Disc 1 | ||||||
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1. |
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2. |
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You are the one for me, for me, for me, formidable
You are my love very, very, very, véritable Et je voudrais pouvoir un jour enfin te le dire Te l' écrire Dans la langue de Shakespeare My daisy, daisy, daisy, désirable Je suis malheureux d' avoir si peu de mots À t'offrir en cadeaux Darling I love you, love you, darling I want you Et puis c' est à peu près tout You are the one for me, for me, for me, formidable You are the one for me, for me, for me, formidable But hown can you See me, see me, see me, si minable Je ferais mieux d'aller choisir mon vocabulaire Pour te plaire Dans la langue de Molière Toi, tes yeux, ton nez, tes lèvres adorables Tu n'as pas compris tant pis Ne t'en fais pas et viens-t-en dans mes bras Darling I love you, love you, Darling, I want you Et puis le reste on s'en fout You are the one for me, for me, for me, formidable Je me demande même Pourquoi je t'aime Toi qui te moques de moi et de tout Avec ton air canaille, canaille, canaille How can I love you |
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3. |
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Quand nous aurons ferme les yeux
A tout jamais, a tout jamais A l'instant du dernier adieu J'en aurai encore du regret J'en aurai encore du remords Et partirai avec ma peine Et pour peu que je me souvienne Ce mal n'en sera que plus fort Car nous avons ferme nos coeurs A tout jamais, a tout jamais Pour remplacer tant de bonheur Par du chagrin et des regrets Lorsque les siecles bout a bout A tout jamais, a tout jamais Aurons mis le passe sur nous Et que l'oubli sera complet S'il reste encore une lueur S'il reste encore un rien de flamme Sous la cendre tiede de l'ame Qui parait-il jamais ne meurt Pour trouver le calme infini A tout jamais, a tout jamais Tout comme au temps de notre vie Mon amour je te chercherai T'appellerai Te trouverai Te garderai A tout jamais |
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4. |
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Hier encore
J'avais vingt ans Je caressais le temps Et jouais de la vie Comme on joue de l'amour Et je vivais la nuit Sans compter sur mes jours Qui fuyaient dans le temps J'ai fait tant de projets Qui sont restes en l'air J'ai fonde tant d'espoirs Qui se sont envoles Que je reste perdu Ne sachant ou aller Les yeux cherchant le ciel Mais le coeur mis en terre Hier encore J'avais vingt ans Je gaspillais le temps En croyant l'arreter Et pour le retenir Meme le devancer Je n'ai fait que courir Et me suis essouffle Ignorant le passe Conjuguant au futur Je precedais de moi Toute conversation Et donnais mon avis Que je voulais le bon Pour critiquer le monde Avec desinvolture Hier encore J'avais vingt ans Mais j'ai perdu mon temps A faire des folies Qui ne me laissent au fond Rien de vraiment precis Que quelques rides au front Et la peur de l'ennui Car mes amours sont mortes Avant que d'exister Mes amis sont partis Et ne reviendront pas Par ma faute j'ai fait Le vide autour de moi Et j'ai gache ma vie Et mes jeunes annees Du meilleur et du pire En jetant le meilleur J'ai fige mes sourires Et j'ai glace mes pleurs Ou sont-ils a present A present mes vingt ans? |
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5. |
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6. |
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Que Dieu me garde
Loin des souffrances et des pleurs Que Dieu me garde Du mal qui ronge bien des coeurs Si je n'y prends garde Tes caprices de femme-enfant Peuvent briser ma vie en peu de temps Tu semble faible Mais tu es plus forte que moi Et tout m'attire inexorablement vers toi Je suis un homme L'homme est souvent pas tres malin Lorsqu'une femme le tient entre ses mains Que Dieu me donne La force de te resister Que Dieu me donne Le moyen de te dominer Si je m'abandonne Et rentre un moment dans ton jeu Je risque un jour D'en sortir malheureux N'ayant pas d'ame Tu ne vis que l'instant qui vient Ce qui t'amuse ce soir T'embetera demain Tu veux qu'on t'aime Et tu fais tout ce qu'il faut pour Mais tu ne donnes Jamais rien en retour Que Dieu m'apporte La paix qui manque au fond de moi Que Dieu m'apporte Le calme et la confiance en toi Et qu'il fasse en sorte Que nous n'ayons qu'un horizon Un seul bonheur, une meme passion Tu me deroutes Je ne sais ou me raccrocher Je suis sans force Des que je suis a tes cotes Plus le temps passe Plus tu t'installes dans mon coeur Et plus je t'aime Plus mon amour j'ai peur Que Dieu nous garde Toi et moi Que Dieu nous garde Dans... la joie Oui que Dieu nous garde Le bonheur Vivant toujours dans la chaleur de nos coeurs Qu'il nous eleve Au au plus haut Qu'il nous delivre de... nos maux Oui que Dieu nous garde Nuit et jour Pour que le bonheur resiste Et que toujours Nous soyons unis toi et moi Par un seul amour |
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7. |
| 3:42 | ||||
L'amore e' come un giorno
Se ne va', se ne va' L'amore e' come un giorno, Abbagliato dal sole, Tormentato dal vento Ubriaco di pioggia L'amore e' come un giorno Se ne va', se ne va', L'amore e' come un giorno Che sempre ti sorride Che porta la dolcezza Di una lunga carezza L'amore e' come un giorno Se ne va', se ne va'... L'amour c'est comme un jour Ca s'en va, ca s'en va l'amour C'est comme un jour de soleil en ripaille Et de lune en chamaille Et de pluie en bataille L'amour c'est comme un jour Ca s'en va, ca s'en va l'amour C'est comme un jour d'un infini sourire Une infinie tendresse Une infinie caresse L'amour c'est comme un jour Ca s'en va mon amour |
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8. |
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9. |
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10. |
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Nous nous sommes maries par un jour de printemps
Sans pretre, sans mairie, sans amis, ni parents Nous n'avions tout au plus elle et moi que vingt ans Mais un desir d'adulte brulait nos cœurs d'enfants L'amour en une nuit emancipa nos cœurs Nous etions enlaces tout honteux de bonheur Dans nos yeux agrandis ne passait nulle peur Car la jeunesse rit quand l'enfance se meurt Le palais de nos chimeres Nous l'avions bati sur l'horizon Et nous ceinturions la terre Elle et moi, comme des vagabonds Pour s'abreuver a la source De l'amour cet eternel printemps Nous nous partagions la mousse Du chateau de la rose des vents A present je suis seul je marche toujours Mais quand je sentirai venir mon dernier jour Sur la tombe ou deja repose mon amour Heureux j'irai m'etendre et mourir a mon tour Et sous la meme croix nos deux corps dormiront Nos yeux seront cernes par le meme horizon Et de la meme terre nos bouches s'empliront Quand pour l'eternite nos ames s'uniront Le palais de nos chimeres A croule avec mes illusions Et sous le poids de ses pierres Se lezarde un cœur de vagabond Mon passe qui me domine Me pousse a errer par tous les temps Et dormir parmi les ruines Du chateau de la rose des vents |
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11. |
| 3:49 | ||||
Deux tziganes sans repit
Grattent leur guitare Ranimant du fond des nuits Toute ma memoire Sans savoir que roule en moi Un flot de detresse Font renaitre sous leurs doigts Ma folle jeunesse эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Jouez tziganes jouez pour moi Avec plus de flamme Afin de couvrir la voix Qui dit a mon ame Ou as-tu mal, pourquoi as-tu mal ? Ah t'as mal a la tete Mais bois un peu moins aujourd'hui tu boiras plus demain Et encore plus apres-demain эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Je veux rire et chanter Et souler ma peine Pour oublier le passe Qu'avec moi je traine Apportez-moi du vin fort Car le vin delivre Oh versez, versez-m'en encore Pour que je m'enivre эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Deux guitares en ma pensee Jettent un trouble immense M'expliquant la vanite De notre existence Que vivons-nous, pourquoi vivons-nous ? Quelle est la raison d'etre ? Tu es vivant aujourd'hui, tu seras mort demain Et encore plus apres-demain эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз Quand je serai ivre-mort Faible et lamentable Et que vous verrez mon corps Rouler sous la table Alors vous pourrez cesser Vos chants qui resonnent En attendant jouez Jouez je m'abandonne эх раз ещё раз ещё много много раз эх раз ещё раз ещё много много раз (Refrain)x3 |
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12. |
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13. |
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14. |
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J'ai mis mon complet neuf, mes souliers qui me serrent
Et je suis pret deja depuis pas mal de temps Ce soir est important, car c'est l'anniversaire Du jour ou le bonheur t'avait vetue de blanc Mais je te sens nerveuse au bord de la colere Alors je ne dis rien, mieux vaut etre prudent Si je disais un mot, ton fichu caractere M'enverrait sur les roses et l'on perdrait du temps Il est huit heures un quart et tu attends la robe Qu'on devait te livrer ce matin au plus tard Pour comble tes cheveux au peigne se derobent Tout semble se liguer pour qu'on soit en retard Si tout va de ce train la soiree au theatre Et l'auteur a la mode, on s'en fera un deuil Adieu piece d'Anouilh, d'Anouilh ou bien de Sartre Je ne sais plus tres bien, mais j'ai deux bons fauteuils Bon anniversaire ! Bon anniversaire ! Ta robe est arrivee, enfin tu respires Moi pour gagner du temps je t'aide de mon mieux Tout semble s'arranger mais soudain c'est le pire La fermeture arrete et coince au beau milieu On s'enerve tous deux, on pousse et puis l'on tire On se mele les doigts, on y met tant d'ardeur Que dans un bruit affreux le tissu se dechire Et je vois tes espoirs se transformer en pleurs Aux environs de onze heures enfin te voila prete Mais le temps d'arriver, le theatre est ferme Viens, viens on ira souper tous deux en tete a tete Non tu as le c?ur gros, non tu preferes rentrer Par les rues lentement nous marchons en silence Tu souris, je t'embrasse et tu souris encore La soiree est gachee mais on a de la chance Puisque nous nous aimons l'amour est le plus fort Bon anniversaire ! Bon anniversaire ! Bon anniversaire ! |
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15. |
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16. |
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Ton nom
C'est un mot merveilleux, un appel qui jaillit Et de souffle en murmure aboutit a ce cri Dechirant par instant Le silence angoissant De la nuit Ton nom Que repete ma voix et que reprend l'echo Met le trouble en mon ame Et tant qu'il vibre en moi Mon coeur ne connait pas De repos Ton nom Qui fait naitre la joie ou stagnait la peur C'est l'etoile qui luit dans le ciel de mon coeur Et me guide a travers Les sentiers escarpes Du bonheur Ton nom A l'heure ou l'ombre vient pour depouiller le jour Se transforme pour moi en simple mot d'amour Et me fait prisonnier De la nuit, de toi et De ton nom Ton nom Claque comme un drapeau plante comme un defi Sur la terre promise au reveur que je suis Car il flotte a present Dans l'azur, pour le temps De ma vie Ton nom Que j'ecris sur les murs, sur les arbres, partout Et le crie sur les toits, dans le vent comme un fou Que tu sois dans mes bras Ou perdue loin de moi Loin de tout Ton nom C'est un son obsedant qui voltige dans l'air Il plane autour de moi, il me frole et me serre Et joue a retourner Mon sang et mes pensees A l'envers Ton nom Sur mes levres et mon corps rime avec mes desirs Il est tendre, il est chaud, il se dit a plaisir Et je ne peux sans faiblir Demain vivre ou mourir |
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17. |
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Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes Que c'est triste Venise Quand on ne s'aime plus On cherche encore des mots Mais l'ennui les emporte On voudrait bien pleurer Mais on ne le peut plus Que c'est triste Venise Lorsque les barcaroles Ne viennent souligner que les silences creux Et que le coeur se serre En voyant les gondolles Abriter le bonheur des couples amoureux Que c'est triste Venise Au temps des amours mortes Que c'est triste Venise Quand on ne s'aime plus Les musees, les eglises Ouvrent en vain leurs portes Inutile beaute Devant nos yeux decus Que c'est triste Venise Le soir sur la lagune Quand on cherche une main Que l'on ne vous tend pas Et que l'on ironise Devant le clair de lune Pour tenter d'oublier Ce que l'on ne se dit pas Adieu tous les pigeons Qui nous ont fait escorte Adieu Pont des Soupirs Adieu reves perdus C'est trop triste Venise Au temps des amours mortes C'est trop triste Venise Quand on ne s'aime plus |
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18. |
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Laisse-moi guider tes pas dans l'existence
Laisse-moi la chance de me faire aimer Viens comme une enfant au creux de mon epaule Laisse-moi le role de te faire oublier Le temps qui va Le temps qui sommeille Le temps sans joie Le temps des merveilles Le temps d'une jour Temps d'une seconde Le temps qui court Et celui qui gronde Le temps, le temps Le temps et rien d'autre Le tien, le mien Celui qu'on veut notre Le temps passe Celui qui va naitre Le temps d'aimer Et de disparaitre Le temps des pleurs Le temps de la chance Le temps qui meurt Le temps des vacances Le temps, le temps Le temps et rien d'autre Le tien, le mien Celui qu'on veut notre Le temps glorieux Le temps d'avant-guerre Le temps des jeux Le temps des affaires Le temps joyeux Le temps des mensonges Le temps frileux Et le temps des songes Le temps, le temps Le temps et rien d'autre Le tien, le mien Celui qu'on veut notre Le temps des crues Le temps des folies Le temps perdu Le temps de la vie Le temps qui vient Jamais ne s'arrete Et je sais bien Que la vie est faite Du temps des uns Et du temps des autres Le tien, le mien Peut devenir notre Le temps, le temps, le temps |
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19. |
| 2:59 | ||||
20. |
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Disc 2 | ||||||
1. |
| 3:38 | ||||
2. |
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Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaitre Montmartre en ce temps-la Accrochait ses lilas Jusque sous nos fenetres Et si l'humble garni Qui nous servait de nid Ne payait pas de mine C'est la qu'on s'est connu Moi qui criait famine Et toi qui posais nue La boheme, la boheme Ca voulait dire on est heureux La boheme, la boheme Nous ne mangions qu'un jour sur deux Dans les cafes voisins Nous etions quelques-uns Qui attendions la gloire Et bien que misereux Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire Et quand quelque bistro Contre un bon repas chaud Nous prenait une toile Nous recitions des vers Groupes autour du poele En oubliant l'hiver La boheme, la boheme Ca voulait dire tu es jolie La boheme, la boheme Et nous avions tous du genie Souvent il m'arrivait Devant mon chevalet De passer des nuits blanches Retouchant le dessin De la ligne d'un sein Du galbe d'une hanche Et ce n'est qu'au matin Qu'on s'asseyait enfin Devant un cafe-creme Epuises mais ravis Fallait-il que l'on s'aime Et qu'on aime la vie La boheme, la boheme Ca voulait dire on a vingt ans La boheme, la boheme Et nous vivions de l'air du temps Quand au hasard des jours Je m'en vais faire un tour A mon ancienne adresse Je ne reconnais plus Ni les murs, ni les rues Qui ont vu ma jeunesse En haut d'un escalier Je cherche l'atelier Dont plus rien ne subsiste Dans son nouveau decor Montmartre semble triste Et les lilas sont morts La boheme, la boheme On etait jeunes, on etait fous La boheme, la boheme Ca ne veut plus rien dire du tout |
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3. |
| 3:27 | ||||
Plus je m'enfonce dans ma vie
Plus je ne peux que constater Qu'au vent leger de mes folies Je n'ai pas vu le temps passer Entre les draps de la jeunesse Quand je dormais a poings fermes A l'horloge de mes faiblesses Je n'ai pas vu le temps passer Je n'ai pas vu le temps courir Je n'ai pas entendu sonner Les heures de mon devenir Quand je foncais tete baissee Vers ce qu'etait un avenir Et qui est deja du passe Aux mille questions que se pose Mon esprit souvent perturbe Seule une reponse s'impose Je n'ai pas vu le temps passer A faire le tour de moi-meme Dans un rayon tres limite Dans le miroir de mes "je t'aime" Je n'ai pas vu le temps passer Et d'ouverture en ouverture Au tempo des amours pressees J'ai du sauter quelques mesures Je n'ai pas vu le temps passer Quand je revais les yeux ouverts En pensant que j'avais le temps Je n'ai pas entrepris le tiers Des choses dont je parlais tant Et j'ai vu s'installer l'hiver Dans la folie de mes vingt-ans Et puis soudain la cinquantaine Le demi-siecle consomme A la table de mes fredaines Au moment ou les jeux sont faits Que tous mes atouts sont jetes Je ne peux dire qu'a regret Je n'ai pas vu le temps passer |
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4. |
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On sait jamais
Comment l'amour vient aux amants Comment il fait ou il s'y prend Pour nous tenir dans ses filets Mais tout a coup c'est merveilleux Il y a des larmes plein nos joies Des caresses au bout de nos doigts Et des reves au fond de nos yeux On ne sait jamais Mais pourquoi chercher a savoir Nul n'a jamais eu ce pouvoir On oublie tout quand l'amour nait Plus rien ne peut nous retenir Et fou d'amour et de desir On se dit tant pis Si l'on ne sait jamais On ne sait jamais Qaund on est pris par le bonheur Si c'est l'esprit ou bien le coeur Qui nous apporte ce bienfait On a confiance en l'avenir C'est a la vie comme a la mort Et tant pis si l'on a eu tort On met ca dans les souvenirs On ne sait jamais Et l'on se fiche eperdument Du qui, du quoi, et du comment On est heureux comme l'on est Plus rien ne compte a notre vue Que ce bonheur a coeur perdu Qui nous dit Tant pis Si l'on ne sait jamais On ne sait jamais L'amour fait de nous ce qu'il veut On est heureux ou malheureux Tout est parfait ou rien n'est vrai Parfois il reprend d'une main Ce que de l'autre il a donne Mais quand tout semble s'ecrouler Lorsque l'on croit n'avoir rien On ne sait jamais Nos yeux sont a peine seches Qu'un autre amour vient a s'annoncer Et tout est a recommencer On est febrile et haletant A chaque fois comme a vingt ans Nous faisons toujours d'autres folies Au cours de notre vie Tout ca parc'qu'on ne sait jamais. |
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5. |
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Ta ba da ba da ba da ba da...
Moi certains soirs quand je m'ennuie Je connais un coin dans Paris Ou l'on se rencontre entre amis Pour faire une jam Chacun prenant son instrument Qu'il soit a corde ou bien a vent Laisse parler son temperament Pour faire une jam Comme je ne suis pas musicien Mais que vraiment j'aime ca Je rythme en frappant dans mes mains et chante Ta ba da ba da ba da ba da... Car quand on est dans cette ambiance Les mots n'ont aucune importance Le principal c'est que ca balance Pour faire une jam Ta ba da ba da ba da ba da... On perd en l'eclair d'un instant La notion du lieu et du temps Et l'on oublie ses embetements Pour faire une jam C'est l'heure, l'heure de l'improvisation Des chorus et des citations Car on se donne avec passion Pour faire une jam Nos aines ne trouvent pas normales Ces explosions de joie Mais au fond que fait-on de mal en chantant Ta ba da ba da ba da ba da... En bras de chemise parce qu'on a chaud On se donne a fond les yeux mi-clos Car plus ca chauffe et mieux ca vaut Pour faire une jam Ta ba da ba da ba da ba da... Nos peines, nos joies, nos ivresses Danses et rythmes se reconnaissent Il faut la foi de la jeunesse Pour faire une jam La batterie roule, la basse craque Le piano chante, les cuivres attaquent De toutes parts les notes claquent Pour faire une jam Quand on a le jazz dans le sang Et jusqu'au bout des doigts Et que l'on est pris cent pour cent, on chante Ta ba da ba da ba da ba da... Au petit jour, sur le trottoir Les traits tires, le teint blafard Comme a regret on se separe En se disant remplis d'espoir Salut les gars a un de ces soirs Pour faire une jam |
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6. |
| 4:40 | ||||
7. |
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8. |
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Desormais
On ne nous verra plus ensemble Desormais Mon cœur vivra sous les decombres De ce monde qui nous ressemble Et que le temps a devaste Desormais Ma voix ne dira plus je t'aime Desormais Moi qui voulais etre ton ombre Je serai l'ombre de moi-meme Ma main de ta main separee Jamais plus Nous ne mordrons au meme fruit Ne dormirons au meme lit Ne referons les memes gestes Jamais plus Ne connaitrons la meme peur De voir s'enfuir notre bonheur Et du reste desormais Desormais Les gens nous verrons l'un sans l'autre Desormais Nous changerons nos habitudes Et ces mots que je croyais notres Tu les diras dans d'autres bras Desormais Je garderai ma porte close Desormais Enferme dans ma solitude Je trainerai parmi les choses Qui parleront toujours de toi Jamais plus Nous ne mordrons au meme fruit Ne dormirons au meme lit Ne referons les memes gestes Jamais plus Ne connaitrons la meme peur De voir s'enfuir notre bonheur Et du reste desormais |
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9. |
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C'est merveilleux l'amour
C'est fantastique C'est trop complique pour Que ca s'explique Ca va, ca vient, ca court, C'est lunatique C'est merveilleux l'amour Heureux ou malheureux C'est un dilemme Qui pose aux amoureux Plus d'un probleme C'est un jeu dangereux Mais quand on aime, C'est merveilleux l'amour Ca crie, ca mene notre vie Sur terre Ca pleure Et ca nous prend des heures Entieres Et l'on a beau dire Et l'on a beau faire Quand on est dans ses doigts Notre vie change Car on subit sa loi Qu'est un melange de tourmants et de joies Vraiment etrange C'est merveilleux l'amour C'est merveilleux l'amour Qu'on se le dise Ces instants qu'on savoure Et qui nous grisent Dont dependent nos jours Nous electrisent C'est merveilleux l'amour Ca vient sans s'annoncer Sans crier gare Un regard, un baiser Hop ! ca demarre Le bonheur est lache Dans la bagarre C'est merveilleux l'amour Ca vit de reves et d'ennuis Qui passent C'est fier Ca fait un bruit d'enfer Ca casse Et quoi que l'on pense Et quoi que l'on fasse Quand dans son tourbillon Il nous entraine Ca prend des proportions Sur-surhumaines Et qu'on le veuille ou non C'est une chaine Qui nous tient nuit et jour C'est merveilleux, c'est merveilleux l'amour. |
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10. |
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11. |
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12. |
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Lui il t'observe
Du coin de l'œil Toi tu t'enerves Dans ton fauteuil Lui te caresse Du fond des yeux Toi tu te laisses Prendre a son jeu Et moi dans mon coin Si je ne dis rien Je remarque toutes choses Et moi dans mon coin Je ronge mon frein En voyant venir la fin Lui il te couve Fievreusement Toi tu l'approuves En souriant Lui il te guette Et je le vois Toi tu regrettes Que je sois la Et moi dans mon coin Si je ne dis rien Je vois bien votre manege Et moi dans mon coin Je cache avec soin Cette angoisse qui m'etreint Lui te regarde Furtivement Toi tu bavardes Trop librement Lui te courtise A travers moi Toi tu te grises Ris aux eclats Et moi dans mon coin Si je ne dis rien J'ai le cœur au bord des larmes Et moi dans mon coin Je bois mon chagrin Car l'amour change de main |
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13. |
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Ave Maria
Ave Maria Ceux qui souffrent viennent a toi Toi qui as tant souffert Tu comprends leurs miseres Et les partages Marie courage Ave Maria Ave Maria Ceux qui pleurent sont tes enfants Toi qui donnas le tien Pour laver les humains De leurs souillures Marie la pure Ave Maria Ave Maria Ceux qui doutent sont dans la nuit Maria Eclaire leur chemin Et prends-les par la main Ave Maria Ave Maria, Ave Maria Amen |
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14. |
| 4:32 | ||||
15. |
| 3:24 | ||||
16. |
| 2:32 | ||||
17. |
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18. |
| 4:33 | ||||
19. |
| 1:58 | ||||
20. |
| 3:53 | ||||
Disc 3 | ||||||
1. |
| 3:43 | ||||
Ils sont venus
Ils sont tous la Des qu'ils ont entendu ce cri Elle va mourir, la mamma Ils sont venus Ils sont tous la Meme ceux du sud de l'Italie Y a meme Giorgio, le fils maudit Avec des presents plein les bras Tous les enfants jouent en silence Autour du lit ou sur le carreau Mais leurs jeux n'ont pas d'importance C'est un peu leurs derniers cadeaux A la mamma On la rechauffe de baisers On lui remonte ses oreillers Elle va mourir, la mamma Sainte Marie pleine de graces Dont la statue est sur la place Bien sur vous lui tendez les bras En lui chantant Ave Maria Ave Maria Y a tant d'amour, de souvenirs Autour de toi, toi la mamma Y a tant de larmes et de sourires A travers toi, toi la mamma Et tous les hommes ont eu si chaud Sur les chemins de grand soleil Elle va mourir, la mamma Qu'ils boivent frais le vin nouveau Le bon vin de la bonne treille Tandis que s'entassent pele-mele Sur les bancs, foulards et chapeaux C'est drole on ne se sent pas triste Pres du grand lit et de l'affection Y a meme un oncle guitariste Qui joue en faisant attention A la mamma Et les femmes se souvenant Des chansons tristes des veillees Elle va mourir, la mamma Tout doucement, les yeux fermes Chantent comme on berce un enfant Apres une bonne journee Pour qu'il sourie en s'endormant Ave Maria Y a tant d'amour, de souvenirs Autour de toi, toi la mamma Y a tant de larmes et de sourires A travers toi, toi la mamma Que jamais, jamais, jamais Tu nous quitteras... |
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2. |
| 1:32 | ||||
3. |
| 2:32 | ||||
4. |
| 2:37 | ||||
Meme lorsque l'on croit
Que l'on n'attend plus rien Nous attendons toujours Quelque chose ou quelqu'un On attend que la vie nous l'apporte Nous l'apporte aujourd'hui ou demain Meme lorsque l'on sait Que la nuit est venue On espere toujours Le passant inconnu Qui viendrait a heurter notre porte Comme le voyageur attendu Il y a toujours une place vide Un amour a prendre, un coeur qui s'ennuie Il suffit d'un mot d'un geste timide Et voila nos mains soudain reunies Meme lorsque l'on croit Que l'on n'attend plus rien Quand les volets sont clos Quand le feu s'est eteint Nous attendons toujours quelque chose On attend quelque chose ou quelqu'un Quand on croit que plus rien Ne peut nous arriver Quand on croit le bonheur Impossible a trouver On continue quand-meme a attendre On continue quand-meme a rever |
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5. |
| 3:24 | ||||
6. |
| 3:04 | ||||
Tout est venu si vite
Tout a ete si grand, si beau, si fort, petite Ma vie s'est embrasee d'une joie insolite La joie simple de se comprendre A travers des gestes et des mots tendres Tout nous a pris en flammes Illuminant nos yeux, nos coeurs, nos corps, nos ames En peu de jours tu es devenue femme En peu de temps tu as change mon existence En insufflant en moi de ton adolescence Plus rien ne m'est hostile Moi qui n'etais sans toi qu'une forme immobile Je coule dans tes bras comme des eaux faciles Dociles, des eaux tranquilles Tout me semble limpide J'etais cerne d'ennui, de lois, de vide Le bonheur est venu pour me servir de guide Me tirer d'un passe qui sombre Et m'encourager a sortir de l'ombre Tout est fait d'harmonie Notre ciel est plus haut, plus clair, plus pur, ma mie Moi qui ne savais plus que faire avec ma vie Moi qui vivais la nuit, moi qui dormais le jour Je reprends gout a toutes choses Et veux mettre a tes pieds Chacun de mes instants Comme des roses Comme des roses mon amour |
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7. |
| 2:10 | ||||
8. |
| 3:15 | ||||
J'ai toujours eu trop de pudeur
Pour laisser courir sur mes levres Ces expressions tres souvent mievres Inscrites au Littre du bonheur Je sais bien que tu aimerais Que mon souffle soit poetique Mais si j'etais plus romantique Dis-moi ce que ca changerait Idiote je t'aime Idiote je t'aime Idiote je t'aime A ma maniere, a ma facon Depuis le temps que nous vivons Meme autour et meme boheme Idiote je t'aime Idiote je t'aime Et je t'interdis d'en douter Idiote je t'aime Comme je n'ai jamais aime Je n'ai jamais eu de talent D'utiliser je te l'accorde Ces mots uses jusqu'a la corde Galvaudes par plus d'un amant Mais j'ai des phrases au bout des doigts Qui la nuit a ton corps s'adressent Et quand ils parlent en caressent Ils le font bien mieux que ma voix Idiote je t'aime Idiote je t'aime Idiote je t'aime A main tremblante, a mots couverts Quand sur le velin de ta chair Je grave mes plus beaux poemes Je t'aime, je t'aime, je t'aime Idiote je t'aime Idiote je t'aime Et bien que je sois maladroit Idiote je t'aime Et n'aimerai jamais que toi |
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9. |
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Dans le bruit familier de la boite a la mode
Aux lueurs psychedeliques au curieux decorum Nous decouvrons assis sur des chaises incommodes Les derniers disques pop pousses au maximum C'est la qu'on s'est connu parmi ceux de notre age Toi vetue en indienne et moi en col Mao Nous revenons depuis comme en pelerinage Danser dans la fumee a couper au couteau Viens decouvrons toi et moi les plaisirs demodes Ton coeur contre mon coeur malgre les rythmes fous Je veux sentir mon corps par ton corps epouse Dansons joue contre joue Dansons joue contre joue Viens noyee dans la cohue mais dissocies du bruit Comme si sur la terre il n'y avait que nous Glissons les yeux mi-clos jusqu'au bout de la nuit Dansons joue contre joue Dansons joue contre joue Sur la piste envahie c'est un spectacle rare Les danseurs sont en transe et la musique aidant Ils semblent sacrifier a des rythmes barbares Sur des airs d'aujourd'hui souvent vieux de tous temps L'un a l'autre etrangers bien que dansant ensemble Les couples se demenent on dirait que pour eux Le musique et l'amour ne font pas corps ensemble Dans cette obscurite propice aux amoureux Viens decouvrons toi et moi les plaisirs demodes Ton coeur contre mon coeur malgre les rythmes fous Je veux sentir mon corps par ton corps epouse Dansons joue contre joue Dansons joue contre joue Viens noyee dans la cohue mais dissocies du bruit Comme si sur la terre il n'y avait que nous Glissons les yeux mi-clos jusqu'au bout de la nuit Dansons joue contre joue Dansons joue contre joue Spoken: Serre-toi encore plus fort T'occupes pas des autres On est bien comme ca ma joue contre ta joue Tu te souviens ca fait un drole d'effet Tout de meme, on a l'impression de danser comme nos parents Dans le fond ils avaient peut-etre pas tout a fait tort Les epoques changent, l'amour reste Allez, dansons joue contre joue Ou ou ou... |
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10. |
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11. |
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12. |
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Tous les jours de la semaine
Sont vides et sonnent le creux Bien pire que la semaine Y a le dimanche pretentieux Qui veut paraitre rose Et jouer les genereux Le dimanche qui s'impose Comme un jour bienheureux Je hais les dimanches! Je hais les dimanches! Dans la rue y a la foule Des millions de passants Cette foule qui coule D'un air indifferent Cette foule qui marche Comme a un enterrement L'enterrement d'un dimanche Qui est mort depuis longtemps Je hais les dimanches! Je hais les dimanches! Tu travailles toute la semaine et le dimanche aussi C'est peut-etre pour ca que je suis de parti pris Cheri, si simplement tu etais pres de moi Je serais prete a aimer tout ce que je n'aime pas Les dimanches de printemps Tout flanques de soleil Qui effacent en brillant Les soucis de la veille Dimanche plein de ciel bleu Et de rires d'enfants De promenades d'amoureux Aux timides serments Et de fleurs aux branches Et de fleurs aux branches Et parmi la cohue Des gens, qui, sans se presser Vont a travers les rues Nous irions nous glisser Tous deux, main dans la main Sans chercher a savoir Ce qu'il y aura demain N'ayant pour tout espoir Que d'autres dimanches Que d'autres dimanches Et tous les honnetes gens Que l'on dit bien pensants Et ceux qui ne le sont pas Et qui veulent qu'on le croit Et qui vont a l'eglise Parce que c'est la coutume Qui changent de chemises Et mettent un beau costume Ceux qui dorment vingt heures Car rien ne les en empeche Ceux qui se levent de bonne heure Pour aller a la peche Ceux pour qui c'est le jour D'aller au cimetiere Et ceux qui font l'amour Parce qu'ils n'ont rien a faire Envieraient notre bonheur Tout comme j'envie le leur D'avoir des dimanches De croire aux dimanches D'aimer les dimanches Quand je hais les dimanches |
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13. |
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Un peu par lachete, un peu par lassitude
Sur la terre brulee de tous nos jours heureux Un peu par vanite, un peu par habitude De peur de rester seuls, nous vivons tous les deux Comme des inconnus qui n'ont rien a se dire Comme des gens presses qui se voient par hasard, Echangeant quelques mots dans un pale sourire Avec rien dans le c?ur et rien dans le regard {Refrain:} Il ne nous reste rien que regrets et remords, Rien qu'un amour deja mort Nous ne sommes, quoi qu'on fasse, Que deux etres face a face Qui vivent comme des etrangers Mais qu'est-il advenu du couple qui s'aimait? Nous ne le saurons jamais Car nous restons cote a cote En nous rejetant les fautes Et vivons comme des etrangers Peut-etre par pudeur, peut-etre par faiblesse, Nous n'abordons jamais ce probleme important Et ridiculement figes par la detresse, Esperant l'impossible, nous tuons le temps Le temps qui surement nous devore et ravage Ce rien de purete contenu dans nos c?urs Et nous sommes deux fous qui, croyant etre sages, Se gorgent d'un passe qui lentement se meurt {au Refrain} |
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14. |
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15. |
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Un beau matin, je sais que je m'eveillerai,
Differemment de tous les autres jours, Et mon coeur delivre enfin de notre amour Et pourtant.. Et pourtant.. Sans un remords, sans un regret, je partirai Loin devant moi, sans espoir de retour Loin des yeux, loin du coeur, J'oublierai pour toujours Et ton corps, et tes bras, et ta voix, Mon amour Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. J'arracherai, sans une larme, sans un cri Les liens secrets qui dechirent ma peau Me liberant de toi pour trouver le repos Et pourtant.. Et pourtant.. Je marcherais vers d'autres cieux, d'autres pays En oubliant ta cruelle froideur Les mains pleines d'amour, J'offrirai au bonheur Et les jours, et les nuits, et la vie De mon coeur Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Il faudra bien que je retrouve ma raison Mon insouciance, et mes elans de joie Que je parte a jamais pour echapper a toi Et pourtant.. Et pourtant.. Dans d'autres bras, quand j'oublierai jusqu'a ton nom Quand je pourrai repenser l'avenir Tu (ne) deviendras pour moi Qu'un lointain souvenir Quand mon mal, et ma peur et mes pleurs Vont finir Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Pourtant, pourtant, je n'aime que toi Pourtant, pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. Pourtant, je n'aime que toi Et pourtant.. |
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16. |
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17. |
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18. |
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19. |
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Avec des mots etranges
Meles a notre amour Avec le meme echange Des joies qui nous entourent Avec les yeux qui changent De reflets nuit et jour Vivre je veux vivre avec toi Avoir le meme empire Ou les memes malheurs Echangeant des sourires Ou confondant nos pleurs Mais partageant le pire Comme on fait du meilleur Vivre je veux vivre avec toi Meler nos idees Nos deux coeurs, et nos voix, mon amour Avoir un seul nom Un seul sang, un seul toit pour toujours Avec l'unique envie D'avoir un seul destin Et les memes folies Dans ton coeur et le mien Et traverser la vie En se tenant la main Vivre je veux vivre avec toi Puisque mes jours Depourvus de bonheur Se delivrent Et s'enivrent A l'approche de ton coeur Puisque l'amour Est vivant de chaleur Et qu'il crie sa joie Je veux vivre avec toi Avec des mots etranges Meles a notre amour Avec le meme echange Des joies qui nous entourent Avec les yeux qui changent De reflets nuit et jour Vivre je veux vivre avec toi Avoir le meme empire Ou les memes malheurs Echangeant des sourires Ou confondant nos pleurs Mais partageant le pire Comme on fait du meilleur Vivre je veux vivre avec toi Meler nos idees Nos deux coeurs, et nos voix, mon amour Avoir un seul nom Un seul sang, un seul toit pour toujours Avec l'unique envie D'avoir un seul destin Et les memes folies Dans ton coeur et le mien Et traverser la vie En se tenant la main Vivre je veux vivre avec toi |
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20. |
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Disc 4 | ||||||
1. |
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Je n’aurais jamais cru qu’on se rencontrerait
Le hasard est curieux, il provoque les choses Et le destin presse un instant prend la pause Non je n’ai rien oublie Je souris malgre moi, rien qu’a te regarder Si les mois, les annees marquent souvent les etres Toi, tu n’as pas change, la coiffure peut-etre Non je n’ai rien oublie Marie, moi ? Allons donc, je n’en ai nulle envie J’aime ma liberte, et puis, de moi a toi Je n’ai pas rencontre la femme de ma vie Mais allons prendre un verre, et parle-moi de toi Qu’as-tu fais de tes jours ? es-tu riche et comblee ? Tu vis seule a Paris ? mais alors ce mariage ? Entre nous, tes parents ont du crever de rage Non je n’ai rien oublie Qui m’aurait dit qu’un jour sans l’avoir provoque Le destin tout a coup nous mettait face a face Je croyais que tout meurt avec le temps qui passe Non je n’ai rien oublie Je ne sais trop que dire, ni par ou commencer Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tete Et le passe revient du fond de sa defaite Non je n’ai rien oublie, rien oublie A l’age ou je portais mon amour pour toute arme Ton pere ayant pour toi bien d’autres ambitions A brise notre amour et fait jaillir nos larmes Pour un mari choisi sur sa situation J’ai voulu te revoir mais tu etais cloitree Je t’ai ecrit cent fois, mais toujours sans reponse Cela m’a pris longtemps avant que je renonce Non je n’ai rien oublie L’heure court et deja le cafe va fermer Viens je te raccompagne a travers les rues mortes Comme au temps des baisers qu’on volait sous ta porte Non je n’ai rien oublie Chaque saison etait notre saison d’aimer Et nous ne redoutions ni l’hiver ni l’automne C’est toujours le printemps quand nos vingt ans resonnent Non je n’ai rien oublie, rien oublie Cela m’a fait du bienn de sentir ta presence Je me sens different, comme un peu plus leger On a souvent besoin d’un bain d’adolescence C’est doux de revenir aux sources du passe Je voudrais, si tu veux, sans vouloir te forcer Te revoir a nouveau, enfin … si c’est possible Si tu en as envie, si tu es disponible Si tu n’as rien oublie Comme moi qui n’ai rien oublie |
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2. |
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Plus bleu que le bleu de tes yeux
Je ne vois rien de mieux Meme le bleu des cieux Plus blonds que tes cheveux dores Ne peut s'imaginer Meme le blond des bles Plus pur que ton souffle si doux Le vent meme au mois d'Aout Ne peut-etre plus doux Plus fort que mon amour pour toi La mer meme en furie Ne s'en approche pas Plus bleu que le bleu de tes yeux Je ne vois rien de mieux Meme le bleu des cieux. Si un ojur tu devais t'en aller Et me quitter Mon destin changerait tout a coup Du tout au tout. Plus gris que le gris de ma vie Rien ne serait plus gris Pas meme un ciel de pluie Plus noir que le noir de mon coeur La terre en profondeur N'aurait pas sa noirceur Plus vide que mes jours sans toi Aucun gouffre sans fond ne s'en approchera Plus long que mon chagrin d'amour Meme l'eternite pres de lui serait courte Plus gris que le gris de ma vie Rien ne serait plus gris Pas meme un ciel de pluie On a tort de penser je sais bien Au lendemain A quoi bon se compliquer la vie Puisqu'aujourd'hui Plus bleu que le bleu de tes yeux Je ne vois rien de mieux Meme le bleu des cieux Plus blonds que tes cheveux dores Ne peut s'imaginer Meme le blond des bles Plus pur que ton souffle si doux Le vent meme au mois d'Aout Ne peut-etre plus doux Plus fort que mon amour pour toi La mer meme en furie Ne s'en approche pas Plus bleu que le bleu de tes yeux Je ne vois que les reves Que m'apportent tes yeux. |
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3. |
| 3:20 | ||||
Tu gis les yeux perdus
Livide et pitoyable Le corps a demi nu Recouvert d'un drap blanc Ton habit de lumiere Est jete lamentable Avili de poussiere Et macule de sang La course continue Tandis que tu rends l'ame Tant pis pour le vaincu Il merite son sort Et le nom du vainqueur Que l'assistance acclame Bien plus que la douleur Te transperce le corps le corps Tu ne reverras plus Les courses enivrantes Sous un soleil de plomb A te crever les yeux Tu ne reverras plus Les filles ravissantes Debout sur les gradins T'acclamant comme un dieu Tu n'eprouveras plus Ce sentiment etrange Fait d'un curieux melange De peur et de fierte Quand dans l'arene en feu Tu marchais d'un pas noble Tandis qu'un passo doble Ponctuait ton entree La bete a eu raison De ta fiere prestance Elle a sali ton nom Elle a ruine ta vie Ta merveilleuse allure Et ta fiere arrogance Sont tombes dans la sciure Et le sable rougi Tes ongles sont plantes Dans le bois de ta couche Et seul, abandonne Tu vois venir la mort Cette fille d'amour Qui te colle a la bouche Pour mieux voler tes jours En possedant ton corps Tu ne reverras plus La chaude Andalousie Quand la terre glacee Va se jeter sur toi Tu ne reverras plus Ces danseuses en folie Ces chanteurs de flamenque Aux pathetiques voix Une idole se meurt Une autre prend sa place Tu as perdu la face Et solde ton destin Car la gloire est frivole Et quand on la croit notre Elle s'offre a un autre Et il ne reste rien... |
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4. |
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Vers les docks, ou le poids et l'ennui
Me courbent le dos Ils arrivent, le ventre alourdi de fruits, Les bateaux Ils viennent du bout du monde Apportant avec eux des idees vagabondes Aux reflets de ciel bleu, de mirages Trainant un parfum poivre De pays inconnus Et d'eternels etes, Ou l'on vit presque nu, Sur les plages Moi qui n'ai connu, toute ma vie, Que le ciel du nord J'aimerais debarbouiller ce gris En virant de bord Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil Dans les bars, a la tombee du jour, Avec les marins Quand on parle de filles et d'amour, Un verre a la main Je perds la notion des choses Et soudain ma pensee m'enleve et me depose Un merveilleux ete, sur la greve Ou je vois, tendant les bras, L'amour qui, comme un fou, court au devant de moi Et je me pends au cou de mon reve Quand les bars ferment, et que les marins Rejoignent leurs bords Moi je reve encore jusqu'au matin, Debout sur le port Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil Un beau jour, sur un raffiot craquant De la coque au pont Pour partir, je travaillerai dans La soute a charbon Prenant la route qui mene A mes reves d'enfant, sur des iles lointaines, Ou rien n'est important que de vivre Ou les filles alanguies Vous ravissent le coeur en tressant, m'a-t-on dit De ces colliers de fleurs qui enivrent Je fuirai, laissant la mon passe, Sans aucun remords Sans bagage et le coeur libere, En chantant tres fort Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misere Serait moins penible au soleil |
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5. |
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J'habite seul avec maman
Dans un tres vieil appartement Rue Sarasate J'ai pour me tenir compagnie Une tortue, deux canaris Et une chatte Pour laisser maman reposer Tres souvent je fais le marche Et la cuisine Je range, je lave, j'essuie A l'occasion je pique aussi A la machine Le travail ne me fait pas peur Je suis un peu decorateur Un peu styliste Mais mon vrai metier C'est la nuit Ou je l'exerce travesti Je suis artiste J'ai un numero tres special Qui finit a nu integral Apres strip-tease Et dans la salle je vois que Les males n'en croient pas leurs yeux Je suis un homme, oh ! Comme ils disent Vers les trois heures du matin On va manger entre copains De tous les sexes Dans un quelconque bar-tabac Et la, on s'en donne a cœur joie Et sans complexes On deballe des verites Sur des gens qu'on a dans le nez On les lapide Mais on le fait avec humour Enrobe dans des calembours Mouilles d'acide On rencontre des attardes Qui pour epater leur tablee Marchent et ondulent Singeant ce qu'ils croient etre nous Et se couvrent, les pauvres fous, De ridicule Ca gesticule et parle fort Ca joue les divas, les tenors De la betise Moi, les lazzis, les quolibets Me laissent froid, puisque c'est vrai Je suis un homme, oh ! Comme ils disent A l'heure ou nait un jour nouveau Je rentre retrouver mon lot De solitude J'ote mes cils et mes cheveux Comme un pauvre clown malheureux De lassitude Je me couche mais ne dors pas Je pense a mes amours sans joie Si derisoires A ce garcon beau comme un dieu Qui sans rien faire a mis le feu A ma memoire Ma bouche n'osera jamais Lui avouer mon doux secret Mon tendre drame Car l'objet de tous mes tourments Passe le plus clair de son temps Au lits des femmes Nul n'a le droit en verite De me blamer, de me juger Et je precise Que c'est bien la nature qui Est seule responsable si Je suis un homme, oh ! Comme ils disent |
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6. |
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La baraka
C'est quand tu es entre mes bras, que tu souris La baraka C'est notre vie que l'on brule avec insouciance La baraka C'est rien que toi et rien que moi dans l'existence Et nuit et jour quand tu es la C'est notre amour, la baraka La baraka C'est quand tu es entre mes bras, que tu souris La baraka C'est notre vie que l'on brule avec insouciance La baraka C'est rien que toi et rien que moi dans l'existence Et nuit et jour quand tu es la C'est notre amour, la baraka Nul ne connait son jour de chance Car le destin, seul secret Ouvre le bal, mene la danse Pour un jour, une heure ou jamais La baraka C'est quand tu es entre mes bras, que tu souris La baraka C'est notre vie que l'on brule avec insouciance La baraka C'est rien que toi et rien que moi dans l'existence Et nuit et jour quand tu es la C'est notre amour, la baraka Moi j'y crois sans trop y croire Quand tout a coup ca m'est revenu Sans s'annoncer, sans crier gare Quand soudain tu m'es apparue |
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7. |
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Sur ma vie
Sur ma vie... Je t'ai jure un jour De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours Et le meme mot Devait tres bientot Nous unir devant Dieu et les hommes Sur ma vie je t'ai fait le serment Que ce lien tiendrait jusqu'a la fin des temps Ainsi nous vivions Ivres de passion Et mon cœur voulait t'offrir mon nom Pres des orgues qui chantaient Face a Dieu qui priait Heureux je t'attendais Mais les orgues qui se sont tues Et Dieu a disparu Car tu n'es pas venue Su ma vie... J'ai jure que mon cœur Ne battrait jamais pour aucun autre cœur Et tout est perdu Car il ne bat plus Mais il pleure mon amour decu Sur ma vie... Je t'ai jure un jour De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours Et meme a present Je tiendrai serment Malgre tout le mal que tu m'as fait Sur ma vie Cherie... Je t'attendrai |
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8. |
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Viens, donne tes seize ans
Au bonheur qui prend forme Pour que ton corps d'enfant Peu a peu se transforme Viens, n'hesite pas Mets ta main dans ma main Simplement, et donne tes seize ans Viens, donne tes seize ans Aux amours eternelles C'est le plus beau printemps De la vie qui t'appelle Viens, au creux de moi Mets ta joue sur ma joue Tendrement, et donne tes seize ans Un jour, lorsque la vie aura fane nos jours Un jour, nous penserons qu'il fut bien court Le printemps des amours Viens, donne tes seize ans A ta fureur de vivre Le chemin des Amants Est le seul qu'il faut suivre Viens, donne ton cœur Mon amour a l'amour Qui attend, pour prendre tes seize ans Donne tes seize ans Donne tes seize ans |
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9. |
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She may be the face I can't forget,
A trace of pleasure or regret, May be my treasure or The price I have to pay. She may be the song that summer sings, May be the chill that autumn brings, May be a hundred different things Within the measure of a day. She may be the beauty or the beast, May be the famine or the feast, May turn each day into a Heaven or a hell. She may be the mirror of my dream, A smile reflected in a stream, She may not be what she may seem Inside her shell. She who always seems so happy in a crowd, Whose eyes can be so private and so proud, No one's allowed to see them When they cry. She may be the love that cannot hope to last, May come to me from shadows of the past, That I remember till the day I die. She may be the reason I survive, The why and wherefore I'm alive, The one I'll care for through the Rough and rainy years. Me, I'll take her laughter and her tears And make them all my souvenirs For where she goes I've got to be. The meaning of my life is she, she, she--. |
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10. |
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11. |
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J'ai travaille
Des annees Sans repit Jour et nuit Pour reussir Pour gravir Les sommets En oubliant Souvent dans Ma course contre le temps Mes amis, mes amours, mes emmerdes A corps perdu J'ai couru Assoiffe Obstine Vers l'horizon L'illusion Vers l'abstrait En sacrifiant C'est navrant Je m'en accuse a present Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes amis c'etait tout en partage Mes amours faisaient tres bien l'amour Mes emmerdes etaient ceux de notre age Ou l'argent c'est dommage Eperonnait nos jours Pour etre fier Je suis fier Entre nous Je l'avoue J'ai fait ma vie Mais il y a un mais Je donnerais Ce que j'ai Pour retrouver, je l'admets Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes relations - Ah! mes relations Sont - Vraiment sont Haut placees - Tres haut placees Decorees - Tres decorees Influents - Tres influents Bedonnants - Tres bedonnants Des gens bien - Tres tres bien Ils sont serieux - Trop serieux Mais pres d'eux - Tout pres d'eux J'ai toujours le regret de Mes amis, mes amours, mes emmerdes Mes amis etaient plein d'insouciance Mes amours avaient le corps brulant Mes emmerdes aujourd'hui quand j'y pense Avaient peu d'importance Et c'etait le bon temps Les canulars Les petards Les folies Les orgies Le jour du bac Le cognac Les refrains Tout ce qui fait Je le sais Que je n'oublierai jamais Mes amis, mes amours, mes emmerdes |
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12. |
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13. |
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14. |
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Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse Lentement vers ma destinee Mourir d'aimer Tandis que le monde me juge Je ne vois pour moi qu'un refuge Toutes issues m'etant condamnees Mourir d'aimer Mourir d'aimer De plein gre s'enfoncer dans la nuit Payer l'amour au prix de sa vie Pecher contre le corps mais non contre l'esprit Laissant le monde a ces problemes Les gens haineux face a eux-memes Avec leurs petites idees Mourir d'aimer Puisque notre amour ne peut vivre Mieux vaut en refermer le livre Et plutot que de le bruler Mourir d'aimer Partir en redressant la tete Sortir vainqueur d'une defaite Renverser toutes les donnees Mourir d'aimer Mourir d'aimer Comme on le peut de n'importe quoi Abandonner tout derriere soi Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi Tu es le printemps moi l'automne Ton coeur se prend le mien se donne Et ma route est deja trace Mourir d'aimer Mourir d'aimer Mourir d'aimer |
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15. |
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16. |
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Dans le contexte hypersexue
De notre convivialite Mon voyeurisme instinctuel Te offre un statut preferentiel Car le pouvoir erectogene De tes milles zones erogenes A un effet desalienant Sur mes blocages perturbants Je fantasme Erotiquement, nevrotiquement Je fantasme Hormonalement, traumatiquement Je fantasme Schyzophreniquement En psychodrames paroxystiques A dominante phallocratique Ou en saga sado-maso Se objective ma libido Tes spasmes maximalises Conferent sa specificite A la dialectique genitale De nos conjonctions coitales Je fantasme Erotiquement, nevrotiquement Je fantasme Hormonalement, traumatiquement Je fantasme Schyzophreniquement Mais ce schema relationnel Reste au niveau conceptuel Et n'est jamais qu'un substitut Par rapport aux donnees vecues Et chaque fois que je m'exonere Sur quelques fixations mammaires Que je tenais pour motivantes Ce est le incompletude frustrante Car je te aime Possessivement, fanatiquement Car je te aime Romantiquement, pathetiquement Car je te aime Obsessionnellement Je fantasme Romantiquement, pathetiquement Et je te aime Hormonalement, traumatiquement Je fantasme Obsessionnellement Car je te aime Hormonalement, traumatiquement Et fantasme Romantiquement, pathetiquement Et je te aime Schyzophreniquement |
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17. |
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Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retir Et qu'il ne reste que le pire Dans une vie bte pleurer Il faut savoir, cote que cote, Garder toute sa dignit Et, malgr ce qu'il nous en cote, S'en aller sans se retourner Face au destin, qui nous dsarme, Et devant le bonher perdu, Il faut savoir cacher ses larmes Mais moi, mon coeur,je n'ai pas su Il faut savoir quitter la table Lorsque l'amour est desservi Sans s'accrocher, l'air pitoyable, Mais partir sans faire de bruit Il faut savoir cacher sa peine Sous le masque de tous les jours Et retenir les cris de haine Qui sont les derniers mots d'amour Il faut savoir rester de glace Et taire un coeur qui meurt dja Il faut savoir garder la face Mais moi je t'aime trop Mais moi je ne peux pas Il faut savoir Mais moi je ne sais pas |
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18. |
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C'est drole c'que t'es drole a r'garder
T'es la, t'attends, tu fais la tete Et moi j'ai envie d'rigoler C'est l'alcool qui monte en ma tete Tout l'alcool que j'ai pris ce soir Afin d'y puiser le courage De t'avouer que j'en ai marre De toi et de tes commerages De ton corps qui me laisse sage Et qui m'enleve tout espoir J'en ai assez faut bien qu'j'te l'dise Tu m'exasperes, tu m'tyrannises Je subis ton sale caractere Sans oser dire que t'exageres Oui t'exageres, tu l'sais maint'nant Parfois je voudrais t'etrangler Dieu que t'as change en cinq ans Tu l'laisses aller, tu l'laisses aller Ah ! Tu es belle a regarder Tes bas tombant sur tes chaussures Et ton vieux peignoir mal ferme Et tes bigoudis quelle allure Je me demande chaque jour Comment as-tu fait pour me plaire ? Comment ai-je pu te faire la cour Et t'aliener ma vie entiere ? Comme ca tu ressembles a ta mere Qu'a rien pour inspirer l'amour D'vant mes amis quelle catastrophe Tu m'contredis, tu m'apostrophes Avec ton venin et ta hargne Tu ferais battre des montagnes Ah ! J'ai decroche le gros lot Le jour ou je t'ai rencontree Si tu t'taisais, ce s'rait trop beau Tu l'laisses aller, Tu l'laisses aller Tu es une brute et un tyran Tu n'as pas de cœur et pas d'ame Pourtant je pense bien souvent Que malgre tout tu es ma femme Si tu voulais faire un effort Tout pourrait reprendre sa place Pour maigrir, fais un peu de sport Arrange-toi devant ta glace Accroche un sourire a ta face Maquille ton cœur et ton corps Au lieu d'penser que j'te deteste Et de me fuir comme la peste Essaie de te montrer gentille Redeviens la petite fille Qui m'a donne tant de bonheur Et parfois comme par le passe J'aim'rais que tout contre mon cœur Tu l'laisses aller, tu l'laisses aller |
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19. |
| 3:15 | ||||
La pluie frappe a la fenetre
L'ennui dans nos coeurs penetre Les nuits sont plus longues que les jours Ou sont nos jolies vacances Frissons de l'eau bleue qui danse Chansons et soleil sur nos amours Ca vient sans qu'on y pense Soudain ca recommence Mais rien rien n'est jamais perdu d'avance Sans bruit ca se prepare Et puis sans crier gare Ca vient quand on n'y croyait plus C'est vrai la saison est moche Je n'ai plus un sou en poche Faudrait un miracle du bon Dieu Alleluia Mais toi ca te fait sourire Je vois que tu vas me dire Mais pourquoi prends-tu l'argent au serieux Ca vient sans qu'on y pense Soudain ca recommence Mais rien rien n'est jamais perdu d'avance Sans bruit ca se prepare Et puis sans crier gare Ca vient quand on n'y croyait plus Un jour comme une tornade Au cours d'un promenade L'amour s'est abattu sur nous deux D'abord on n'y prend pas garde Le tort c'est qu'on se regarde Des lors tout ce passe dans no yeux Ca vient sans qu'on y pense Soudain ca recommence Mais rien rien n'est jamais perdu d'avance Sans bruit ca se prepare Et puis sans crier gare Ca vient quand on n'y croyait plus Des mots j'en ai dans la tete Bien trop pour ma chansonnette Un flot qui n'a ni rime ni raison Souvent je l'avoue je flanche Devant une page blanche Mais comment vais-je ecrire ma chanson Ca vient sans qu'on y pense Soudain ca recommence Mais rien rien n'est jamais perdu d'avance Sans bruit ca se prepare Et puis sans crier gare Ca vient quand on n'y croyait plus Ca vient sans qu'on y pense Soudain ca recommence Mais rien rien n'est jamais perdu d'avance Sans bruit ca se prepare Et puis sans crier gare Ca vient quand on n'y croyait plus plus plus ! |
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20. |
| 4:43 | ||||
Lorsque l'on tient
Entre ses mains Cette richesse Avoir vingt ans Des lendemains Pleins de promesses Quand l'amour sur nous se penche Pour nous offrir ses nuits blanches Lorsque l'on voit Loin devant soi Rire la vie Brodee d'espoir Riche de joies Et de folies Il faut boire jusqu'a l'ivresse Sa jeunesse Car tous les instants De nos vingt ans Nous sont comptes Et jamais plus Le temps perdu Ne nous fait face Il passe Souvent en vain On tend les mains Et l'on regrette Il est trop tard Sur son chemin Rien ne l'arrete On ne peut garder sans cesse Sa jeunesse Avant que de sourire et nous quittons l'enfance Avant que de savoir la jeunesse s'en fuit Cela semble si court que l'on est tout surpris Qu'avant que le comprendre on quitte l'existence Lorsque l'on tient Entre ses mains Cette richesse Avoir vingt ans Des lendemains Pleins de promesses Quand l'amour sur nous se penche Pour nous offrir ses nuits blanches Lorsque l'on voit Loin devant soi Rire la vie Brodee d'espoir Riche de joies Et de folies Il faut boire jusqu'a l'ivresse Sa jeunesse Car tous les instants De nos vingt ans Nous sont comptes Et jamais plus Le temps perdu Ne nous fait face Il passe Souvent en vain On tend les mains Et l'on regrette Il est trop tard Sur son chemin Rien ne l'arrete On ne peut garder sans cesse Sa jeunesse... |