Disc 1 | ||||||
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1. |
| 3:10 | ||||
On est parti, samedi, dans une grosse voiture,
Faire tous ensemble un grand pique-nique dans la nature, En emportant des paniers, des bouteilles, des paquets, Et la radio! Des cornichons De la moutarde Du pain, du beurre Des p'tits oignons Et des oeufs durs Des cornichons Du corned-beef Et des biscottes Des macarons Un tire-bouchons Des petits-beurre Et de la biere (악센트) Des cornichons On n'avait rien oublie (악센트), c'est maman qui a tout fait Elle avait travaille (악센트) trois jours sans s'arreter (악센트) Pour preparer (악센트) les paniers, les bouteilles, les paquets Et la radio! Le poulet froid La mayonnaise Le chocolat Les champignons Les ouvre-boites (악센트) Et les tomates Les cornichons Mais quand on est arrive (악센트), on a trouve (악센트) la pluie C'qu'on avait oublie (악센트), c'etait (악센트) les parapluie On a ramene (악센트) les paniers, les bouteilles, les paquets Et la radio! On est rentre (악센트) Manger a (악센트) la maison Le fromage et les boites (악센트) Les confitures et les cornichons La moutarde et le beurre La mayonnaise et les cornichons Le poulet, les biscottes Les oeufs durs et puis les cornichons |
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2. |
| 5:37 | ||||
3. |
| 3:00 | ||||
Où et quand viendra
celle que j'attends ? Je l'attends pourtant depuis si longtemps. Pourquoi tu n'arrives pas comme dans un film américain ? un soir de brouillard, dans un bar tu ouvres la porte, et vlan et voilà les violons. Où et quand et quand et quoi Ma Carmencita ? |
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4. |
| 0:21 | ||||
5. |
| 4:55 | ||||
6. |
| 5:26 | ||||
7. |
| 3:29 | ||||
8. |
| 4:22 | ||||
9. |
| 3:25 | ||||
10. |
| 1:43 | ||||
11. |
| 3:26 | ||||
12. |
| 2:35 | ||||
13. |
| 4:40 | ||||
14. |
| 4:43 | ||||
15. |
| 2:55 | ||||
Elle dort profondément
Et je suis allongé près d'elle Et la machine à laver la vaisselle Travaille dans la cuisine Avec Un bruit Régulier De train De nuit Les changements de rythme dus aux différentes phases Du programme de lavage Sont comme des passages de tunnels ou de viaducs Et parfois un aiguillage provoque un claquement Qui se répercute à chaque boggie et trouble pendant Un instant La paisible respiration de cette jeune fille qui ressemble A un train Et que je regarde dormir à travers la nuit En fait Barberine est un être tout à fait imaginaire Et toute ressemblance avec des personnages existants Serait absolument fortuite et miraculeuse C'est pourquoi je n'ai pas de scrupules à la raconter Comme elle est Elle m'a d'ailleurs autorisé à le faire Et ne m'a rien caché de ses vices Et de ses fantasmes Et de ses aventures Et de ses expériences Mais je n'ai jamais pu pénétrer dans son jardin secret Et parfumé de tubéreuses. Bof ! |
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16. |
| 5:05 | ||||
17. |
| 3:09 | ||||
18. |
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Anne a la peau mauve et bleue
Ses yeux sont clairs et lumineux Sauf à certains moments Quand ils sont amoureux Et qu'ils deviennent profonds Comme la mer aux Antilles Avec de l'or et du vert Et quelque chose qui brille Et de toucher sa main C'est comme un bain de soleil. Ton nom, c'est comme une caresse Ton nom, c'est comme un cri C'est le son qui vient à la bouche Quand j'ai mal et quand je jouis. Je n'ai plus d'herbe et je suis là Dans une tranquille chambre d'hôtel En attendant qu'on me fasse signe Quand on aura besoin de moi Et je ne peux que penser à elle Où est-ce qu'elle peut être et que fait-elle ? Et les mots qu'elle a dits, c'était vrai ? Et les bagnoles sur l'autoroute Je les vois passer de ma fenêtre Comme je regarde passer la vie Et je me sens comme en déroute. Je me souviens de Mainguerin Et du grand lit de tes parents Quand nous y avons dormi dedans C'était une nuit de printemps Et je t'imagine souvent Une main sur ton ventre blanc Et le parfum de tes cheveux Qui sentent le miel et le feu Ils sentent le miel d'acacia Et je ne m'en rassasie pas. Ton nom, c'est comme une caresse Ton nom, c'est comme un cri C'est le son qui vient à la bouche Quand j'ai mal et quand je jouis. |
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19. |
| 3:59 | ||||