Disc 1 | ||||||
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1. |
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2. |
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Black trombone
Monotone Le trombone C'est joli Tourbillonne Gramophone Et baillonne Mon ennui Black trombone Monotone Autochtone De la nuit Dieu pardonne La mignonne Qui fredonne Dans mon lit Black trombone Monotone Elle se donne a demi Nue, frissone Deraisonne M'empoisonne M'envahit Black trombone Monotone C'est l'automne De ma vie Plus personne Ne m'etonne J'abandonne C'est fini |
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3. |
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Que j’aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s’éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux, où rien ne se révèle De doux ni d’amer, Sont deux bijoux froids où se mêle L’or avec le fer. À te voir marcher en cadence, Belle d’abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d’un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d’enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s’allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l’eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l’eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de Bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur ! |
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4. |
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Je bois
A trop forte dose Je vois Des elephants roses Des araignees sur le plastron D'mon smoking Des chauves-souris au plafond Du living- Room Eh toi Dis-moi quelque chose Tu es la Comme un marbre rose Aussi glace que le plastron D'mon smoking Aussi pale que le plafond Du living- Room L'amour Ne m'dit plus grand chose Toujours Ces elephants roses Ces araignees sur le plastron D'mon smoking Ces chauves-souris au plafond Du living- Room Eh toi Dis-moi quelque chose Tu es la Comme un marbre rose Aussi glace que le plastron D'mon smoking Aussi pale que le plafond Du living- Room |
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5. |
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C' que tu peux etre belle
Quand tu t'y mets Tu t'y mets pas souvent Pourtant quand tu t'y mets Tu peux pas savoir C' que tu peux etre garce Quand tu t'y mets Tu t'y mets pas souvent Pourtant quand tu t'y mets Tu peux pas savoir C' que tu peux m' faire mal Quand tu t'y mets Tu t'y mets plus souvent Pourtant quand tu t'y mets Tu peux pas savoir C' que tu es dans mes bras Quand tu t'y mets Tu t'y mets plus souvent Pourtant quand tu t'y mets Tu peux pas savoir C' qu'etait notre amour Quand on s'aimait Il n'y a pas si longtemps Pourtant que l'on s'aimait Tu dois plus savoir |
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6. |
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Les cigarillos ont cet avantage d' faire le vide autour de moi
J'en apprecie le tabac Et la prevenance Les cigarillos n' sont pas comme moi, empreints de timidite Et leur agressivite Est tout en nuance Sans vous dire jamais rien qui vous blesse Ils vous congedient avec tendresse Ah ! quel tabac Quel tabac Quel tabac Quel tabac Les cigarillos me valent bien souvent les adieux eplores Des femmes de qualite Et de courtisanes Les cigarillos savent comme moi que ce n' sont pas mes beaux yeux Qu'elles implorent, mais un peu La fin du havane Sans attendre que tout se consume Elles disparaissent dans la brume Ah ! quel tabac Quel tabac Quel tabac Quel tabac |
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7. |
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8. |
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Promenons-nous dans le moi
Pendant qu' le vous n'y est pas Car si le vous y etait Sur'ment il nous mangerait J'ai peur, j'ai peur du grand mechant vous Ah ! la vilaine bete que ce vous ! Mais je ne sais comment j'arriverai a chasser Pour toujours ce grand mechant vous de mes pensees Promenons-nous dans le moi Pendant qu' le vous n'y est pas Car si le vous y etait Sur'ment il nous mangerait Je me suis mis dans la gueule du vous ! Ah ! quel enrage que ce vous ! Combien de nuits ce grand mechant vous m'a saute A la gorge, comme j'allais le caresser Promenons-nous dans le moi Pendant qu' le vous n'y est pas Car si le vous y etait Sur'ment il nous mangerait Je ne sais hurler avec le vous Ah ! quel animal que ce vous ! Mais comment savoir dans cette rivalite Qui de l'homme ou du vous l'emporte en cruaute ? Promenons-nous dans le moi Pendant qu' le vous n'y est pas Car si le vous y etait Sur'ment il nous mangerait |
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9. |
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Dans cette vallee de larmes qu'est la vie
Viens avec moi par les sentiers interdits A ceux-la qui nous appellent a tort ou a raison Vilaines filles, mauvais garcons Au fond de cette vallee coule un torrent Il est l'image meme de nos vingt ans C'est a lui que nous devons cet air et ces facons D'vilaines filles, d'mauvais garcons Il n'est pas ame qui vive Qui me plaise autant que toi Si tu etais plus naive Je t'apprendrais tout ce que tu sais deja Les enfants du siecle sont tous un peu fous Mais le cliquetis de la machine a sous Couvrira cette voix qui dit a tort a raison Vilaines filles, mauvais garcons Demain lorsque la lune se couchera N'existera au monde que toi et moi Plus personne pour nous dire a tort ou a raison Vilaines filles, mauvais garcons Et les yeux dans les yeux tendrement nous nous dirons Vilaines filles, mauvais garcons |
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10. |
| 1:33 | ||||
11. |
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J'avoue j'en ai bave pas vous mon amour
Avant d'avoir eu vent de vous mon amour Ne vous deplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une chanson A votre avis qu'avons-nous vu de l'amour De vous a moi vous m'avez eu mon amour Ne vous deplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une chanson Helas avril en vain me voue a l'amour J'avais envie de voir en vous cet amour Ne vous deplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une chanson La vie ne vaut d'etre vecue sans amour Mais c'est vous qui l'avez voulu mon amour Ne vous deplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une chanson |
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12. |
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