Disc 1 | ||||||
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1. |
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Viens, voir les comediens,
Voir les musiciens, Voir les magiciens, Qui arrivent Viens, voir les comediens, Voir les musiciens, Voir les magiciens, Qui arrivent Les comediens Ont installe leur treteau Ils ont dresse leur estrade Et tendu des calicots Les comediens Ont parcouru les faubourgs Ils ont donne la parade A grands renforts de tambours Devant l'eglise, Une roulotte peinte en vert Avec les chaises D'un theatre a ciel ouvert Et derriere eux Comme un cortege en folie Ils drainent tout le pays Les comediens Viens, voir les comediens, Voir les musiciens, Voir les magiciens, Qui arrivent Viens, voir les comediens, Voir les musiciens, Voir les magiciens, Qui arrivent Si vous voulez Voir confondu le coquin Dans une histoire un peu triste Ou tout s'arrange a la fin Si vous aimez Voir combles les amoureux Vous lamenter sur Baptiste Ou rire avec les heureux Poussez la toile Et entrez donc vous installer Sous les etoiles Le rideau va se lever Quand les trois coups Retentiront dans la nuit Ils vont renaitre a la vie Les comediens Viens, voir les comediens, Voir les musiciens, Voir les magiciens, Qui arrivent Viens, voir les comediens, Voir les musiciens, Voir les magiciens, Qui arrivent Les comediens Ont demonte leur treteau Ils ont ??? leur estrade Et plie leurs calicots Ils laisseront Au fond du coeur de chacun Un peu de la serenade Et du bonheur d'Harlequin Demain matin Quand le soleil va se lever Ils seront loin Et nous croirons avoir reve Mais pour l'instant Ils traversent dans la nuit D'autres villages endormis Les comediens Viens, voir les comediens, Voir les musiciens, Voir les magiciens, Qui arrivent Viens, voir les comediens, Voir les musiciens, Voir les magiciens, Qui arrivent Viens, voir les comediens, Voir les musiciens, Voir les magiciens, Qui arrivent Viens, voir les comediens, Voir les musiciens, Voir les magiciens, Qui arrivent Viens, voir les comediens, Voir les musiciens... |
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2. |
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3. |
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J'ai travaille
Des annees Sans repit Jour et nuit Pour reussir Pour gravir Les sommets En oubliant Souvent dans Ma course contre le temps Mes amis, mes amours, mes emmerdes A corps perdu J'ai couru Assoiffe Obstine Vers l'horizon L'illusion Vers l'abstrait En sacrifiant C'est navrant Je m'en accuse a present Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes amis c'etait tout en partage Mes amours faisaient tres bien l'amour Mes emmerdes etaient ceux de notre age Ou l'argent c'est dommage Eperonnait nos jours Pour etre fier Je suis fier Entre nous Je l'avoue J'ai fait ma vie Mais il y a un mais Je donnerais Ce que j'ai Pour retrouver, je l'admets Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes relations - Ah! mes relations Sont - Vraiment sont Haut placees - Tres haut placees Decorees - Tres decorees Influents - Tres influents Bedonnants - Tres bedonnants Des gens bien - Tres tres bien Ils sont serieux - Trop serieux Mais pres d'eux - Tout pres d'eux J'ai toujours le regret de Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes amis etaient plein d'insouciance Mes amours avaient le corps brulant Mes emmerdes aujourd'hui quand j'y pense Avaient peu d'importance Et c'etait le bon temps Les canulars Les petards Les folies Les orgies Le jour du bac Le cognac Les refrains Tout ce qui fait Je le sais Que je n'oublierai jamais Mes amis, mes amours, mes emmerdes |
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4. |
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Je n’aurais jamais cru qu’on se rencontrerait
Le hasard est curieux, il provoque les choses Et le destin presse un instant prend la pause Non je n’ai rien oublie Je souris malgre moi, rien qu’a te regarder Si les mois, les annees marquent souvent les etres Toi, tu n’as pas change, la coiffure peut-etre Non je n’ai rien oublie Marie, moi ? Allons donc, je n’en ai nulle envie J’aime ma liberte, et puis, de moi a toi Je n’ai pas rencontre la femme de ma vie Mais allons prendre un verre, et parle-moi de toi Qu’as-tu fais de tes jours ? es-tu riche et comblee ? Tu vis seule a Paris ? mais alors ce mariage ? Entre nous, tes parents ont du crever de rage Non je n’ai rien oublie Qui m’aurait dit qu’un jour sans l’avoir provoque Le destin tout a coup nous mettait face a face Je croyais que tout meurt avec le temps qui passe Non je n’ai rien oublie Je ne sais trop que dire, ni par ou commencer Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tete Et le passe revient du fond de sa defaite Non je n’ai rien oublie, rien oublie A l’age ou je portais mon amour pour toute arme Ton pere ayant pour toi bien d’autres ambitions A brise notre amour et fait jaillir nos larmes Pour un mari choisi sur sa situation J’ai voulu te revoir mais tu etais cloitree Je t’ai ecrit cent fois, mais toujours sans reponse Cela m’a pris longtemps avant que je renonce Non je n’ai rien oublie L’heure court et deja le cafe va fermer Viens je te raccompagne a travers les rues mortes Comme au temps des baisers qu’on volait sous ta porte Non je n’ai rien oublie Chaque saison etait notre saison d’aimer Et nous ne redoutions ni l’hiver ni l’automne C’est toujours le printemps quand nos vingt ans resonnent Non je n’ai rien oublie, rien oublie Cela m’a fait du bienn de sentir ta presence Je me sens different, comme un peu plus leger On a souvent besoin d’un bain d’adolescence C’est doux de revenir aux sources du passe Je voudrais, si tu veux, sans vouloir te forcer Te revoir a nouveau, enfin … si c’est possible Si tu en as envie, si tu es disponible Si tu n’as rien oublie Comme moi qui n’ai rien oublie |
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5. |
| 5:55 | ||||
Dans le bruit familier de la boite a la mode
Aux lueurs psychedeliques au curieux decorum Nous decouvrons assis sur des chaises incommodes Les derniers disques pop pousses au maximum C'est la qu'on s'est connu parmi ceux de notre age Toi vetue en indienne et moi en col Mao Nous revenons depuis comme en pelerinage Danser dans la fumee a couper au couteau Viens decouvrons toi et moi les plaisirs demodes Ton coeur contre mon coeur malgre les rythmes fous Je veux sentir mon corps par ton corps epouse Dansons joue contre joue Dansons joue contre joue Viens noyee dans la cohue mais dissocies du bruit Comme si sur la terre il n'y avait que nous Glissons les yeux mi-clos jusqu'au bout de la nuit Dansons joue contre joue Dansons joue contre joue Sur la piste envahie c'est un spectacle rare Les danseurs sont en transe et la musique aidant Ils semblent sacrifier a des rythmes barbares Sur des airs d'aujourd'hui souvent vieux de tous temps L'un a l'autre etrangers bien que dansant ensemble Les couples se demenent on dirait que pour eux Le musique et l'amour ne font pas corps ensemble Dans cette obscurite propice aux amoureux Viens decouvrons toi et moi les plaisirs demodes Ton coeur contre mon coeur malgre les rythmes fous Je veux sentir mon corps par ton corps epouse Dansons joue contre joue Dansons joue contre joue Viens noyee dans la cohue mais dissocies du bruit Comme si sur la terre il n'y avait que nous Glissons les yeux mi-clos jusqu'au bout de la nuit Dansons joue contre joue Dansons joue contre joue Spoken: Serre-toi encore plus fort T'occupes pas des autres On est bien comme ca ma joue contre ta joue Tu te souviens ca fait un drole d'effet Tout de meme, on a l'impression de danser comme nos parents Dans le fond ils avaient peut-etre pas tout a fait tort Les epoques changent, l'amour reste Allez, dansons joue contre joue Ou ou ou... |
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6. |
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You are the one for me, for me, for me, formidable
You are my love very, very, very, véritable Et je voudrais pouvoir un jour enfin te le dire Te l' écrire Dans la langue de Shakespeare My daisy, daisy, daisy, désirable Je suis malheureux d' avoir si peu de mots À t'offrir en cadeaux Darling I love you, love you, darling I want you Et puis c' est à peu près tout You are the one for me, for me, for me, formidable You are the one for me, for me, for me, formidable But hown can you See me, see me, see me, si minable Je ferais mieux d'aller choisir mon vocabulaire Pour te plaire Dans la langue de Molière Toi, tes yeux, ton nez, tes lèvres adorables Tu n'as pas compris tant pis Ne t'en fais pas et viens-t-en dans mes bras Darling I love you, love you, Darling, I want you Et puis le reste on s'en fout You are the one for me, for me, for me, formidable Je me demande même Pourquoi je t'aime Toi qui te moques de moi et de tout Avec ton air canaille, canaille, canaille How can I love you |
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7. |
| 3:43 | ||||
Ils sont venus
Ils sont tous la Des qu'ils ont entendu ce cri Elle va mourir, la mamma Ils sont venus Ils sont tous la Meme ceux du sud de l'Italie Y a meme Giorgio, le fils maudit Avec des presents plein les bras Tous les enfants jouent en silence Autour du lit ou sur le carreau Mais leurs jeux n'ont pas d'importance C'est un peu leurs derniers cadeaux A la mamma On la rechauffe de baisers On lui remonte ses oreillers Elle va mourir, la mamma Sainte Marie pleine de graces Dont la statue est sur la place Bien sur vous lui tendez les bras En lui chantant Ave Maria Ave Maria Y a tant d'amour, de souvenirs Autour de toi, toi la mamma Y a tant de larmes et de sourires A travers toi, toi la mamma Et tous les hommes ont eu si chaud Sur les chemins de grand soleil Elle va mourir, la mamma Qu'ils boivent frais le vin nouveau Le bon vin de la bonne treille Tandis que s'entassent pele-mele Sur les bancs, foulards et chapeaux C'est drole on ne se sent pas triste Pres du grand lit et de l'affection Y a meme un oncle guitariste Qui joue en faisant attention A la mamma Et les femmes se souvenant Des chansons tristes des veillees Elle va mourir, la mamma Tout doucement, les yeux fermes Chantent comme on berce un enfant Apres une bonne journee Pour qu'il sourie en s'endormant Ave Maria Y a tant d'amour, de souvenirs Autour de toi, toi la mamma Y a tant de larmes et de sourires A travers toi, toi la mamma Que jamais, jamais, jamais Tu nous quitteras... |
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8. |
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Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes Que c'est triste Venise Quand on ne s'aime plus On cherche encore des mots Mais l'ennui les emporte On voudrait bien pleurer Mais on ne le peut plus Que c'est triste Venise Lorsque les barcaroles Ne viennent souligner que les silences creux Et que le coeur se serre En voyant les gondolles Abriter le bonheur des couples amoureux Que c'est triste Venise Au temps des amours mortes Que c'est triste Venise Quand on ne s'aime plus Les musees, les eglises Ouvrent en vain leurs portes Inutile beaute Devant nos yeux decus Que c'est triste Venise Le soir sur la lagune Quand on cherche une main Que l'on ne vous tend pas Et que l'on ironise Devant le clair de lune Pour tenter d'oublier Ce que l'on ne se dit pas Adieu tous les pigeons Qui nous ont fait escorte Adieu Pont des Soupirs Adieu reves perdus C'est trop triste Venise Au temps des amours mortes C'est trop triste Venise Quand on ne s'aime plus |
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9. |
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Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaitre Montmartre en ce temps-la Accrochait ses lilas Jusque sous nos fenetres Et si l'humble garni Qui nous servait de nid Ne payait pas de mine C'est la qu'on s'est connu Moi qui criait famine Et toi qui posais nue La boheme, la boheme Ca voulait dire on est heureux La boheme, la boheme Nous ne mangions qu'un jour sur deux Dans les cafes voisins Nous etions quelques-uns Qui attendions la gloire Et bien que misereux Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire Et quand quelque bistro Contre un bon repas chaud Nous prenait une toile Nous recitions des vers Groupes autour du poele En oubliant l'hiver La boheme, la boheme Ca voulait dire tu es jolie La boheme, la boheme Et nous avions tous du genie Souvent il m'arrivait Devant mon chevalet De passer des nuits blanches Retouchant le dessin De la ligne d'un sein Du galbe d'une hanche Et ce n'est qu'au matin Qu'on s'asseyait enfin Devant un cafe-creme Epuises mais ravis Fallait-il que l'on s'aime Et qu'on aime la vie La boheme, la boheme Ca voulait dire on a vingt ans La boheme, la boheme Et nous vivions de l'air du temps Quand au hasard des jours Je m'en vais faire un tour A mon ancienne adresse Je ne reconnais plus Ni les murs, ni les rues Qui ont vu ma jeunesse En haut d'un escalier Je cherche l'atelier Dont plus rien ne subsiste Dans son nouveau decor Montmartre semble triste Et les lilas sont morts La boheme, la boheme On etait jeunes, on etait fous La boheme, la boheme Ca ne veut plus rien dire du tout |
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10. |
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Desormais
On ne nous verra plus ensemble Desormais Mon cœur vivra sous les decombres De ce monde qui nous ressemble Et que le temps a devaste Desormais Ma voix ne dira plus je t'aime Desormais Moi qui voulais etre ton ombre Je serai l'ombre de moi-meme Ma main de ta main separee Jamais plus Nous ne mordrons au meme fruit Ne dormirons au meme lit Ne referons les memes gestes Jamais plus Ne connaitrons la meme peur De voir s'enfuir notre bonheur Et du reste desormais Desormais Les gens nous verrons l'un sans l'autre Desormais Nous changerons nos habitudes Et ces mots que je croyais notres Tu les diras dans d'autres bras Desormais Je garderai ma porte close Desormais Enferme dans ma solitude Je trainerai parmi les choses Qui parleront toujours de toi Jamais plus Nous ne mordrons au meme fruit Ne dormirons au meme lit Ne referons les memes gestes Jamais plus Ne connaitrons la meme peur De voir s'enfuir notre bonheur Et du reste desormais |
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11. |
| 4:53 | ||||
J'habite seul avec maman
Dans un tres vieil appartement Rue Sarasate J'ai pour me tenir compagnie Une tortue, deux canaris Et une chatte Pour laisser maman reposer Tres souvent je fais le marche Et la cuisine Je range, je lave, j'essuie A l'occasion je pique aussi A la machine Le travail ne me fait pas peur Je suis un peu decorateur Un peu styliste Mais mon vrai metier C'est la nuit Ou je l'exerce travesti Je suis artiste J'ai un numero tres special Qui finit a nu integral Apres strip-tease Et dans la salle je vois que Les males n'en croient pas leurs yeux Je suis un homme, oh ! Comme ils disent Vers les trois heures du matin On va manger entre copains De tous les sexes Dans un quelconque bar-tabac Et la, on s'en donne a cœur joie Et sans complexes On deballe des verites Sur des gens qu'on a dans le nez On les lapide Mais on le fait avec humour Enrobe dans des calembours Mouilles d'acide On rencontre des attardes Qui pour epater leur tablee Marchent et ondulent Singeant ce qu'ils croient etre nous Et se couvrent, les pauvres fous, De ridicule Ca gesticule et parle fort Ca joue les divas, les tenors De la betise Moi, les lazzis, les quolibets Me laissent froid, puisque c'est vrai Je suis un homme, oh ! Comme ils disent A l'heure ou nait un jour nouveau Je rentre retrouver mon lot De solitude J'ote mes cils et mes cheveux Comme un pauvre clown malheureux De lassitude Je me couche mais ne dors pas Je pense a mes amours sans joie Si derisoires A ce garcon beau comme un dieu Qui sans rien faire a mis le feu A ma memoire Ma bouche n'osera jamais Lui avouer mon doux secret Mon tendre drame Car l'objet de tous mes tourments Passe le plus clair de son temps Au lits des femmes Nul n'a le droit en verite De me blamer, de me juger Et je precise Que c'est bien la nature qui Est seule responsable si Je suis un homme, oh ! Comme ils disent |
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12. |
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13. |
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Un beau matin, je sais que je m'eveillerai,
Differemment de tous les autres jours, Et mon coeur delivre enfin de notre amour Et pourtant.. Et pourtant.. Sans un remords, sans un regret, je partirai Loin devant moi, sans espoir de retour Loin des yeux, loin du coeur, J'oublierai pour toujours Et ton corps, et tes bras, et ta voix, Mon amour Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. J'arracherai, sans une larme, sans un cri Les liens secrets qui dechirent ma peau Me liberant de toi pour trouver le repos Et pourtant.. Et pourtant.. Je marcherais vers d'autres cieux, d'autres pays En oubliant ta cruelle froideur Les mains pleines d'amour, J'offrirai au bonheur Et les jours, et les nuits, et la vie De mon coeur Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Il faudra bien que je retrouve ma raison Mon insouciance, et mes elans de joie Que je parte a jamais pour echapper a toi Et pourtant.. Et pourtant.. Dans d'autres bras, quand j'oublierai jusqu'a ton nom Quand je pourrai repenser l'avenir Tu (ne) deviendras pour moi Qu'un lointain souvenir Quand mon mal, et ma peur et mes pleurs Vont finir Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Pourtant, pourtant, je n'aime que toi Pourtant, pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. |
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14. |
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Laisse-moi guider tes pas dans l'existence
Laisse-moi la chance de me faire aimer Viens comme une enfant au creux de mon epaule Laisse-moi le role de te faire oublier Le temps qui va Le temps qui sommeille Le temps sans joie Le temps des merveilles Le temps d'une jour Temps d'une seconde Le temps qui court Et celui qui gronde Le temps, le temps Le temps et rien d'autre Le tien, le mien Celui qu'on veut notre Le temps passe Celui qui va naitre Le temps d'aimer Et de disparaitre Le temps des pleurs Le temps de la chance Le temps qui meurt Le temps des vacances Le temps, le temps Le temps et rien d'autre Le tien, le mien Celui qu'on veut notre Le temps glorieux Le temps d'avant-guerre Le temps des jeux Le temps des affaires Le temps joyeux Le temps des mensonges Le temps frileux Et le temps des songes Le temps, le temps Le temps et rien d'autre Le tien, le mien Celui qu'on veut notre Le temps des crues Le temps des folies Le temps perdu Le temps de la vie Le temps qui vient Jamais ne s'arrete Et je sais bien Que la vie est faite Du temps des uns Et du temps des autres Le tien, le mien Peut devenir notre Le temps, le temps, le temps |
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15. |
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16. |
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17. |
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18. |
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19. |
| 3:01 | ||||
Il y avait un garcon qui vivait
Simplement travaillant dans l' faubourg Il y avit une fill' qui revait Sagement en attendant l'amour Il y avait le printemps Le printemps des romans Qui passait en chantant Et cherchaient deux coeurs tout bancs Por preter ses serments Et en fair' des amants Il y a eu un moment merveilleux Lorsque leurs regards se sont unis Il a eu ces instants delicieux Ou sans rien dire ils se sont compris Il y a eu le destin Qui a pousse l'gamin A lui prendre la main Il y a eu la chaleur La chaleur du bonheur Qui leur montait au coeur Il y avait cette chambre meublee Aux fenetres donnant sur la cour Il y avait ce couple qui s'aimait Et leurs phrases parlaient de toujours Il y avait le gamin Qui promenait sa mian Dans les cheveux de lin De la fille aux yeux reveurs Tandis que dans leurs coeurs S'installait le bonheur Il y a eu ces deux corps eperdus De bonheur et de joie sans pareils Il y a eu tous les reves perdus Qui remplacaoent leurs nuits sans sommeil Il y a eu le moment Ou soudain le printemps A repris ses serments Il y a eu le bonheur Qui s'est enfui en pleurs D'avoir brise deux coeurs Il y avait un garcon qui vivait Simplement travaillant dans l' faubourg Il y avait une fill' qui pleurait En songeant a som premier amour Il y avait le destin Qui marchait son chemin Sans s'occuper de rien Tant qu'il y aura des amants Il y aura des serments Qui n'dur'ont qu'un pritemps. |
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20. |
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Vers les docks, ou le poids et l'ennui
Me courbent le dos Ils arrivent, le ventre alourdi de fruits, Les bateaux Ils viennent du bout du monde Apportant avec eux des idees vagabondes Aux reflets de ciel bleu, de mirages Trainant un parfum poivre De pays inconnus Et d'eternels etes, Ou l'on vit presque nu, Sur les plages Moi qui n'ai connu, toute ma vie, Que le ciel du nord J'aimerais debarbouiller ce gris En virant de bord Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil Dans les bars, a la tombee du jour, Avec les marins Quand on parle de filles et d'amour, Un verre a la main Je perds la notion des choses Et soudain ma pensee m'enleve et me depose Un merveilleux ete, sur la greve Ou je vois, tendant les bras, L'amour qui, comme un fou, court au devant de moi Et je me pends au cou de mon reve Quand les bars ferment, et que les marins Rejoignent leurs bords Moi je reve encore jusqu'au matin, Debout sur le port Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil Un beau jour, sur un raffiot craquant De la coque au pont Pour partir, je travaillerai dans La soute a charbon Prenant la route qui mene A mes reves d'enfant, sur des iles lointaines, Ou rien n'est important que de vivre Ou les filles alanguies Vous ravissent le coeur en tressant, m'a-t-on dit De ces colliers de fleurs qui enivrent Je fuirai, laissant la mon passe, Sans aucun remords Sans bagage et le coeur libere, En chantant tres fort Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil |
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Disc 2 | ||||||
1. |
| 3:22 | ||||
Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retir Et qu'il ne reste que le pire Dans une vie bte pleurer Il faut savoir, cote que cote, Garder toute sa dignit Et, malgr ce qu'il nous en cote, S'en aller sans se retourner Face au destin, qui nous dsarme, Et devant le bonher perdu, Il faut savoir cacher ses larmes Mais moi, mon coeur,je n'ai pas su Il faut savoir quitter la table Lorsque l'amour est desservi Sans s'accrocher, l'air pitoyable, Mais partir sans faire de bruit Il faut savoir cacher sa peine Sous le masque de tous les jours Et retenir les cris de haine Qui sont les derniers mots d'amour Il faut savoir rester de glace Et taire un coeur qui meurt dja Il faut savoir garder la face Mais moi je t'aime trop Mais moi je ne peux pas Il faut savoir Mais moi je ne sais pas |
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2. |
| 3:38 | ||||
3. |
| 3:31 | ||||
4. |
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5. |
| 3:04 | ||||
6. |
| 3:20 | ||||
J'ai toujours eu trop de pudeur
Pour laisser courir sur mes levres Ces expressions tres souvent mievres Inscrites au Littre du bonheur Je sais bien que tu aimerais Que mon souffle soit poetique Mais si j'etais plus romantique Dis-moi ce que ca changerait Idiote je t'aime Idiote je t'aime Idiote je t'aime A ma maniere, a ma facon Depuis le temps que nous vivons Meme autour et meme boheme Idiote je t'aime Idiote je t'aime Et je t'interdis d'en douter Idiote je t'aime Comme je n'ai jamais aime Je n'ai jamais eu de talent D'utiliser je te l'accorde Ces mots uses jusqu'a la corde Galvaudes par plus d'un amant Mais j'ai des phrases au bout des doigts Qui la nuit a ton corps s'adressent Et quand ils parlent en caressent Ils le font bien mieux que ma voix Idiote je t'aime Idiote je t'aime Idiote je t'aime A main tremblante, a mots couverts Quand sur le velin de ta chair Je grave mes plus beaux poemes Je t'aime, je t'aime, je t'aime Idiote je t'aime Idiote je t'aime Et bien que je sois maladroit Idiote je t'aime Et n'aimerai jamais que toi |
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7. |
| 2:53 | ||||
8. |
| 2:59 | ||||
9. |
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Ta ba da ba da ba da ba da...
Moi certains soirs quand je m'ennuie Je connais un coin dans Paris Ou l'on se rencontre entre amis Pour faire une jam Chacun prenant son instrument Qu'il soit a corde ou bien a vent Laisse parler son temperament Pour faire une jam Comme je ne suis pas musicien Mais que vraiment j'aime ca Je rythme en frappant dans mes mains et chante Ta ba da ba da ba da ba da... Car quand on est dans cette ambiance Les mots n'ont aucune importance Le principal c'est que ca balance Pour faire une jam Ta ba da ba da ba da ba da... On perd en l'eclair d'un instant La notion du lieu et du temps Et l'on oublie ses embetements Pour faire une jam C'est l'heure, l'heure de l'improvisation Des chorus et des citations Car on se donne avec passion Pour faire une jam Nos aines ne trouvent pas normales Ces explosions de joie Mais au fond que fait-on de mal en chantant Ta ba da ba da ba da ba da... En bras de chemise parce qu'on a chaud On se donne a fond les yeux mi-clos Car plus ca chauffe et mieux ca vaut Pour faire une jam Ta ba da ba da ba da ba da... Nos peines, nos joies, nos ivresses Danses et rythmes se reconnaissent Il faut la foi de la jeunesse Pour faire une jam La batterie roule, la basse craque Le piano chante, les cuivres attaquent De toutes parts les notes claquent Pour faire une jam Quand on a le jazz dans le sang Et jusqu'au bout des doigts Et que l'on est pris cent pour cent, on chante Ta ba da ba da ba da ba da... Au petit jour, sur le trottoir Les traits tires, le teint blafard Comme a regret on se separe En se disant remplis d'espoir Salut les gars a un de ces soirs Pour faire une jam |
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10. |
| 2:46 | ||||
11. |
| 3:23 | ||||
Sur ma vie
Sur ma vie... Je t'ai jure un jour De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours Et le meme mot Devait tres bientot Nous unir devant Dieu et les hommes Sur ma vie je t'ai fait le serment Que ce lien tiendrait jusqu'a la fin des temps Ainsi nous vivions Ivres de passion Et mon cœur voulait t'offrir mon nom Pres des orgues qui chantaient Face a Dieu qui priait Heureux je t'attendais Mais les orgues qui se sont tues Et Dieu a disparu Car tu n'es pas venue Su ma vie... J'ai jure que mon cœur Ne battrait jamais pour aucun autre cœur Et tout est perdu Car il ne bat plus Mais il pleure mon amour decu Sur ma vie... Je t'ai jure un jour De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours Et meme a present Je tiendrai serment Malgre tout le mal que tu m'as fait Sur ma vie Cherie... Je t'attendrai |
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12. |
| 3:57 | ||||
Plus je m'enfonce dans ma vie
Plus je ne peux que constater Qu'au vent leger de mes folies Je n'ai pas vu le temps passer Entre les draps de la jeunesse Quand je dormais a poings fermes A l'horloge de mes faiblesses Je n'ai pas vu le temps passer Je n'ai pas vu le temps courir Je n'ai pas entendu sonner Les heures de mon devenir Quand je foncais tete baissee Vers ce qu'etait un avenir Et qui est deja du passe Aux mille questions que se pose Mon esprit souvent perturbe Seule une reponse s'impose Je n'ai pas vu le temps passer A faire le tour de moi-meme Dans un rayon tres limite Dans le miroir de mes "je t'aime" Je n'ai pas vu le temps passer Et d'ouverture en ouverture Au tempo des amours pressees J'ai du sauter quelques mesures Je n'ai pas vu le temps passer Quand je revais les yeux ouverts En pensant que j'avais le temps Je n'ai pas entrepris le tiers Des choses dont je parlais tant Et j'ai vu s'installer l'hiver Dans la folie de mes vingt-ans Et puis soudain la cinquantaine Le demi-siecle consomme A la table de mes fredaines Au moment ou les jeux sont faits Que tous mes atouts sont jetes Je ne peux dire qu'a regret Je n'ai pas vu le temps passer |
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13. |
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Deux tziganes sans repit
Grattent leur guitare Ranimant du fond des nuits Toute ma memoire Sans savoir que roule en moi Un flot de detresse Font renaitre sous leurs doigts Ma folle jeunesse эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Jouez tziganes jouez pour moi Avec plus de flamme Afin de couvrir la voix Qui dit a mon ame Ou as-tu mal, pourquoi as-tu mal ? Ah t'as mal a la tete Mais bois un peu moins aujourd'hui tu boiras plus demain Et encore plus apres-demain эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Je veux rire et chanter Et souler ma peine Pour oublier le passe Qu'avec moi je traine Apportez-moi du vin fort Car le vin delivre Oh versez, versez-m'en encore Pour que je m'enivre эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Deux guitares en ma pensee Jettent un trouble immense M'expliquant la vanite De notre existence Que vivons-nous, pourquoi vivons-nous ? Quelle est la raison d'etre ? Tu es vivant aujourd'hui, tu seras mort demain Et encore plus apres-demain эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Quand je serai ivre-mort Faible et lamentable Et que vous verrez mon corps Rouler sous la table Alors vous pourrez cesser Vos chants qui resonnent En attendant jouez Jouez je m'abandonne эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз (Refrain)x3 |
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14. |
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J'avais vingt ans une ame tendre
Toi seize tout a apprendre Quand je t'ecrivais des poemes Ou tout rimait avec je t'aime Tu etais encore ecoliere C'etait un peu avant la guerre A l'oree de l'adolescence Le desir bouscule l'enfance Dans l'herbe d'un printemps precoce On s'est uni en simples noces Notre temoin fut Dieu le pere C'etait un peu avant la guerre Mais au vent des amours fautives Ce qui doit arriver arrive Ta taille prit de l'importance On nous maria de toute urgence Mais un jour les choses changerent C'etait un peu avant la guerre Un uniforme sans retouche Un fusil et quatre cartouches Les champs brules de la retraite Les barbeles de la defaite Quelque part en terre etrangere Je nous revois avant la guerre Ou sont les seize ans de ta vie Et les printemps de nos folies Quand pour nous s'ouvraient sur la chance Les portes d'or de l'insouciance Et que tout brillait de lumiere Avant la nuit, avant la guerre Avant la guerre |
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15. |
| 3:58 | ||||
16. |
| 3:18 | ||||
17. |
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Assis sur le pont de pierre
Qui enjambe le ruisseau Je regarde solitaire Courir l'heure et couler l'eau Hier tu m'as ferme ta porte Et ton coeur a double tour Et l'amour que je te porte M'est interdit de sejour Que le jour meure ou se leve Qu'il neige ou souffle le vent Que le monde vive ou creve Je m'en fous eperdument Tu as ruine tous mes reves Tu as mis mon coeur en croix Ne laissant planter en moi Que le souvenir en toi Le souvenir de toi Dans le courant de mes peines Je derive a corps perdu Entre l'amour et la haine L'amour a pris le dessus Tu as depece mon ame Simplement avec des mots Plus effiles qu'une lame Et mis ma vie en lambeaux Comment echapper aux choses? Mon coeur a ma tete ment Le parfum mene a la rose Dont l'epine pique au sang Alors je reste immobile Et ma pensee suit son cours Je crois devenir une ile Petrifie dans mon amour Assis comme un enfant sage Je regarde le ruisseau Si j'en avais le courage Je me jetterais dans l'eau Et de mon triste passage Sur la terre de nos joies J'emporterais avec moi Que le souvenir de toi Le souvenir de toi |
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Eteins la lumiere
Viens contre mon coeur Que mes bras te serrent Prennent ta tiedeur Que la nuit entiere Nous comble de joie Eteins la lumiere Rampe contre moi Eteins la lumiere Tire les rideaux Coule sur la terre Faible de ma peau Deviens la riviere La source d'amour Qui me desaltere Jusqu'au petit jour A l'heure ou tout sombre Et devient murmure A l'heure ou les ombres Se collent au mur Dans la chambre sombre Mordons dans le fruit De ces joies sans nombre Qui vivent la nuit Eteins la lumiere Love-toi sur moi Que l'amour eclaire Nos tendres ebats Et nous pourrons faire Detaches du temps Le doux inventaire De nos sentiments Eteins la lumiere Dans l'obscurite Mes mains qui te serrent Vont remodeler Ton front, tes paupieres Tes levres et ton cou Eteins la lumiere La nuit est a nous Eteins la lumiere Couvre nos folies D'un peu de mystere D'un peu de magie Laisse tes chimeres Sombrer tendrement Dans l'aimable guerre Que font les amants A l'heure ou les choses Semblent delaissees A l'heure ou la rose Attend la rosee Le bonheur propose Ses reves pour deux Et l'amour s'impose Pour les amoureux Eteins la lumiere Pour dans la grandeur Extraordinaire De notre bonheur N'etre que matiere N'etre que pensee Eteins la lumiere |
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19. |
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C'est drole c'que t'es drole a r'garder
T'es la, t'attends, tu fais la tete Et moi j'ai envie d'rigoler C'est l'alcool qui monte en ma tete Tout l'alcool que j'ai pris ce soir Afin d'y puiser le courage De t'avouer que j'en ai marre De toi et de tes commerages De ton corps qui me laisse sage Et qui m'enleve tout espoir J'en ai assez faut bien qu'j'te l'dise Tu m'exasperes, tu m'tyrannises Je subis ton sale caractere Sans oser dire que t'exageres Oui t'exageres, tu l'sais maint'nant Parfois je voudrais t'etrangler Dieu que t'as change en cinq ans Tu l'laisses aller, tu l'laisses aller Ah ! Tu es belle a regarder Tes bas tombant sur tes chaussures Et ton vieux peignoir mal ferme Et tes bigoudis quelle allure Je me demande chaque jour Comment as-tu fait pour me plaire ? Comment ai-je pu te faire la cour Et t'aliener ma vie entiere ? Comme ca tu ressembles a ta mere Qu'a rien pour inspirer l'amour D'vant mes amis quelle catastrophe Tu m'contredis, tu m'apostrophes Avec ton venin et ta hargne Tu ferais battre des montagnes Ah ! J'ai decroche le gros lot Le jour ou je t'ai rencontree Si tu t'taisais, ce s'rait trop beau Tu l'laisses aller, Tu l'laisses aller Tu es une brute et un tyran Tu n'as pas de cœur et pas d'ame Pourtant je pense bien souvent Que malgre tout tu es ma femme Si tu voulais faire un effort Tout pourrait reprendre sa place Pour maigrir, fais un peu de sport Arrange-toi devant ta glace Accroche un sourire a ta face Maquille ton cœur et ton corps Au lieu d'penser que j'te deteste Et de me fuir comme la peste Essaie de te montrer gentille Redeviens la petite fille Qui m'a donne tant de bonheur Et parfois comme par le passe J'aim'rais que tout contre mon cœur Tu l'laisses aller, tu l'laisses aller |
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20. |
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Ave Maria
Ave Maria Ceux qui souffrent viennent a toi Toi qui as tant souffert Tu comprends leurs miseres Et les partages Marie courage Ave Maria Ave Maria Ceux qui pleurent sont tes enfants Toi qui donnas le tien Pour laver les humains De leurs souillures Marie la pure Ave Maria Ave Maria Ceux qui doutent sont dans la nuit Maria Eclaire leur chemin Et prends-les par la main Ave Maria Ave Maria, Ave Maria Amen |