? Elle etait mon vent mes ailes, ma vie en plus beau Etait-elle trop belle ou suis-je trop sot? N'aime-t-on jamais assez? Quatre annees belles a pleurer, maigre resume Cartes jouees mais la reine s'est cachee Quatre millions de silences, de regrets qui dansent Les questions, les soupirs et les sentences Je preferais ses absences Moi j'aurais tant fait pour elle, pour boire a son eau Que lui donne l'autre que je n'offrirais? Elle etait mon vent mes ailes, ma vie en plus beau Mais etait-elle trop belle, ou bien nous trop sots? N'aime-t-on jamais assez Vous etiez ma vie comme la nuit et le jour Vous deux, nouez, filiez mon parfait amour Un matin vous m'avez condamnee a choisir Je ne vous aimais qu'a deux Je vous laisse, adieu Choisir serait nous trahir Mais qu'aurait donc cet autre que je n'ai? Ne le saurai-je jamais? La partager me soufflait Lucifer Depuis je reve d'enfer |
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5. |
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J'ai rencontre des nuits etoilees de souffrances
Depuis toi les gens sont comme des faux soleils. J'en ai perdu le Nord, l'endroit de ma naissance Et puis chemin faisant j'entends dans mon oreille. Juste une raison encore J'irai a pas de loup dans tes reves impossibles Comme un leger soupir un frisson matinal. Je lis rien dans tes yeux mais je ferme pas le livre Tu restes mon miroir pour les soirs qui font mal. Juste une raison encore, Juste une raison encore, De faire un pas devant de faire un pas dehors, Juste une raison encore, Juste une raison encore De me sentir vivant, Juste une raison encore. Juste une raison encore Je me suis egare dans l'ombre des annees, Je ne voulais plus vivre nos deux corps enlaces. Tu voulais d'autres mains pour toucher tes dimanches, Moi pauvre magicien, j'ai garde dans mes manches. Juste une raison encore On retrouve le temps qui s'egare dans l'espace Pourquoi pas nos etreintes au fond de cette impasse. Regarder dans tes mains ce frisson matinal Et changer les miroirs pour les soirs qui font mal, Qui font mal Refrain Juste une raison encore, juste une raison encore, de faire un pas devant de faire un pas dehors, Juste une raison encore, juste une raison encore de me sentir vivant Juste une raison encore Juste une raison encore Juste une raison encore, Juste une raison encore, De faire un pas devant de faire un pas dehors, Juste une raison encore, Juste une raison encore de me sentir vivant, Juste une raison encore Juste une raison encore Juste une raison encore Juste une raison encore De faire un pas devant de faire un pas dehors, Juste une raison encore Juste une raison encore de me sentir vivant Juste une raison encore Juste une raison encore Juste une raison encore Juste une raison encore De faire un pas devant de faire un pas dehors, Juste une raison encore Juste une raison encore de me sentir vivant Juste une raison encore Juste une raison encore |
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6. |
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Encore un jour qui se leve, encore un jour inutile
Ou la vie balaie les reves alors qu'ils etaient tranquilles. Les bateaux quittent le port, quitte a ne jamais revenir, Pousses par des vents plus forts, comme ceux qui t'ont fait partir. Et du passe qui s'endort, y'a plus rien a retenir. Que tu reviennes, je ne m'y attends plus Que tu reviennes, j'ai tellement attendu Des jours et des semaines, des mois peut-etre plus. Autant que je m'en souvienne, je crois que tu ne m'aimais plus. Bis Encore un soir qui s'acheve, dans cette chambre immobile Et pourquoi me leverais-je et pourquoi le faudrait-il. C'est du passe qui s'endort, je n'ai plus que des souvenirs. Refrain Que tu reviennes, je ne m'y attends plus Que tu reviennes, j'ai tellement attendu Des jours et des semaines, des mois peut-etre plus. Autant que je m'en souvienne, je crois que tu ne m'aimais plus. Bis Que tu reviennes Que tu reviennes, Que tu reviennes, Des jours et des semaines, des mois peut-etre plus, Autant que je m'en souvienne, je crois que tu ne m'aimais plus. Que tu ne m'aimais plus Que tu reviennes Que tu ne m'aimais plus |
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7. |
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Terra nostra, terra umana
Nant'a lu to mare Si vicina e si luntana Quand'ella ti pare Da lu tempu piu anzianu Sott'a lu turchinu altare Tu stai U mo core d'isulanu Sempre strughje per te I mo sogni canteranu Sempre pensendu a te Un ti sta cusi arcana Sta a sente le preghere Chi chjamanu lu veranu Per la terra ch'e tu ere Terra |
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8. |
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9. |
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C'est la sous les etoiles comme un cadeau du ciel une courte echelle.
C'est la sur notre peau comme une trace de sel au gout de miel. C'est la dans nos veines, dans nos gorges et nos yeux, en rouge, en bleu. C'est la dans nos peines comme dans nos jours heureux, mysterieux. C'est la seule chose qui vaille la peine C'est la seule chose qui vaille le coup D'etre la ; d'etre la D'etre la ; d'etre la C'est la dans nos silences comme dans nos cris de rage, pris en cage. C'est la dans tous les livres au detour d'une page, dans la marge. C'est la tapi dans l'ombre dans nos vieux souvenirs, pret a surgir C'est la qui nous guette au detour d'un sourire, notre avenir. C'est la seule chose qui vaille la peine C'est la seule chose qui vaille le coup D'etre la ; d'etre la D'etre la ; d'etre la |
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10. |
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Refrain
Qu'il neige sur ma vie, gele en mon c?ur Tombent les pluies rien ne me fait peur Loin d'ici, loin des douleurs, je sais ou ressusciter Je sais ou aller C'est une campagne ou je suis ne C'est un rivage ou tout a commence J'en ai vu bien d'autres mais celui-la Jamais rien ne l'effacera C'est une langue qui m'a berce Ce sont des notes qui m'ont emporte Vers toutes les autres mais sans jamais Risquer de se faire oublier Refrain Ce sont des visages familiers Des vieux que l'age incruste peu a peu Dans nos paysages montagneux Des hommes comme des rochers C'est une enfance que je cheris C'est une chance de pousser ici Prison de soleil au milieu des mers Terre de reve et repere Refrain (Bis) Gardez tous les chateaux des rois Or ou bijoux je reste la Je ne les echangerai pas La je suis chez moi Je suis riche de ca Refrain |
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11. |
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Y en a plein les chansons plein les romans de gare
Y en a plein les scenars, des histoires comme notre histoire Un homme aime une femme et finit par y croire Passe un autre et tout passe Et que veux-tu qu'on y fasse Je vais pas faire de vagues oh n'aies pas peur C'est pas le genre de la maison c'est pas le genre de mon c?ur On fera pas les pages des faits divers Etre raisonnable, je sais faire Y aura pas de combat, de guerre Refrain Mais si jamais Si tu revenais Dis rien, laisse a l'entree les mots On sait jamais Si tu revenais C'est comme si l'on ouvrait tous mes volets Le soleil aussi reviendrait Il tout faut prendre, vivre tout ce qu'on doit vivre On ne peut rien construire Sur des regrets, des soupirs Faudra qu'il t'aime autant que moi, pas si facile Y a pas d'amour immobile Le temps devore, il abime Pour mieux voir il faut parfois des distances Je te souhaite heureuse en tout cas, c'est la seule evidence Peut-etre meme que c'est mieux comme ca Une autre me plaira, on sait pas Et qui vivra verra sans toi Refrain C'est comme si l'on ouvrait tous mes volets Le soleil aussi reviendrait |
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12. |
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Quand les rhums succombent au fond des bars
Les vieux marins racontent au bout du soir Evangile ou contrebande ou vraies histoires ? Cette ancienne legende je prefere y croire Yoenai mi femme, mi sirene haha Qui la croise se perd haha Au fond des oceans Yoenai te charme et puis t'entraine haha Que les dieux t'en protegent haha Diable de l'ocean On dit que son regard est un adieu Si tu la croises, gare ! (ho) baisse les yeux Qu'un bateau disparaisse, on la supplie Entre larme et detresse, on la maudit Refrain Yoenai Mi ange mi demone haha Ensorcelle les hommes haha Epargne nos enfants ...... |
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13. |
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Elle en fera des poches
Pour mieux se persuader Que sa vie n'est pas moche Qu'elle est juste encombree Par des filles angeliques Qui regardent son mec Elle connait la musique Mais ses yeux restent secs Sans bruit Il la trompera Sans bruit Puis il rentrera Lui dire Y' a que toi que j'aime La vie est une bohemienne Et c'est sans bruit Que les larmes viennent Elle posera ses valises Sur les quais des grandes lignes Pour voir comment se brisent Les illusions intimes Elle refera sa vie Mille fois dans sa tete Mais ce qu'on decide la nuit Demain sera peut-etre Sans bruit Il la trahira Sans bruit Puis il rentrera Lui dire Y' a que toi que j'aime La vie peut devenir chienne Et c'est sans bruit Que tout son cœur saigne Elle pensera au pire En longeant des ecluses Mais elle prefere souffrir Sans se trouver d'excuses Elle parlera de lui Comme s'il etait mort Sur sa photographie Elle jettera des sorts Sans bruit Elle le trompera Sans bruit Puis elle rentrera Maudire L'appartement desert La vie est une carnassiere Et c'est sans bruit Qu'on rentre en enfer Sans bruit Il la trahira Sans bruit Puis il rentrera Lui dire Y' a que toi que j'aime La vie peut devenir chienne Et c'est sans bruit Que tout son cœur saigne Sans bruit Sans bruit Sans bruit |
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14. |
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Pour les jours silencieux,
Ou j'ecoute tomber la pluie, Et les matins frileux Qui me font regretter nos nuits. Pour toutes ces differences Qui creent l'indifference, depuis, Pour les heures passees A regarder tourner l'ennui. Et les tresors caches Qu'on enterre a jamais sans vie, Pour tous les souvenirs Qui 's'ennuient a mourir, et puis, Plus je pense a toi et plus encore je m'apercois Que le temps qui passe Ne me guerira pas. Rien ne te remplace, je manque de toi,je meurs de toi, Et je m'apercois Que tu manques a l'espace. Pour cacher mes erreurs Que je commets par c?ur, et si, Au profit du bonheur, J'echangeais la douleur sans bruit. Pour ces sommeils qui dansent, Comme des recompenses enfuies, Quand le bleu des nuances Devient gris de souffrance, aussi. Pour les soleils violets Que tu dissimulais meurtrie, Et les rires empruntes Qui te raccrochaient a la vie. Plus je pense a toi et plus encore je m'apercois Que le temps qui passe Ne me guerira pas. Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi, Et je m'apercois Que tu manques a l'espace. Laisse-moi respirer, Juste une heure encore, Cette fleur fanee, Puisque la mort a pris Tout l'amour d'une vie |
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15. |
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Je ne serai jamais ni l'ombre d'un homme
Ni le pale reflet d'un autre que moi Je suis toutes mes failles mes blessures et mes fautes Je suis ce que tu vois Je ne serai jamais le heros de tes fables Ni ce beau chevalier dont tu reves parfois Si je dresse mes bras en murs infranchissables Tu vois je ne suis, je ne suis que moi Je ne serai jamais ni prince d'illusion Ni de ces beaux marquis si brillants et narquois Je suis de mon histoire de mes passes, de mes passions Je suis ce que je crois Je ne serai jamais un regret pour mes peres Un de ces baladins a la solde d'un roi Et je veux des enfants toujours fiers d'etre fier Je suis ce que je dois Mais je pourrais ma belle si tu le demandais Decrocher les etoiles te couvrir de soie Faire enfin de mes bras le plus beau des palais Mais je ne serai jamais, jamais que moi Je ne serai jamais, jamais que moi. |
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Encore un jour qui se leve, encore un jour inutile
Ou la vie balaie les reves alors qu'ils etaient tranquilles. Les bateaux quittent le port, quitte a ne jamais revenir, Pousses par des vents plus forts, comme ceux qui t'ont fait partir. Et du passe qui s'endort, y'a plus rien a retenir. Que tu reviennes, je ne m'y attends plus Que tu reviennes, j'ai tellement attendu Des jours et des semaines, des mois peut-etre plus. Autant que je m'en souvienne, je crois que tu ne m'aimais plus. Bis Encore un soir qui s'acheve, dans cette chambre immobile Et pourquoi me leverais-je et pourquoi le faudrait-il. C'est du passe qui s'endort, je n'ai plus que des souvenirs. Refrain Que tu reviennes, je ne m'y attends plus Que tu reviennes, j'ai tellement attendu Des jours et des semaines, des mois peut-etre plus. Autant que je m'en souvienne, je crois que tu ne m'aimais plus. Bis Que tu reviennes Que tu reviennes, Que tu reviennes, Des jours et des semaines, des mois peut-etre plus, Autant que je m'en souvienne, je crois que tu ne m'aimais plus. Que tu ne m'aimais plus Que tu reviennes Que tu ne m'aimais plus |
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J'ai rencontre des nuits etoilees de souffrances
Depuis toi les gens sont comme des faux soleils. J'en ai perdu le Nord, l'endroit de ma naissance Et puis chemin faisant j'entends dans mon oreille. Juste une raison encore J'irai a pas de loup dans tes reves impossibles Comme un leger soupir un frisson matinal. Je lis rien dans tes yeux mais je ferme pas le livre Tu restes mon miroir pour les soirs qui font mal. Juste une raison encore, Juste une raison encore, De faire un pas devant de faire un pas dehors, Juste une raison encore, Juste une raison encore De me sentir vivant, Juste une raison encore. Juste une raison encore Je me suis egare dans l'ombre des annees, Je ne voulais plus vivre nos deux corps enlaces. Tu voulais d'autres mains pour toucher tes dimanches, Moi pauvre magicien, j'ai garde dans mes manches. Juste une raison encore On retrouve le temps qui s'egare dans l'espace Pourquoi pas nos etreintes au fond de cette impasse. Regarder dans tes mains ce frisson matinal Et changer les miroirs pour les soirs qui font mal, Qui font mal Refrain Juste une raison encore, juste une raison encore, de faire un pas devant de faire un pas dehors, Juste une raison encore, juste une raison encore de me sentir vivant Juste une raison encore Juste une raison encore Juste une raison encore, Juste une raison encore, De faire un pas devant de faire un pas dehors, Juste une raison encore, Juste une raison encore de me sentir vivant, Juste une raison encore Juste une raison encore Juste une raison encore Juste une raison encore De faire un pas devant de faire un pas dehors, Juste une raison encore Juste une raison encore de me sentir vivant Juste une raison encore Juste une raison encore Juste une raison encore Juste une raison encore De faire un pas devant de faire un pas dehors, Juste une raison encore Juste une raison encore de me sentir vivant Juste une raison encore Juste une raison encore |
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C'est comme quand on retombe un jour
Sur une photo ancienne Le papier a un peu jauni Mais les couleurs reviennent Alors on fait les yeux fermes Un retour en arriere Oh ! j'espere que je serai toujours Chez moi a Marseille Et le Vieux-Port qui semblait lancer Les deux bras vers la mer Est-ce qu'il se souvient que deja Je chantais pour lui plaire ? Je ne l'ai pas aime tous les jours Mais j'ai souffert loin de lui Oh ! j'espere que je serai toujours Chez moi a Marseille Refrain C'est vrai Bien souvent j'oublie la distance Qui m'a fait quitter les rues de l'enfance Je suis parti loin pour saisir ma chance Mais pas assez pour ne plus que j'y pense Oh ! Marseille C'est comme quand on reste Trop longtemps A fixer le soleil On ouvre les yeux doucement Et les couleurs reviennent Un peu plus belles Comme ces annees de misere et de joie Passees la-bas Oh ! j'espere que je serai toujours Chez moi a Marseille Refrain (bis) |
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Refrain
Qu'il neige sur ma vie, gele en mon c?ur Tombent les pluies rien ne me fait peur Loin d'ici, loin des douleurs, je sais ou ressusciter Je sais ou aller C'est une campagne ou je suis ne C'est un rivage ou tout a commence J'en ai vu bien d'autres mais celui-la Jamais rien ne l'effacera C'est une langue qui m'a berce Ce sont des notes qui m'ont emporte Vers toutes les autres mais sans jamais Risquer de se faire oublier Refrain Ce sont des visages familiers Des vieux que l'age incruste peu a peu Dans nos paysages montagneux Des hommes comme des rochers C'est une enfance que je cheris C'est une chance de pousser ici Prison de soleil au milieu des mers Terre de reve et repere Refrain (Bis) Gardez tous les chateaux des rois Or ou bijoux je reste la Je ne les echangerai pas La je suis chez moi Je suis riche de ca Refrain |
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Elle en fera des poches
Pour mieux se persuader Que sa vie n'est pas moche Qu'elle est juste encombree Par des filles angeliques Qui regardent son mec Elle connait la musique Mais ses yeux restent secs Sans bruit Il la trompera Sans bruit Puis il rentrera Lui dire Y' a que toi que j'aime La vie est une bohemienne Et c'est sans bruit Que les larmes viennent Elle posera ses valises Sur les quais des grandes lignes Pour voir comment se brisent Les illusions intimes Elle refera sa vie Mille fois dans sa tete Mais ce qu'on decide la nuit Demain sera peut-etre Sans bruit Il la trahira Sans bruit Puis il rentrera Lui dire Y' a que toi que j'aime La vie peut devenir chienne Et c'est sans bruit Que tout son cœur saigne Elle pensera au pire En longeant des ecluses Mais elle prefere souffrir Sans se trouver d'excuses Elle parlera de lui Comme s'il etait mort Sur sa photographie Elle jettera des sorts Sans bruit Elle le trompera Sans bruit Puis elle rentrera Maudire L'appartement desert La vie est une carnassiere Et c'est sans bruit Qu'on rentre en enfer Sans bruit Il la trahira Sans bruit Puis il rentrera Lui dire Y' a que toi que j'aime La vie peut devenir chienne Et c'est sans bruit Que tout son cœur saigne Sans bruit Sans bruit Sans bruit |
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De l'eau
D'un geste sans y penser sans sol a creuser Du chaud Sans braise ni cheminee, sans arbre a couper Du facile, du futile sans malheur Puerile a chacun son lot de douleurs. Mais toutes les peines, toutes les haines D'ou qu'elles viennent A quoi servent-t-elles ? Toutes les peines, les felures endormies Oh toutes les peines, toutes les memes Eternelles A quoi riment-elles ? Tout c'qui saigne, nos infimes agonies Des jeux Sur ecran plat, du virtuel et des couleurs Du mieux De l'argent, du sucre, et Noel a toutes les heures Champ de mine, on se debine jusqu'au jour Ou tout s'ecroule fragile a ton tour, ton tour Refrain Oh toutes les peines, toutes les memes Eternelles A quoi riment-elles? Tout c'qui saigne, ces infimes agonies Mais toutes ces peines, ces gangrenes Lourdes, anciennes Qui saignent en nos coeurs Donnent-elles a nos paix les valeurs ? |
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Y'a pas de mot pour le dire
Un peu plus et ce sera pire Decrocher la lune si je n'ose Craindre les heures qui s'enterrent Celles qui sonnent toujours plus fieres Balancer les dires et les choses Il parait que dans un ideal Je t'emmene en cavale Prisonnier du temps qui passe Il parait que c'est un drole de jeu Qu'on ne peut faire qu'a deux (bis) A toujours courber l'echine A renier son origine Pendu sur terre en overdose Refrain Il parait que c'est un drole de jeu Qu'on ne peut faire qu'a deux Prisonnier du temps qui passe S'avouer que plus rien ne menace en face Refrain |
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Quatre mots sur un piano, ceux qu'elle a laisses
Quatre c'est autant de trop, je sais compter Quatre vents sur un passe, mes reves envoles Mais qu'aurait donc cet autre que je n'ai? Ne le saurai-je jamais Cas tres banal, cliche, denouement funeste Trois moins deux qui s'en vont, ca fait moi qui reste Caresses, egards et baisers, je n'ai pas su faire La partager me soufflait Lucifer Depuis je reve d'enfer Moi j'aurais tout fait pour elle, pour un simple mot Que lui donne l'autre que je n'offrirais? Elle etait mon vent mes ailes, ma vie en plus beau Etait-elle trop belle ou suis-je trop sot? N'aime-t-on jamais assez? Quatre annees belles a pleurer, maigre resume Cartes jouees mais la reine s'est cachee Quatre millions de silences, de regrets qui dansent Les questions, les soupirs et les sentences Je preferais ses absences Moi j'aurais tant fait pour elle, pour boire a son eau Que lui donne l'autre que je n'offrirais? Elle etait mon vent mes ailes, ma vie en plus beau Mais etait-elle trop belle, ou bien nous trop sots? N'aime-t-on jamais assez Vous etiez ma vie comme la nuit et le jour Vous deux, nouez, filiez mon parfait amour Un matin vous m'avez condamnee a choisir Je ne vous aimais qu'a deux Je vous laisse, adieu Choisir serait nous trahir Mais qu'aurait donc cet autre que je n'ai? Ne le saurai-je jamais? La partager me soufflait Lucifer Depuis je reve d'enfer |
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Y en a plein les scenars, des histoires comme notre histoire Un homme aime une femme et finit par y croire Passe un autre et tout passe Et que veux-tu qu'on y fasse Je vais pas faire de vagues oh n'aies pas peur C'est pas le genre de la maison c'est pas le genre de mon c?ur On fera pas les pages des faits divers Etre raisonnable, je sais faire Y aura pas de combat, de guerre Refrain Mais si jamais Si tu revenais Dis rien, laisse a l'entree les mots On sait jamais Si tu revenais C'est comme si l'on ouvrait tous mes volets Le soleil aussi reviendrait Il tout faut prendre, vivre tout ce qu'on doit vivre On ne peut rien construire Sur des regrets, des soupirs Faudra qu'il t'aime autant que moi, pas si facile Y a pas d'amour immobile Le temps devore, il abime Pour mieux voir il faut parfois des distances Je te souhaite heureuse en tout cas, c'est la seule evidence Peut-etre meme que c'est mieux comme ca Une autre me plaira, on sait pas Et qui vivra verra sans toi Refrain C'est comme si l'on ouvrait tous mes volets Le soleil aussi reviendrait |
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Elle en fera des poches
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D'un geste sans y penser sans sol a creuser Du chaud Sans braise ni cheminee, sans arbre a couper Du facile, du futile sans malheur Puerile a chacun son lot de douleurs. Mais toutes les peines, toutes les haines D'ou qu'elles viennent A quoi servent-t-elles ? Toutes les peines, les felures endormies Oh toutes les peines, toutes les memes Eternelles A quoi riment-elles ? Tout c'qui saigne, nos infimes agonies Des jeux Sur ecran plat, du virtuel et des couleurs Du mieux De l'argent, du sucre, et Noel a toutes les heures Champ de mine, on se debine jusqu'au jour Ou tout s'ecroule fragile a ton tour, ton tour Refrain Oh toutes les peines, toutes les memes Eternelles A quoi riment-elles? Tout c'qui saigne, ces infimes agonies Mais toutes ces peines, ces gangrenes Lourdes, anciennes Qui saignent en nos coeurs Donnent-elles a nos paix les valeurs ? |
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