Disc 1 | ||||||
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C'est drole c'que t'es drole a r'garder
T'es la, t'attends, tu fais la tete Et moi j'ai envie d'rigoler C'est l'alcool qui monte en ma tete Tout l'alcool que j'ai pris ce soir Afin d'y puiser le courage De t'avouer que j'en ai marre De toi et de tes commerages De ton corps qui me laisse sage Et qui m'enleve tout espoir J'en ai assez faut bien qu'j'te l'dise Tu m'exasperes, tu m'tyrannises Je subis ton sale caractere Sans oser dire que t'exageres Oui t'exageres, tu l'sais maint'nant Parfois je voudrais t'etrangler Dieu que t'as change en cinq ans Tu l'laisses aller, tu l'laisses aller Ah ! Tu es belle a regarder Tes bas tombant sur tes chaussures Et ton vieux peignoir mal ferme Et tes bigoudis quelle allure Je me demande chaque jour Comment as-tu fait pour me plaire ? Comment ai-je pu te faire la cour Et t'aliener ma vie entiere ? Comme ca tu ressembles a ta mere Qu'a rien pour inspirer l'amour D'vant mes amis quelle catastrophe Tu m'contredis, tu m'apostrophes Avec ton venin et ta hargne Tu ferais battre des montagnes Ah ! J'ai decroche le gros lot Le jour ou je t'ai rencontree Si tu t'taisais, ce s'rait trop beau Tu l'laisses aller, Tu l'laisses aller Tu es une brute et un tyran Tu n'as pas de cœur et pas d'ame Pourtant je pense bien souvent Que malgre tout tu es ma femme Si tu voulais faire un effort Tout pourrait reprendre sa place Pour maigrir, fais un peu de sport Arrange-toi devant ta glace Accroche un sourire a ta face Maquille ton cœur et ton corps Au lieu d'penser que j'te deteste Et de me fuir comme la peste Essaie de te montrer gentille Redeviens la petite fille Qui m'a donne tant de bonheur Et parfois comme par le passe J'aim'rais que tout contre mon cœur Tu l'laisses aller, tu l'laisses aller |
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{Refrain:}
Esperanza, Esperanza Le bonheur en nos c?urs suit son cours Esperanza, Esperanza Et l'espoir est en nous mon amour L'amour est ne de tous petits riens De gestes anodins Prenant forme malgre nous Et dans nos c?urs il a fait son nid S'est epanoui dans nos reves un peu fous Et pourtant au lieu de louer la providence Et cette chance bien a l'avance Tu veux savoir si plus tard je serai le meme Mais puisque je t'aime et que tu m'aimes Oublie tout pour aimer, vis le moment qui vient Et n'ait pas peur de tes lendemains Qu'adviendra-t-il de nous Qu'importe c'est la vie Je ne connais en tout que ce cri {au Refrain} Cesse cherie de te tourmenter De te torturer, tu t'inquietes a quoi bon Car ces pensees qui te font du mal Me semblent anormales Tu te ronges sans raisons Crois-moi, oublie pour toujours ce qui te tracasse Et tes angoisses car le temps passe Et ce qui est perdu jamais ne revient rire Mais sans rien dire il se retire Tu vois, moi, je prend jour aux lueurs de ton c?ur Pourtant de notre amour le meilleur Ne sachant si demain peux donner du nouveau J'ai confie mon destin a ce mot {au Refrain} |
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J'ai mis mon complet neuf, mes souliers qui me serrent
Et je suis pret deja depuis pas mal de temps Ce soir est important, car c'est l'anniversaire Du jour ou le bonheur t'avait vetue de blanc Mais je te sens nerveuse au bord de la colere Alors je ne dis rien, mieux vaut etre prudent Si je disais un mot, ton fichu caractere M'enverrait sur les roses et l'on perdrait du temps Il est huit heures un quart et tu attends la robe Qu'on devait te livrer ce matin au plus tard Pour comble tes cheveux au peigne se derobent Tout semble se liguer pour qu'on soit en retard Si tout va de ce train la soiree au theatre Et l'auteur a la mode, on s'en fera un deuil Adieu piece d'Anouilh, d'Anouilh ou bien de Sartre Je ne sais plus tres bien, mais j'ai deux bons fauteuils Bon anniversaire ! Bon anniversaire ! Ta robe est arrivee, enfin tu respires Moi pour gagner du temps je t'aide de mon mieux Tout semble s'arranger mais soudain c'est le pire La fermeture arrete et coince au beau milieu On s'enerve tous deux, on pousse et puis l'on tire On se mele les doigts, on y met tant d'ardeur Que dans un bruit affreux le tissu se dechire Et je vois tes espoirs se transformer en pleurs Aux environs de onze heures enfin te voila prete Mais le temps d'arriver, le theatre est ferme Viens, viens on ira souper tous deux en tete a tete Non tu as le c?ur gros, non tu preferes rentrer Par les rues lentement nous marchons en silence Tu souris, je t'embrasse et tu souris encore La soiree est gachee mais on a de la chance Puisque nous nous aimons l'amour est le plus fort Bon anniversaire ! Bon anniversaire ! Bon anniversaire ! |
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Disc 2 | ||||||
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2. |
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Un beau matin, je sais que je m'eveillerai,
Differemment de tous les autres jours, Et mon coeur delivre enfin de notre amour Et pourtant.. Et pourtant.. Sans un remords, sans un regret, je partirai Loin devant moi, sans espoir de retour Loin des yeux, loin du coeur, J'oublierai pour toujours Et ton corps, et tes bras, et ta voix, Mon amour Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. J'arracherai, sans une larme, sans un cri Les liens secrets qui dechirent ma peau Me liberant de toi pour trouver le repos Et pourtant.. Et pourtant.. Je marcherais vers d'autres cieux, d'autres pays En oubliant ta cruelle froideur Les mains pleines d'amour, J'offrirai au bonheur Et les jours, et les nuits, et la vie De mon coeur Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Il faudra bien que je retrouve ma raison Mon insouciance, et mes elans de joie Que je parte a jamais pour echapper a toi Et pourtant.. Et pourtant.. Dans d'autres bras, quand j'oublierai jusqu'a ton nom Quand je pourrai repenser l'avenir Tu (ne) deviendras pour moi Qu'un lointain souvenir Quand mon mal, et ma peur et mes pleurs Vont finir Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Pourtant, pourtant, je n'aime que toi Pourtant, pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. |
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3. |
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4. |
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Sur ma vie
Sur ma vie... Je t'ai jure un jour De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours Et le meme mot Devait tres bientot Nous unir devant Dieu et les hommes Sur ma vie je t'ai fait le serment Que ce lien tiendrait jusqu'a la fin des temps Ainsi nous vivions Ivres de passion Et mon cœur voulait t'offrir mon nom Pres des orgues qui chantaient Face a Dieu qui priait Heureux je t'attendais Mais les orgues qui se sont tues Et Dieu a disparu Car tu n'es pas venue Su ma vie... J'ai jure que mon cœur Ne battrait jamais pour aucun autre cœur Et tout est perdu Car il ne bat plus Mais il pleure mon amour decu Sur ma vie... Je t'ai jure un jour De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours Et meme a present Je tiendrai serment Malgre tout le mal que tu m'as fait Sur ma vie Cherie... Je t'attendrai |
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5. |
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Plus bleu que le bleu de tes yeux
Je ne vois rien de mieux Meme le bleu des cieux Plus blonds que tes cheveux dores Ne peut s'imaginer Meme le blond des bles Plus pur que ton souffle si doux Le vent meme au mois d'Aout Ne peut-etre plus doux Plus fort que mon amour pour toi La mer meme en furie Ne s'en approche pas Plus bleu que le bleu de tes yeux Je ne vois rien de mieux Meme le bleu des cieux. Si un ojur tu devais t'en aller Et me quitter Mon destin changerait tout a coup Du tout au tout. Plus gris que le gris de ma vie Rien ne serait plus gris Pas meme un ciel de pluie Plus noir que le noir de mon coeur La terre en profondeur N'aurait pas sa noirceur Plus vide que mes jours sans toi Aucun gouffre sans fond ne s'en approchera Plus long que mon chagrin d'amour Meme l'eternite pres de lui serait courte Plus gris que le gris de ma vie Rien ne serait plus gris Pas meme un ciel de pluie On a tort de penser je sais bien Au lendemain A quoi bon se compliquer la vie Puisqu'aujourd'hui Plus bleu que le bleu de tes yeux Je ne vois rien de mieux Meme le bleu des cieux Plus blonds que tes cheveux dores Ne peut s'imaginer Meme le blond des bles Plus pur que ton souffle si doux Le vent meme au mois d'Aout Ne peut-etre plus doux Plus fort que mon amour pour toi La mer meme en furie Ne s'en approche pas Plus bleu que le bleu de tes yeux Je ne vois que les reves Que m'apportent tes yeux. |
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6. |
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7. |
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Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes Que c'est triste Venise Quand on ne s'aime plus On cherche encore des mots Mais l'ennui les emporte On voudrait bien pleurer Mais on ne le peut plus Que c'est triste Venise Lorsque les barcaroles Ne viennent souligner que les silences creux Et que le coeur se serre En voyant les gondolles Abriter le bonheur des couples amoureux Que c'est triste Venise Au temps des amours mortes Que c'est triste Venise Quand on ne s'aime plus Les musees, les eglises Ouvrent en vain leurs portes Inutile beaute Devant nos yeux decus Que c'est triste Venise Le soir sur la lagune Quand on cherche une main Que l'on ne vous tend pas Et que l'on ironise Devant le clair de lune Pour tenter d'oublier Ce que l'on ne se dit pas Adieu tous les pigeons Qui nous ont fait escorte Adieu Pont des Soupirs Adieu reves perdus C'est trop triste Venise Au temps des amours mortes C'est trop triste Venise Quand on ne s'aime plus |
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Par trois gars de mon quartier
Je me suis laisser entrainer Dans un tripot la semaine derniere Dans une salle enfumee Nous nous sommes installes Autour d'une table de poker On a enleve nos vestons Commande force boissons Puis la partie a commence Tell que je vais vous l'expliquer On prend les cartes, on brasse les cartes On coupe les cartes, on donne les cartes C'est merveilleux on va jouer au poker On prend ses cartes, on regarde ses cartes On s'ecrie: cartes! puis l'on ecarte J'en jette trois car j'ai deja une pair Quand tout le monde a son jeu On se regarde en chiens de faience On essaie de lire dans les yeux Du voisin plein de mefiance J'ai pris trois cartes et lui deux cartes Vous combien de cartes? moi juste une carte Faut s'efier y'a du bluff dans l'air... "Je suis blind a toi de parler" Dit au second le premier Et ce dernier s'ecrie: "Parole!" Le troisieme mise cent francs Je dis: "tes cent, plus mille francs" Les deux autres s'arretent au vol Le troisieme me dit: "voila Tes mille francs! qu'est ce que tu as? - Trois dames, j'ai gagne je crois - Non, dit-il car j'ai trois rois!" On prend les cartes, on brasse les cartes On coupe les cartes, on donne les cartes Je me dis qu'es-tu venu faire dans cette galeres? On reprend les cartes, on regarde ses cartes On s'ecrie: carte! puis l'on ecarte Je me dis maintenant va falloir se refaire Pendant toute la partie Je me faisais des reproches Quand se termina la nuit Je n'avais plus rien en poche Avant que je ne parte, je prend les cartes Je dechire les cartes Je jette les cartes Et les pietine avec colere Mais au moment de m'en aller J'entends des coups de sifflet Une descente de police Les inspecteurs du quartier Veulent tous nous interroger Me voici devant la justice Ils me disent: "mon garcon Nous sommes bons et te donnons Une minute pour t'expliquer" Je leur ai dit affole: On prend les cartes, on brasse les cartes On coupe les cartes, on donne les cartes Je n'ai jamais rien eu de meilleur qu'une paire On reprend ses cartes, on regarde ses cartes On s'ecrie: cartes! et l'on ecarte - Je vois tres bien me dit le commissaire On va vous emprisonner Car du reste je m'en fiche Mais on va vous affecter Au departement des fiches On prend les cartes, on regarde les cartes On trie les cartes, on range les cartes En prison je suis devenu fonctionnaire Tout ca parce qu'un jour Un bien triste jour J'ai voulu jouer au poker |
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10. |
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Hier encore
J'avais vingt ans Je caressais le temps Et jouais de la vie Comme on joue de l'amour Et je vivais la nuit Sans compter sur mes jours Qui fuyaient dans le temps J'ai fait tant de projets Qui sont restes en l'air J'ai fonde tant d'espoirs Qui se sont envoles Que je reste perdu Ne sachant ou aller Les yeux cherchant le ciel Mais le coeur mis en terre Hier encore J'avais vingt ans Je gaspillais le temps En croyant l'arreter Et pour le retenir Meme le devancer Je n'ai fait que courir Et me suis essouffle Ignorant le passe Conjuguant au futur Je precedais de moi Toute conversation Et donnais mon avis Que je voulais le bon Pour critiquer le monde Avec desinvolture Hier encore J'avais vingt ans Mais j'ai perdu mon temps A faire des folies Qui ne me laissent au fond Rien de vraiment precis Que quelques rides au front Et la peur de l'ennui Car mes amours sont mortes Avant que d'exister Mes amis sont partis Et ne reviendront pas Par ma faute j'ai fait Le vide autour de moi Et j'ai gache ma vie Et mes jeunes annees Du meilleur et du pire En jetant le meilleur J'ai fige mes sourires Et j'ai glace mes pleurs Ou sont-ils a present A present mes vingt ans? |
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Dans la boutique du tailleur
Tes vieux parents, tes freres, tes soeurs, Nous avons tant de peine au coeur, Sarah, Sarah, reviens vers nous, Mamie ne cesse de pleurer, Sa grande enfant, son adoree Tu fus toujours sa preferee Sarah, Sarah reviens vers nous De quoi avais-tu donc besoin ? Chez nous tu ne manquais de rien Pourquoi es-tu partie si loin? Ici quel vide tout a coup Papy commence a etre vieux Il a deja des mauvais yeux Te sachant la, il irait mieux Sarah, Sarah reviens vers nous Dans la boutique du tailleur Tes vieux parents, tes freres, tes soeurs Retrouveront l'ancien bonheur Sarah, Sarah, si tu reviens Quand attables les soirs d'hiver Lorsqu'un a un Mamie nous sert Nous sentons qu'il manque un couvert Sarah, Sarah et c'est le tien On lit tes lettres d'Amerique T'as fait un parti magnifique Alors tes sentiments s'expliquent Tu veux oublier d'ou tu viens. Helene aura bientot vingt ans Elle s'en ira peut-etre avant On ne vit pas pour ses parents Sarah, Sarah, je le sais bien Sois donc heureuse et sans regrets Mais ne nous oublie pas tout a fait Tu as la vie dont tu revais Sarah, Sarah ... Tant pis pour nous |
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15. |
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Ay! mourir pour toi
A l'instant ou ta main me frole Laisser ma vie sur ton epaule Berce par le son de ta voix Ay! mourir d'amour T'offrir ma derniere seconde Et sans regret quitter le monde En emportant mon plus beau jour Pour garder notre bonheur Comme il est la Ne pas connaitre la douleur Par toi Et la terrible certitude De la solitude Ay! mourir pour toi Prendre le meilleur de nous-memes Dans le souffle de ton je t'aime Et m'endormir avec mes joies Parle-moi Console-moi J'ai peur du jour qui va naitre Il sera le dernier peut-etre Que notre bonheur va connaitre Serre-moi Apaise-moi Quand j'ai l'angoisse du pire Ne dis rien quand tu m'entends dire Qu'au fond mourir pour mourir Ay! mourir pour toi A l'instant ou ta main me frole Laisser ma vie sur ton epaule Berce par le son de ta voix Ay! mourir d'amour T'offrir ma derniere seconde Et sans regret quitter le monde En emportant mon plus beau jour Pour garder notre bonheur Comme il est la Ne pas connaitre la douleur Par toi Et la terrible certitude De la solitude Ay! mourir pour toi Prendre le meilleur de nous-memes Dans le souffle de ton je t'aime Et m'endormir avec mes joies Mourir pour toi... |
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16. |
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Lui il t'observe
Du coin de l'œil Toi tu t'enerves Dans ton fauteuil Lui te caresse Du fond des yeux Toi tu te laisses Prendre a son jeu Et moi dans mon coin Si je ne dis rien Je remarque toutes choses Et moi dans mon coin Je ronge mon frein En voyant venir la fin Lui il te couve Fievreusement Toi tu l'approuves En souriant Lui il te guette Et je le vois Toi tu regrettes Que je sois la Et moi dans mon coin Si je ne dis rien Je vois bien votre manege Et moi dans mon coin Je cache avec soin Cette angoisse qui m'etreint Lui te regarde Furtivement Toi tu bavardes Trop librement Lui te courtise A travers moi Toi tu te grises Ris aux eclats Et moi dans mon coin Si je ne dis rien J'ai le cœur au bord des larmes Et moi dans mon coin Je bois mon chagrin Car l'amour change de main |
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20. |
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Desormais,
On ne nous verra plus ensemble, Desormais, Mon coeur vivra sous les decombres, De ce monde qui nous ressemble, Et que le temps a devaste, Desormais, Ma voix ne dira plus je t'aime, Desormais, Moi qui voulais etre ton ombre, Je serai l'ombre de moi meme, Ma main de ta main separee REFRAIN Jamais plus, Nous ne mordrons au meme fruit, Ne dormirons au meme lit, Ne referons; les memes gestes, Jamais plus, nous connaitrons la meme peur , De voir s'enfuir notre bonheur, Et du reste, Desormais ! Desormais les gens nous verrons l'un sans l'autre, Desormais, Nous changerons nos habitudes, Et ces mots que l'on croyait notres, Tu les diras dans d'autres bras. Desormais, Je garderais ma porte close, Desormais, Enferme dans ma solitude, Je trainerais parmi les choses, Qui parleront toujours de toi. REFRAIN REFRAIN |
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Disc 3 | ||||||
1. |
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Vers les docks ou le poids et l'ennui
Me courbent le dos Ils arrivent le ventre alourdi De fruits les bateaux Ils viennent du bout du monde Apportant avec eux Des idees vagabondes Aux reflets de ciels bleus De mirages Trainant un parfum poivre De pays inconnus Et d'eternels etes Ou l'on vit presque nus Sur les plages Moi qui n'ai connu toute ma vie Que le ciel du nord J'aimerais debarbouiller ce gris En virant de bord Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil Dans les bars a la tombee du jour Avec les marins Quand on parle de filles et d'amour Un verre a la main Je perds la notion des choses Et soudain ma pensee M'enleve et me depose Un merveilleux ete Sur la greve Ou je vois tendant les bras L'amour qui comme un fou Court au devant de moi Et je me pends au cou De mon reve Quand les bars ferment, que les marins Rejoignent leur bord Moi je reve encore jusqu'au matin Debout sur le port Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil Un beau jour sur un rafiot craquant De la coque au pont Pour partir je travaillerais dans La soute a charbon Prenant la route qui mene A mes reves d'enfant Sur des iles lointaines Ou rien n'est important Que de vivre Ou les filles alanguies Vous ravissent le c?ur En tressant m'a t'on dit De ces colliers de fleurs Qui enivrent Je fuirais laissant la mon passe Sans aucun remords Sans bagage et le c?ur libere En chantant tres fort Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil... |
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2. |
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3. |
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J'habite seul avec maman
Dans un tres vieil appartement Rue Sarasate J'ai pour me tenir compagnie Une tortue, deux canaris Et une chatte Pour laisser maman reposer Tres souvent je fais le marche Et la cuisine Je range, je lave, j'essuie A l'occasion je pique aussi A la machine Le travail ne me fait pas peur Je suis un peu decorateur Un peu styliste Mais mon vrai metier C'est la nuit Ou je l'exerce travesti Je suis artiste J'ai un numero tres special Qui finit a nu integral Apres strip-tease Et dans la salle je vois que Les males n'en croient pas leurs yeux Je suis un homme, oh ! Comme ils disent Vers les trois heures du matin On va manger entre copains De tous les sexes Dans un quelconque bar-tabac Et la, on s'en donne a cœur joie Et sans complexes On deballe des verites Sur des gens qu'on a dans le nez On les lapide Mais on le fait avec humour Enrobe dans des calembours Mouilles d'acide On rencontre des attardes Qui pour epater leur tablee Marchent et ondulent Singeant ce qu'ils croient etre nous Et se couvrent, les pauvres fous, De ridicule Ca gesticule et parle fort Ca joue les divas, les tenors De la betise Moi, les lazzis, les quolibets Me laissent froid, puisque c'est vrai Je suis un homme, oh ! Comme ils disent A l'heure ou nait un jour nouveau Je rentre retrouver mon lot De solitude J'ote mes cils et mes cheveux Comme un pauvre clown malheureux De lassitude Je me couche mais ne dors pas Je pense a mes amours sans joie Si derisoires A ce garcon beau comme un dieu Qui sans rien faire a mis le feu A ma memoire Ma bouche n'osera jamais Lui avouer mon doux secret Mon tendre drame Car l'objet de tous mes tourments Passe le plus clair de son temps Au lits des femmes Nul n'a le droit en verite De me blamer, de me juger Et je precise Que c'est bien la nature qui Est seule responsable si Je suis un homme, oh ! Comme ils disent |
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4. |
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Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse Lentement vers ma destinee Mourir d'aimer Tandis que le monde me juge Je ne vois pour moi qu'un refuge Toutes issues m'etant condamnees Mourir d'aimer Mourir d'aimer De plein gre s'enfoncer dans la nuit Payer l'amour au prix de sa vie Pecher contre le corps mais non contre l'esprit Laissant le monde a ces problemes Les gens haineux face a eux-memes Avec leurs petites idees Mourir d'aimer Puisque notre amour ne peut vivre Mieux vaut en refermer le livre Et plutot que de le bruler Mourir d'aimer Partir en redressant la tete Sortir vainqueur d'une defaite Renverser toutes les donnees Mourir d'aimer Mourir d'aimer Comme on le peut de n'importe quoi Abandonner tout derriere soi Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi Tu es le printemps moi l'automne Ton coeur se prend le mien se donne Et ma route est deja trace Mourir d'aimer Mourir d'aimer Mourir d'aimer |
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5. |
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J'ai travaille
Des annees Sans repit Jour et nuit Pour reussir Pour gravir Les sommets En oubliant Souvent dans Ma course contre le temps Mes amis, mes amours, mes emmerdes A corps perdu J'ai couru Assoiffe Obstine Vers l'horizon L'illusion Vers l'abstrait En sacrifiant C'est navrant Je m'en accuse a present Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes amis c'etait tout en partage Mes amours faisaient tres bien l'amour Mes emmerdes etaient ceux de notre age Ou l'argent c'est dommage Eperonnait nos jours Pour etre fier Je suis fier Entre nous Je l'avoue J'ai fait ma vie Mais il y a un mais Je donnerais Ce que j'ai Pour retrouver, je l'admets Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes relations - Ah! mes relations Sont - Vraiment sont Haut placees - Tres haut placees Decorees - Tres decorees Influents - Tres influents Bedonnants - Tres bedonnants Des gens bien - Tres tres bien Ils sont serieux - Trop serieux Mais pres d'eux - Tout pres d'eux J'ai toujours le regret de Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes amis etaient plein d'insouciance Mes amours avaient le corps brulant Mes emmerdes aujourd'hui quand j'y pense Avaient peu d'importance Et c'etait le bon temps Les canulars Les petards Les folies Les orgies Le jour du bac Le cognac Les refrains Tout ce qui fait Je le sais Que je n'oublierai jamais Mes amis, mes amours, mes emmerdes |
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6. |
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Tu vis dans un silence eternel et muet
Je traduis tes regards et lis dans tes sourires Interpretant les mots Que tes mains veulent dire Dans ton language etrange qui semble etre un ballet Un emouvant ballet que tu regles pour moi De gestes facinants qui sont jamais les memes Et quand tu bout des doigts tu murmures je t'aime J'ai l'impression parfois comme entendre ta voix Mon amour, mon amour, mon amour, mon amour Mon amour, mon merveilleux amour, mon emouvant amour, mon dechirant amour, Comme pour te parler, je manquais de moyens Me trouvant pres de toi, comme en terre etrangere Ne pouvant me servir d'aucun vocabulaire A mon tour j'ai appris, le language des mains Tu ris un peu de moi, Quand tu voix mes efforts car je suis maladroit, Et fait souvent des gaffes Je n'ai jamais ete tres fort en orthographe, Mais j'ai tant a te dire Et je t'aime si fort ... Mon amour, mon amour, mon amour, mon amour Mon amour, mon merveilleux amour, mon emouvant amour, mon dechirant amour, Mon amour, mon merveilleux amour, mon emouvant amour, mon dechirant amour. |
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7. |
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Ave Maria
Ave Maria Ceux qui souffrent viennent a toi Toi qui as tant souffert Tu comprends leurs miseres Et les partages Marie courage Ave Maria Ave Maria Ceux qui pleurent sont tes enfants Toi qui donnas le tien Pour laver les humains De leurs souillures Marie la pure Ave Maria Ave Maria Ceux qui doutent sont dans la nuit Maria Eclaire leur chemin Et prends-les par la main Ave Maria Ave Maria, Ave Maria Amen |
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8. |
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9. |
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Ce demon qui brulait mon coeur,
Cet ange qui sechait mes pleurs, C'etait toi, Jezebel, c'etait toi, Ces larmes transpersees de joie, Jezebel, c'etait toi, Jezebel, c'etait toi, Mais l'amour est aneanti, Tout s'est ecroule sur ma vie, Ecrasant, pietinant, Emportant mon coeur, Jezebel, mais pour toi, Je ferai le tour de la terre, J'irai jusqu'au fond des enfers, Ou es-tu ? Jezebel ou es-tu ? Mes souvenirs que je vois fannes, Sont des etres vivants, Avec des yeux de mort, Courant encore, De passer, Mon coeur est perdu d'obsessions Il bat en repetant, Tout au fond de moi meme, Ce mot que j'aime, Ton nom, Mais l'amour est aneanti, Tout s'est ecroule sur ma vie, Ecrasant, pietinant, Emportant mon coeur, Jezebel, mais pour toi, Je ferai le tour de la terre, J'irai jusqu'au fond des enfers, En criant, Jour et nuit, Sans rept, Jezebel, Jezebel, Jezebel. |
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10. |
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Ta ba da ba da ba da ba da...
Moi certains soirs quand je m'ennuie Je connais un coin dans Paris Ou l'on se rencontre entre amis Pour faire une jam Chacun prenant son instrument Qu'il soit a corde ou bien a vent Laisse parler son temperament Pour faire une jam Comme je ne suis pas musicien Mais que vraiment j'aime ca Je rythme en frappant dans mes mains et chante Ta ba da ba da ba da ba da... Car quand on est dans cette ambiance Les mots n'ont aucune importance Le principal c'est que ca balance Pour faire une jam Ta ba da ba da ba da ba da... On perd en l'eclair d'un instant La notion du lieu et du temps Et l'on oublie ses embetements Pour faire une jam C'est l'heure, l'heure de l'improvisation Des chorus et des citations Car on se donne avec passion Pour faire une jam Nos aines ne trouvent pas normales Ces explosions de joie Mais au fond que fait-on de mal en chantant Ta ba da ba da ba da ba da... En bras de chemise parce qu'on a chaud On se donne a fond les yeux mi-clos Car plus ca chauffe et mieux ca vaut Pour faire une jam Ta ba da ba da ba da ba da... Nos peines, nos joies, nos ivresses Danses et rythmes se reconnaissent Il faut la foi de la jeunesse Pour faire une jam La batterie roule, la basse craque Le piano chante, les cuivres attaquent De toutes parts les notes claquent Pour faire une jam Quand on a le jazz dans le sang Et jusqu'au bout des doigts Et que l'on est pris cent pour cent, on chante Ta ba da ba da ba da ba da... Au petit jour, sur le trottoir Les traits tires, le teint blafard Comme a regret on se separe En se disant remplis d'espoir Salut les gars a un de ces soirs Pour faire une jam |
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11. |
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12. |
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13. |
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14. |
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Toi et moi
Deux cœurs qui se confondent Au seuil de l'infini Loin du reste du monde Haletants et soumis A bord du lit Qui tangue et va Sous toi et moi Toi et moi Liberes des mensonges Et sevres des tabous Quand la nuit se prolonge Entre rales et remous Nos songes fous Inventent un nous Entre chien et loup dans nos reves deserts L'amour a su combler les silences Et nous, ses enfants nus, vierges de nos hiers, Devenons toi et moi, laves de nos enfers Porte-moi Au dela des angoisses A l'appel du desir Du cœur de nos fantasmes Aux confins du plaisir Que Dieu crea Pour toi et moi J'etais sans espoir, tu as change mon sort Offrant a ma vie une autre chance Les mots ne sont que mots, les tiens vibraient si fort Qu'en parlant a ma peau ils eveillaient mon corps Aime-moi Fais-moi l'amour encore Encore et parle-moi Pour que jusqu'aux aurores Aux sources de nos joies Mes jours se noient Dans toi et moi. |
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15. |
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16. |
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17. |
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Je n'aurais jamais cru qu'on se rencontrerait
Le hasard est curieux, il provoque les choses Et le destin presse un instant prend la pause Non je n'ai rien oublie Je souris malgre moi, rien qu'a te regarder Si les mois, les annees marquent souvent les etres Toi, tu n'as pas change, la coiffure peut-etre Non je n'ai rien oublie Marie, moi ? allons donc, je n'en ai nulle envie J'aime ma liberte, et puis, de toi a moi Je n'ai pas rencontre la femme de ma vie Mais allons prendre un verre, et parle-moi de toi Qu'as-tu fait de tes jours ? es-tu riche et comblee ? Tu vis seule a Paris? mais alors ce mariage ? Entre nous, tes parents ont du crever de rage Non je n'ai rien oublie Qui m'aurait dit qu'un jour sans l'avoir provoque Le destin tout a coup nous mettrait face a face Je croyais que tout meurt avec le temps qui passe Non je n'ai rien oublie Je ne sais trop que dire, ni par ou commencer Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tete Et le passe revient du fond de sa defaite Non je n'ai rien oublie, rien oublie A l'age ou je portais mon amour pour toute arme Ton pere ayant pour toi bien d'autres ambitions A brise notre amour et fait jaillir nos larmes Pour un mari choisi sur sa situation J'ai voulu te revoir mais tu etais cloitree Je t'ai ecrit cent fois, mais toujours sans reponse Cela m'a pris longtemps avant que je renonce Non je n'ai rien oublie L'heure court et deja le cafe va fermer Viens je te raccompagne a travers les rues mortes Comme au temps des baisers qu'on volait sous ta porte Non je n'ai rien oublie Chaque saison etait notre saison d'aimer Et nous ne redoutions ni l'hiver ni l'automne C'est toujours le printemps quand nos vingt ans resonnent Non je n'ai rien oublie, rien oublie Cela m'a fait du bien de sentir ta presence Je me sens different, comme un peu plus leger On a souvent besoin d'un bain d'adolescence C'est doux de revenir aux sources du passe Je voudrais, si tu veux, sans vouloir te forcer Te revoir a nouveau, enfin... si c'est possible Si tu en as envie, si tu es disponible Si tu n'as rien oublie Comme moi qui n'ai rien oublie |
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18. |
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19. |
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20. |
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Lorsque l'on tient
Entre ses mains Cette richesse Avoir vingt ans Des lendemains Pleins de promesses Quand l'amour sur nous se penche Pour nous offrir ses nuits blanches Lorsque l'on voit Loin devant soi Rire la vie Brodee d'espoir Riche de joies Et de folies Il faut boire jusqu'a l'ivresse Sa jeunesse Car tous les instants De nos vingt ans Nous sont comptes Et jamais plus Le temps perdu Ne nous fait face Il passe Souvent en vain On tend les mains Et l'on regrette Il est trop tard Sur son chemin Rien ne l'arrete On ne peut garder sans cesse Sa jeunesse Avant que de sourire et nous quittons l'enfance Avant que de savoir la jeunesse s'en fuit Cela semble si court que l'on est tout surpris Qu'avant que le comprendre on quitte l'existence Lorsque l'on tient Entre ses mains Cette richesse Avoir vingt ans Des lendemains Pleins de promesses Quand l'amour sur nous se penche Pour nous offrir ses nuits blanches Lorsque l'on voit Loin devant soi Rire la vie Brodee d'espoir Riche de joies Et de folies Il faut boire jusqu'a l'ivresse Sa jeunesse Car tous les instants De nos vingt ans Nous sont comptes Et jamais plus Le temps perdu Ne nous fait face Il passe Souvent en vain On tend les mains Et l'on regrette Il est trop tard Sur son chemin Rien ne l'arrete On ne peut garder sans cesse Sa jeunesse... |