Disc 1 | ||||||
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1. |
| 1:40 | ||||
Vetus de blanc, dans l'azur clair,
laisant deployer leurs long voiles, les anges planent dans l'ether, lys flottants parmi les etoiles. Les luths frisonnent sous leurs doigts, luths a la divine harmonie, comme un encens montent leurs voix, calmes, sous la voute infinie. En bas, gronde le flot amer; la nuit partout etend ses voiles, les anges planent dans l'ether, lys flottants parmi les etoiles. |
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2. |
| 1:58 | ||||
Elle est si belle, ma Sylvie,
que les anges en sont jaloux; l'amour sur sa levre ravie laissa son baiser le plus doux. Ses yeux sont de grandes etoiles, sa bouche est faite de rubis son ame est un zenith sans voiles, et son coeur est mon paradis; ses cheveux sont noirs comme l'ombre, sa voix plus douce que le miel sa tristesse est un penombre et son sourire un arc-en-ciel elle est si belle, ma Sylvie, que les anges en sont jaloux; l'amour sur sa levre ravie laissa son baiser le plus doux. |
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3. |
| 1:43 | ||||
J´ai vu decliner comme un songe, cruel mensonge!
Tout mon bonheur. Au lieu de la douce esperance, l´ai la souffrance et la douleur. Autrefois ma folle jeunesse chantait sans cesse l´hymne d´amour. Mais la chimere caressee s´est effacee en un seul jour. J´ai du souffrir mon long martyre sans le maudire, sans soupirer. Le seul remede sur la terre, a ma misere, est de pleurer. |
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4. |
| 2:32 | ||||
J'aime tes yeux, j'aime ton front,
O ma rebelle, o ma farouche, J'aime tes yeux, j'aime ta bouche Ou mes baisers s'epuiseront. J'aime ta voix, j'aime l'etrange Grace de tout ce que tu dis, O ma rebelle, o mon cher ange, Mon enfer et mon paradis! J'aime tes yeux, j'aime ton front, O ma rebelle, o ma farouche, J'aime tes yeux, j'aime ta bouche Ou mes baisers s'epuiseront. J'aime tout ce qui te fait belle, De tes pieds jusqu'a tes cheveux, O toi vers qui montent mes vœux, O ma farouche, o ma rebelle! J'aime tes yeux, j'aime ton front, O ma rebelle, o ma farouche, J'aime tes yeux, j'aime ta bouche Ou mes baisers s'epuiseront. Ou mes baisers s'epuiseront. |
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5. |
| 1:40 | ||||
Gondolier du Rialto
Mon chateau c'est la lagune, Mon jardin c'est le Lido. Mon rideau le clair de lune, Gondolier du grand canal, Pour fanal j'ai la croisee Ou s'allument tous les soirs, Tes yeux noirs mon epousee. Ma gondole est aux heureux, Deux a deux je les promene, Et les vents legers et frais Sont discret sur mon domaine. J'ai passe dans les amours, Plus de jours et de nuits folles, Que Venise n'a d'ilots Que ses flots n'ont de gondoles. |
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6. |
| 1:39 | ||||
Dans un sommeil que charmait ton image
Je revais le bonheur ardent mirage, Tes yeux etaient plus doux, ta voix pure et sonore, Tu rayonnais comme un ciel eclaire par l´aurore; Tu m´appelais et je quittais la terre Pour m´enfuir avec toi vers la lumiere, Les cieux pour nous entr´ouvraient leurs nues, Splendeurs inconnues, lueurs divines entrevues, Helas! Helas! triste reveil des songes Je t´appelle, o nuit, rends moi tes mensonges, Reviens, reviens radieuse, Reviens o nuit mysterieuse! |
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7. |
| 1:58 | ||||
Comme tout meurt vite et la rose declose,
et les frais manteaux diapres des pres les longs soupirs, les bienaimees, fumees. On voit, dans ce monde leger, changer plus vite que les flots des greves nos reves, plus vite que le givre en fleur, nos cœurs. A vous l'on se croyait fidele, cruelle, mais helas! Les plus longs amours sont courts. Et je dis en quittant vos charmes, sans larmes, presqu'au moment de mon aveu, adieu. |
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8. |
| 2:39 | ||||
9. |
| 0:48 | ||||
10. |
| 0:40 | ||||
Dans un vieux square
ou l'ocean du mauvais temps met son seant sur un banc triste aux yeux de pluie c'est d'une blonde rosse et gironde que tu t'ennuies et dans ce cabaret du Neant qu'est notre vie? |
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11. |
| 1:10 | ||||
12. |
| 0:40 | ||||
Abi Abirounere qui que tu n'etais donc?
Une blanche monere un jo un joli goulifon un œil un œil a son pepere un jo un joli goulifon. |
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13. |
| 1:25 | ||||
Vomme je m´em retournais de la fontaine avec ma servante
Un chevalier avec son ecuyer passa par le chemin Je ne sais si l´ecuyer s´inquieta de ma servante, Mais le chevalier s´arreta pour me regarder a l´aise Et il me regarda d´une telle ardeur que je crus dans ses yeux voir briller son c?ur. |
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14. |
| 1:11 | ||||
Bien courte, helas! est l'esperance
Et bien court aussi le plaisir Et jamais en nous leur presence, Ne dura tant que le desir. Bien courte helas! est la jeunesse Bien court est le temps de l'amour Et le serment d'une maitresse Ne dura jamais plus d'un jour. Celui qui met toute sa joie Et son espoir en la beaute, Souvent y laissant sa gaite. D'un dur souci devient la proie. |
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15. |
| 4:03 | ||||
Yithgaddal weyithkaddash schemeh rabba be'olma
divera 'khire'outhe veyamli'kh mal'khoute behayye'khon, ouveyome'khon ouve'hayye de'khol beth yisrael ba'agala ouvizman qariw weimrou. Amen. Yithbara'kh, weyischtaba'h weyithpaer weyithromam weyithnasse weyithhaddar weyith'alle weyithhallal schemeh deqoudscha beri'kh hou. Le'ela min kol bir'khatha weschiratha touschbehatha wene'hamatha daamiran ah! be'olma ah! ah! ah! ah! Weimrou Amen. |
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16. |
| 3:48 | ||||
17. |
| 4:39 | ||||
18. |
| 4:19 | ||||
Pie Jesu Domine
dona eis requiem dona eis requiem Pie Jesu Domine dona eis sempiternam dona eis sempiternam dona eis Domine dona eis sempiternam sempiternam requiem sempiternam requiem Pie Jesu Pie Jesu Domine dona eis dona eis sempiternam requiem sempiternam requiem. |