Disc 1 | ||||||
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1. |
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Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes Que c'est triste Venise Quand on ne s'aime plus On cherche encore des mots Mais l'ennui les emporte On voudrait bien pleurer Mais on ne le peut plus Que c'est triste Venise Lorsque les barcaroles Ne viennent souligner que les silences creux Et que le coeur se serre En voyant les gondolles Abriter le bonheur des couples amoureux Que c'est triste Venise Au temps des amours mortes Que c'est triste Venise Quand on ne s'aime plus Les muses, les glises Ouvrent en vain leurs portes Inutile beaut Devant nos yeux dus Que c'est triste Venise Le soir sur la lagune Quand on cherche une main Que l'on ne vous tend pas Et que l'on ironise Devant le clair de lune Pour tenter d'oublier Ce que l'on ne se dit pas Adieu tous les pigeons Qui nous ont fait escorte Adieu Pont des Soupirs Adieu rves perdus C'est trop triste Venise Au temps des amours mortes C'est trop triste Venise Quand on ne s'aime plus |
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2. |
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Nous n'avions pas un sou en poche
Mais nous etions riche d'aimer Aimer pour aimer Sans arriere-pensees Plus ou moins moches Nous etions livres a nous-memes Rien ne comptait que notre amour Et jour apres jour On se posait toujours Qu'un seul probleme Est-ce que tu m'aimes Je t'aimais tant mon amour Je t'aimais tant mon amour Je t'aimais tant, tant Tant, tant, tant Mon amour Par l'amour, par l'alcool, par force Nous arrachions la vie au temps Vivant tant et tant Qu'on oubliait souvent Nos joies de gosses Nous avions les yeux de l'enfance Et des reves aux creux de nos mains Et rien jamais rien Ne nous etonnait moins Que l'imprudence Que l'imprudence Je t'aimais tant mon amour Je t'aimais tant mon amour Je t'aimais tant, tant Tant, tant, tant Mon amour La folie, la furie, la rage Ont saccage notre bonheur Douleur, ma douleur Tu as laisse ton coeur Dans cet orage Car l'amour a claque la porte Me laissant seul plein de regrets Jamais, plus jamais Je vous reverrai Mes amours mortes Que tout emporte Je t'aimais tant mon amour Je t'aimais tant mon amour Je t'aimais tant, tant Tant, tant, tant Mon amour |
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3. |
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Je sais qu'un jour viendra car la vie le commande
Ce jour que j'apprehende ou tu nous quitteras Je sais qu'un jour viendra ou triste et solitaire En soutenant ta mere et en trainant mes pas Je rentrerai chez nous dans un "chez nous" desert Je rentrerai chez nous ou tu ne seras pas. Toi tu ne verras rien des choses de mon cœur Tes yeux seront creves de joie et de bonheur Et j'aurai un rictus que tu ne connais pas Qui semble etre un sourire emu mais ne l'est pas En taisant ma douleur a ton bras fierement Je guiderai tes pas quoique j'en pense ou dise Dans le recueillement d'une paisible eglise Pour aller te donner a l'homme de ton choix Qui te devetira du nom qui est le notre Pour t'en donner un autre que je ne connais pas. Je sais qu'un jour viendra tu atteindras cet age Ou l'on force les cages ayant trouve sa voie Je sais qu'un jour viendra, l'age t'aura fleurie Et l'aube de ta vie ailleurs se levera Et seul avec ta mere le jour comme la nuit L'ete comme l'hiver nous aurons un peu froid. Et lui qui ne sait rien du mal qu'on s'est donne Lui qui n'aura rien fait pour murir tes annees Lui qui viendra voler ce dont j'ai le plus peur Notre part de passe, notre part de bonheur Cet etranger sans nom, sans visage Oh! combien je le hais Et pourtant s'il doit te rendre heureuse Je n'aurai envers lui nulle pensee haineuse Mais je lui offrirai mon cœur avec ta main Je ferai tout cela en sachant que tu l'aimes Simplement car JE T'AIME Le jour, o' il viendra. |
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4. |
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5. |
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6. |
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Nous avions vingt ans toi et moi
Quand on a sous le meme toit Combattu la misere ensemble Nous etions encore presqu'enfants Et l'on disait en nous voyant : "Regardez comme ils se ressemblent" Nous avons la main dans la main Surmonte les coups du destin Et resolu bien des problemes Le ventre vide en privation Tu te nourrissais d'illusions Il te suffisait que je t'aime Nous avons lutte tant d'annees Que la fortune s'est donnee Mais l'age a pris ton insouciance Tu te traines comme un fardeau Et ne ris plus a tout propos Et pleures ton adolescence Et passes du matin au soir Des heures devant ton miroir Essayant des fards et des cremes Et moi, je regrette parfois Le temps ou pour forger tes joies Il te suffisait que je t'aime Si je le pouvais mon amour Pour toi j'arreterais le cours Des heures qui vont et s'eteignent Mais je ne peux rien y changer Car je suis comme toi loge Tu le sais a la meme enseigne Ne cultive pas les regrets Car on ne recolte jamais Que les sentiments que l'on seme Fais comme au temps des annees d'or Et souviens-toi qu'hier encore Il te suffisait que je t'aime Pour moi rien n'a vraiment change Je n'ai pas cesse de t'aimer Car tu as toujours tout le charme Que tu avais ce jour beni Ou devant Dieu tu as dit : " oui " Avec des yeux baignes de larmes Le printemps passe, et puis l'ete Mais l'automne a des joies cachees Qu'il te faut decouvrir toi-meme Oublie la cruaute du temps Et rappelle-toi qu'a vingt ans Il te suffisait que je t'aime |
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7. |
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Laisse-moi guider tes pas dans l'existence
Laisse-moi la chance de me faire aimer Viens comme une enfant au creux de mon epaule Laisse-moi le role de te faire oublier Le temps qui va Le temps qui sommeille Le temps sans joie Le temps des merveilles Le temps d'une jour Temps d'une seconde Le temps qui court Et celui qui gronde Le temps, le temps Le temps et rien d'autre Le tien, le mien Celui qu'on veut notre Le temps passe Celui qui va naitre Le temps d'aimer Et de disparaitre Le temps des pleurs Le temps de la chance Le temps qui meurt Le temps des vacances Le temps, le temps Le temps et rien d'autre Le tien, le mien Celui qu'on veut notre Le temps glorieux Le temps d'avant-guerre Le temps des jeux Le temps des affaires Le temps joyeux Le temps des mensonges Le temps frileux Et le temps des songes Le temps, le temps Le temps et rien d'autre Le tien, le mien Celui qu'on veut notre Le temps des crues Le temps des folies Le temps perdu Le temps de la vie Le temps qui vient Jamais ne s'arrete Et je sais bien Que la vie est faite Du temps des uns Et du temps des autres Le tien, le mien Peut devenir notre Le temps, le temps, le temps |
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8. |
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Hier encore, j'avais vingt ans
Je caressais le temps et jouais de la vie Comme on joue de l'amour Et je vivais la nuit Sans compter sur mes jours qui fuyaient dans le temps J'ai fait tant de projet qui sont rests en l'air J'ai fond tant d'espoirs qui se sont envols Que je reste perdu ne sachant ou aller Les yeux cherchant le ciel mais le coeur mis en terre Hier encore j'avais vingt ans Je gaspillais le temps en croyant l'arreter et pour le retenir, mme le devancer Je n'ai fait que courir et me suis essouffler Ignorant le pass, conjuguant au futur Je precedais de moi toute conversation et donnais mon avis que je pensais le bon Pour critiquer le monde avec dsinvolture Hier encore j'avais vingt ans Mais j'ai perdu mon temps a faire des folies Qui ne me laissent au fond rien de vraiment precis Que quelques rides au front et la peur de l'ennui Car mes amours sont mortes avant que d'exister Mes amis sont partis et ne reviendront pas Par ma faute j'ai fait le vide autour de moi Et j'ai gach ma vie et mes jeunes annes Du meilleur et du pire en jettant le meilleur J'ai fig mes sourirs et j'ai glac mes peurs Ou sont-ils a present, a present mes vingts ans? |
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9. |
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Chaque fois que j'aime
Tout m'enivre et tout me prends Pourtant c'est toujours pareil et different Chaque fois que j'aime Je redecouvre encore la vie Et je suis pret a faire mille folies C'est comme un premier soleil qui me brule Un de ces jours merveilleux de printemps Qui me tire d'un sommeil ridicule Le coeur battant Comme un enfant Chaque fois que j'aime Je sais bien que c'est pour toujours Et je donne a coeur veux-tu de cet amour C'est toujours de meme Je n'ai rien connu de plus beau Car chaque fois que j'aime c'est nouveau Chaque fois que j'aime Tout en moi parait anormal Et mon coeur frappe si fort qu'il m'en fait mal Chaque fois que j'aime J'entre dans un monde ferme Ou la raison d'etre est aimer pour aimer Je perds la notion du temps et des choses Je reve encore un peu plus chaque jour Et les questions que souvent je me pose Tournent autour De mon amour Chaque fois que j'aime Mon bonheur me semble si grand Que je crois n'avoir jamais aime autant C'est toujours de meme J'arrete ma vie et le temps Car chaque fois que j'aime Chaque fois que j'aime Chaque fois que j'aime J'ai vingt ans |
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10. |
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Avec ton sourire au coin de tes levres
Avec ton regard comme empli de fievre Tu sembles sortir des mains d'un orfevre Et je ne peux que t'aimer mon amour Avec dans ton coeur des points vulnerables Avec les fureurs dont tu es capable Tu es tour a tour l'ange ou bien le diable Qui vient troubler mes nuits et mes jours Ceux qui disent Des sottises Et predisent Notre echec J'les ignore et t'adore Plus encore avec Avec tes facons de fille a la page Avec tes curieux ecarts de language Le peu de Printemps qui comptent ton age Je voudrais bien te garder toujours Avec dans ta tete un grain de folie Avec dans ton corps le gout de la vie J'ai trouve en toi toute une harmonie Et je ne peux que t'aimer mon amour Avec ta puseur melee d'indescence Avec ta candeur frolant l'inconscience Ta maturite si pres de l'enfance Je voudrais bien te garder toujours Avec tes chagrins Tes eclats de voix Ton rire enfantin Ta maniere a toi De parler soudain De n'importe quoi Et qui vont si bien Avec toi. |
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11. |
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Toi et tes yeux d'enfant
Ton minois charmant Tu as pris mon coeur Toi et tes yeux pervers Sans en avoir l'air Tu me fais tres peur C'est drole, l'amour Complique nos jours C'est triste et merveilleux C'est drole la vie Ca cree des soucis Dans le coeur des amoureux Toi et tes yeux reveurs Ta fausse candeur Tu ne veux rien savoir Toi et tes yeux de chat Tu ris aux eclats Sur mes mots d'espoir Avec impudeur Tu griffes mon coeur Ou fait patte de velours Moi je joue le jeu Pour avoir un peu Un peu d'amour Toi et tes yeux d'enfant Et ton coeur changeant Tu compliques tout Toi et tes yeux pervers Tes crises de nerfs Tu me rendras fou Tout ce que tu fais Prouve que tu es Femme jusqu'au bout des doigts Je suis en tes mains Livres, pieds et poings Lies soumis a toi Toi et tes yeux ouverts Tes phrases ameres Tu le fais du mal Toi et tes yeux d'enfant Tu pourrais pourtant Ce serait normal Me donner ce rien Que j'attends en vain Pour connaitre enfin la joie La joie d'etre heureux D'etre aimer un peu Un petit peu de Rien qu'un petit peu de Oui un petit peu de toi |
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12. |
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13. |
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Parc' que t'as les yeux bleus
Que tes cheveux s'amusent a defier le soleil Par leur eclat de feu Parc'que tu as vingt ans Que tu croques la vie, comme a un fruit vermeil Que l'on ceuille en riant, Tu te crois tout permis, Et n'en fais qu'a ta tete Desolee un instant prete a recommencer, Tu joues avec mon coeur, comme une enfant gatee, Qui reclame un joujou pour le reduire en miettes Parc'que j'ai trop d'amour, Tu viens voler mes nuits du fond de mon sommeil Et fais pleurer mes jours. Mais prends garde, cherie, je ne repond de rien Si ma raison s'egare, et si je perds patience Je peux d'un trait rayer nos coeurs d'une existance Dont tu es le seul but, elle l'unique lien. Parc'que je n'ai que toi Mon coeur est mon seul maitre et maitre de mon coeur L'amour nous fait la loi Parc'que tu vis en moi Et que rien ne remplace les instant de bonheur Que je prends dans tes bras Je ne me soucierais, ni de Dieu ni des hommes Je suis pret a mourir si tu mourrais un jour Car la mort n'est qu'un jeu Comparee a l'amour Et la vie n'est plus rien sans l'amour qu'elle nous donne Parc'que je suis au seuil D'un amour eternel je voudrais que mon coeur N'en porte pas le deuil Parce que Parce que ... |
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14. |
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15. |
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16. |
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Une enfant, une enfant de seize ans
Une enfant du printemps Couchee sur le chemin... Elle vivait dans un de ces quartiers Ou tout le monde est riche a crever Elle avait quitte ses parents Pour suivre un garcon, un boheme Qui savait si bien dire "je t'aime" Ca en devenait bouleversant Et leurs deux cœurs ensoleilles Partirent sans laisser d'adresse Emportant juste leur jeunesse Et la douceur de leur peche Une enfant, une enfant de seize ans Une enfant du printemps Couchee sur le chemin... Leurs cœurs n'avaient pas de saisons Et ne voulaient pas de prison Tous deux vivaient au jour le jour Ne restant jamais a la meme place Leurs cœurs avaient besoin d'espace Pour contenir un tel amour Son present comme son futur C'etait cet amour magnifique Qui la bercait comme d'un cantique Et perdait ses yeux dans l'azur Une enfant, une enfant de seize ans Une enfant du printemps Couchee sur le chemin... Mais son amour etait trop grand Trop grand pour l'ame d'une enfant Elle ne vivait que par son cœur Et son cœur se faisait un monde Mais Dieu n'accepte pas les mondes Dont il n'est pas le Createur L'amour etant leur seul festin Il la quitta pour quelques miettes Alors sa vie battit en retraite Et puis l'enfant connut la faim Une enfant, une enfant de seize ans Une enfant du printemps Couchee sur le chemin ...morte!... Ahaaa... |
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17. |
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Par la peur de te perdre,
Et de ne plus te voir, Par ces mondes incenses, Qui grouillent dans ma tete, Par ces nuits sans sommeil, Ou la folie me guette, Quand le doute m'effleure, Et tend mon coeur de noir. J'en deduis que je t'aime, J'en deduis que je t'aime. Par le temps que je prends, Pour ne penser qu'a toi, Par mes regnes de jour, Ou tu regnes en idole, Par ton corps desire, De mon corps qui s'affole, Et l'angoisse a l'idee, Que tu te joues de moi, J'en deduis que je t'aime, J'en deduis que je t'aime. Par, le froid qui m'etreinds, Lorsque je t'appercois, Par mon souffle coupe, Et mon sang qui se glasse, Par la desolation, Qui reduit mon espace, Et le mal, Que souvent tu me fais, Malgre toi. Par la contradiction, De ma tete et mon coeur, Par mes vingt ans perdus, Qu'en toi, je realise, Par tes regards lointains, Qui parfois me suffisent, Et me font esperer, En quelques jours meilleurs, J'en deduis que je t'aime, J'en deduis que je t'aime, Par, l'idee que la fin, Pourrait etre un debut, Par mes joies eventrees, Par ton indifference, Par tous les mots d'amour, Qui restent en souffrnce, Puique de te les dire, Est pour moi defendu. J'endeduis que je t'aime, J'en deduis, Mon amour. |
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18. |
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Tous les jours de la semaine
Sont vides et sonnent le creux Bien pire que la semaine Y a le dimanche pretentieux Qui veut paraitre rose Et jouer les genereux Le dimanche qui s'impose Comme un jour bienheureux Je hais les dimanches! Je hais les dimanches! Dans la rue y a la foule Des millions de passants Cette foule qui coule D'un air indifferent Cette foule qui marche Comme a un enterrement L'enterrement d'un dimanche Qui est mort depuis longtemps Je hais les dimanches! Je hais les dimanches! Tu travailles toute la semaine et le dimanche aussi C'est peut-etre pour ca que je suis de parti pris Cheri, si simplement tu etais pres de moi Je serais prete a aimer tout ce que je n'aime pas Les dimanches de printemps Tout flanques de soleil Qui effacent en brillant Les soucis de la veille Dimanche plein de ciel bleu Et de rires d'enfants De promenades d'amoureux Aux timides serments Et de fleurs aux branches Et de fleurs aux branches Et parmi la cohue Des gens, qui, sans se presser Vont a travers les rues Nous irions nous glisser Tous deux, main dans la main Sans chercher a savoir Ce qu'il y aura demain N'ayant pour tout espoir Que d'autres dimanches Que d'autres dimanches Et tous les honnetes gens Que l'on dit bien pensants Et ceux qui ne le sont pas Et qui veulent qu'on le croit Et qui vont a l'eglise Parce que c'est la coutume Qui changent de chemises Et mettent un beau costume Ceux qui dorment vingt heures Car rien ne les en empeche Ceux qui se levent de bonne heure Pour aller a la peche Ceux pour qui c'est le jour D'aller au cimetiere Et ceux qui font l'amour Parce qu'ils n'ont rien a faire Envieraient notre bonheur Tout comme j'envie le leur D'avoir des dimanches De croire aux dimanches D'aimer les dimanches Quand je hais les dimanches |